The Magnificent Seven de John Sturges Synopsis: Pour se défendre des bandits qui pillent leurs récoltes, un petit village de fermiers mexicains décide de faire appel à des mercenaires. Après avoir réuni leurs faibles ressources, ils se mettent en quête d'as de la gâchette et réussissent à réunir une poignée de courageux cowboys disposés à travailler pour peu. Mais comment sept hommes pourraient-ils tenir tête à des dizaines d'ennemis?À part les incultes, je crois que tout le monde sait que
The Magnificent Seven est un remake du chef-d’oeuvre d’
Akira Kurosawa,
Seven Samurai. Malgré, que ce soit un remake,
The Magnificent Seven n’a pas eu trop de mal, à devenir lui aussi un chef-d’œuvre.
Le grand succès de ce film revient principalement, au huit acteurs incarnant les mercenaires et le méchant Calvera.
Yul Brynner,
Steve McQueen,
Charles Bronson,
James Coburn,
Robert Vaughn,
Brad Dexter,
Horst Buchholtz et
Eli Wallach, stars montantes, pour certains, avant la sortie du film, vont voir alors leur carrière explosée.
Yul Brynner, en tant que leader, est le parfait candidat et trouve l’homogénéité adéquate avec ses partenaires.
Steve McQueen bénéficie lui de son expérience sur la série
« Wanted: Dead or Alive » et malgré son peu de répliques, il parvient à faire exister son personnage de façon spectaculaire. Les huit acteurs, de part leur charisme, occupent toute l’écran sans problème. Tous ont une véritable matière et un vrai personnage à défendre. Aucun n'est laissé à l'abandon, par le scénario et encore moins, par le réalisateur.
Avec
The Magnificent Seven,
John Sturges (
Gunfight at the O.K. Corral) réalise son plus grand succès en carrière. Il en retient la trame principale, les sept protecteurs, les bandits et les villageois. Dans cette adaptation américaine, les sept mercenaires sont devenus des héros, des icônes, alors que le film de
Kurosawa s’était l’inverse avec ses samouraïs.
John Sturges opte pour l'individualisme, plutôt que pour le côté groupe soudé qui va dans le même sens. Sans véritablement trahir l'original,
John Sturges et le scénariste
William Roberts ont su très habilement adapter les codes d'une culture et d'un cinéma qui ne leur étaient pas familiers. D’ailleurs, le scénario, écrit par
William Roberts (
Soleil Rouge), transpose avec une réelle magie l'univers japonais du 17ème siècle dans un Far West aride et poussiéreux faisant de
The Magnificent Seven, l'un des plus grands classique du western.
Il ne faudrait pas que j’oublie de parler de la superbe trame sonore, qu’à composer
Elmer Bernstein. Celle-ci donne au film, un souffle que peu de westerns peuvent se targuer d'avoir. Une bande originale, dont le thème principal est aussi connu que celui de
The Good, The Bad and the Ugly ou
Once Upon a Time in the West. Clairement identifiée au film, la musique de
Bernstein souligne chaque action des protagonistes sans pour autant « envahir » le film.
Malgré que ce soit un remake,
The Magnificent Seven a su se forger sa propre réputation, jusqu’en devenir un chef-d’œuvre. Ce classique du cinéma est mené par un casting que tout réalisateur aimerait avoir, par un scénario bien huilé, une excellente réalisation, une photographie aux couleurs chatoyantes et une superbe trame sonore. Avec tout ça,
The Magnificent Seven est l’exemple même d’un western maîtrisé, à tous les niveaux.
Note: 4,5/5