Sushi Girl pourrait aussi se nommer "Reservoir Dogs: 20 Years After"!
Tout y est identique au premier film de Quentin Tarantino (légèrement saupoudré de Kill Bill). Les personnages, les situations, les lieux où prennent place l'action...
Kern Saxton se fait plaisir en castant un chapelet d'acteurs obscurs ou passés date. La figure de proue de Sushi Girl est bien entendu Mark "Luke Skywalker" Hamill, ici à des lieues du rôle qui a fait sa renommée mondiale mais aussi particulièrement imposant dans le rôle de ce psychopathe homosexuel et binoclard qu'il incarne. Dommage que l'acteur n'ait pas eu droit à plus de rôles au cours de sa carrière, il a un excellent potentiel!
Malheureusement, non seulement Sushi Girl manque t-il d'originalité, mais ne s'improvise pas Tarantino qui le veut! Pour prétendre enfiler de telles chaussures, Kern Saxton aurait besoin de développer des scènes d'anthologie qui lui sont propres et ne repompent pas simplement le cinéma du réalisateur de Pulp Fiction. Malheureusement, cela n'arrive jamais vraiment. De plus, même s'il essaie tant bien que mal, Saxton ne possède nullement ce sens du dialogue incisif qui aura provoqué la consécration de Tarantino.
Un film qui se laisse consommer (c'est correctement maîtrisé sur l'aspect technique et plutôt bien joué) mais que je ne recommande pas particulièrement pour autant.
2.5/5
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Les dix meilleurs films d'horreur de 2017 selon moi.