Kiss of the Damned (2012, Xan Cassavetes)

La fille du légendaire acteur John Cassavetes, Xan, nous livre son premier long-métrage de fiction: Kiss of the Damned!

Ça m'apparaît un hommage aux films de vampires des années 60/70, Daughters of Darkness style.




Synopsis:

Dans la catégorie des films qui sont passés "sous le radar", Kiss Of The Damned de Xan Cassavetes mérite amplement son 15 minutes de gloire!

Voici ma critique:

http://www.horreur-web.com/kissofthedamned.html

Passé sous le radar, peut-être, mais faut se tenir au courant

Je fais référence au fait que le film n'engendre vraiment pas le même buzz que bien de ses compagnons horrifiques indépendant.

Aller les amis, arretez d'écouter des navets et des blockbusters, ne faites plus les incultes et allez vous procurez le meilleur film d'horreur de 2013!

Comme je le disais sur le sujet de Byzantium, j'ai regardé les deux principaux films de vampires de cette année cet apres-midi. Ayant été très satisfait de mon visionnement de Byzantium, je me suis lancé dans ce mystérieux, mais tout aussi excitant Kiss of the Damned.

Je crois pouvoir résumer mon avis en empruntant un terme très utilisé par le staff à propos de ce film : SENSUALITÉ.
Et quelle sensualité ! Être envoûté par un métrage est un sentiment que j'adore ressentir. Or, dans ce Kiss of the damned, c'est un envoûtement continuel, maladif, sexuel des plus puissant...

Dany mentionne dans sa critique avoir cru se trouver dans un Argento ou même un giallo des années 70. Je partage son avis, en plus d'avoir cru remarquer quelques ressemblances entre Amer et KOTD. Des plans de caméras remplis de souplesse, de mouvements langoureux qui viennent nous titiller au plus profond de l'être, suivi de transitions visuelles agrémentées de pièces musicales toutes plus recherchées les unes des autres. En effet, la BO de Kiss of the damned est, selon moi, déjà un classique et probablement la meilleure de l'année 2013, surpassant celle de Maniac que j'ai trouvé sublime!

Le trio d'acteurs transcende la vision que l'on peut avoir d'un simple vampire. Ceux-ci démontrent un niveau de sensualité merveilleux à regarder, créant cet énorme clin d’œil au cinéma du genre des années 60/70. L'accent français de Joséphine de La Baume ajoute énormément au charme du personnage.

Je ne suis pas loin d'un 5, tout en ne sachant pas trop la raison pour laquelle j'ai de la difficulté à lui donner, mais peut-être qu'un second visionnement lui permettra de l'atteindre !

4.5/5