Quel est le dernier film que vous avez vu?

The Lone Ranger de Gore Verbinski - 3,25/5

Six ans après Pirates of the Caribbean: At World's End, Gore Verbinski et Johnny Depp se retrouvent pour ce western, une adaptation d’une vieille série télé. Si, Lone Ranger nous offre de nombreuses scènes d’action spectaculaires, une bonne reconstitution et de superbes paysages, le film n’a par contre rien de vraiment mémorable et est ainsi un western très classique. C’est long et parfois ennuyeux. L’histoire n’est pas toujours des plus captivantes. Johnny Depp n’est pas à son meilleur. Les gags font rarement rire. Dans le même genre, j’ai préféré Shanghai Noon et sa suite, avec Owen Wilson et Jackie Chan.


Despicable Me 2 de Pierre Coffin & Chris Renaud - 4,5/5

Quel plaisir de retrouver Gru, ses minions et les adorables Agnes, Edith et Margo! J’ai adoré cette suite. Je me suis incroyablement marré. L’histoire est vraiment sympa. Les gags sont excellents. L’animation est très réussie. Un visionnement en famille est un succès assuré.

The ABC's of Death
Une anthologie cruellement inégale, en fait pratiquement rien de mémorable. J'ai tout de même apprécié les segments Fart, Libido et celui d'Adam Wingard.
2/5

Je me suis fait les trois derniers Sidaris.

Enemy Gold de Christian Drew Sidaris - 3/5

Assistant-réalisateur sur six des films de son père, Christian Drew Sidaris réalise son premier film avec Enemy Gold. Bien que ce soit le fils au commande, aucun changement au niveau de la recette gagnante de son père. Donc, on retrouve multiples fusillades et explosions, ainsi que plusieurs scènes de nudité (Suzi Simpson est une véritable bombe), au travers d’un scénario très simpliste. L’histoire d’Enemy Gold porte sur trois agents fédéraux, qui après avoir été suspendu à cause d’un fonctionnaire corrompu concernant un raid sur un trafic de drogues, se retrouvent à aller faire du camping et devenir des chasseurs de trésor datant de la guerre civile. Mais, le baron de la drogues, qui a subit le raid, entend bien se venger.


Day of the Warrior d’Andy Sidaris - 3,5/5

Premier film pour la plantureuse Shae Marks, avec notre cher réalisateur! Julia Strain et Julie K. Smith sont de retour. Dans Day of the Warrior, nos trois super agentes et l’équipe L.E.T.H.A.L., en étant sous diverses couvertures (trafic de diamants, voleurs d’œuvres d’arts, le porno), doivent faire face à un criminel du nom de Warrior, qui a piraté leur base de données, mettant ainsi en danger la vie des agents de l’agence. Grosses poitrines, explosions, fusillades, scènes et dialogues incroyablement ridicules, mais drôles et personnages des plus colorés sont de la partie.


Return to Savage Beach d’Andy Sidaris - 3,5/5

Dernier film d’Andy! Une histoire de disque d’ordinateur volé et de trésor caché, tout en liant le tout au premier Savage Beach! Shae Marks, Julie Train, Julie K. Smith, Carrie Westcott, Ava Cadell et Carolyn Liu sont les dernières beautés à avoir travaillées avec le réalisateur. Quelques bonnes scènes d’action! De nombreuses et superbes scènes de nudité et sexy, surtout avec l’incroyable Shae Marks, dont un ballet aquatique! Ainsi, que plusieurs scènes assez ridicules faisant bien rire! Sinon, on regrettera un final, qui n’en finit plus et des rebondissements plus que tirés par les cheveux.

The World's End
Ayant apprécié Shaun of the dead, Hot Fuzz et un peu Scott Pilgrim, je me suis posé un tas de questions concernant mon profond ennui devant ce troisième volume du trio Wright-Pegg-Frost. C'est visuellement magnifique, mais je n'ai rien compris du scénario ni rigolé une seconde. Ah tiens, on nous refait le gag de Simon Pegg et la clôture, tous ces personnages paumés se battent à la Matrix, la finale est médiocre et incompréhensible. Sûrement trop geek pour moi.
2/5

Hans-Landa a écrit:

The ABC's of Death
Une anthologie cruellement inégale, en fait pratiquement rien de mémorable. J'ai tout de même apprécié les segments Fart, Libido et celui d'Adam Wingard.
2/5

Selon moi, c'est un film qu'il est impossible d'aimer pleinement tellement c'est pêle-mêle et sans consistance!

Barquero de Gordon Douglas

Un western américain assez moyen avec Lee Van Cleef. Un peu d'action au début et à la fin mais entre ça c'est bien mou.

6/10



Insidious: Chapter 2 de James Wan

Une bonne suite dans l'ensemble mais j'ai préféré le premier volet.

7.5/10

Lovelace de Rob Epstein & Jeffrey Friedman - 4/5

Drame biographique sur Linda Lovelace, devenue célèbre à cause du film Deep Throat! Le film retrace la vie de Linda, de sa rencontre avec Chuck Traynor à son remariage avec Larry Marchiano, en passant par le tournage de Deep Throat, des traitements subits par Chuck, de l’écriture du roman, etc. Amanda Seyfried offre une très bonne performance, tout comme son homologue masculin Peter Sarsgaard. Les années 70 sont superbement reconstituées. Aussi, ce qui est bien, c’est qu’Epstein et Friedman ne tombent jamais dans la nudité gratuite, alors que cela aurait pu être le cas avec ce genre de film. On appréciera quand même les quelques scènes de nue de la belle Amanda. Au final, dans l’ensemble, Lovelace est un bon biopic, classique, mais intéressant.

Jackieboy : C'est bien le fait où devait apparaître Linsay Lohan dans le rôle-titre ?

Mark Allan Poe a écrit:

Jackieboy : C'est bien le fait où devait apparaître Linsay Lohan dans le rôle-titre ?

Non! Le film, dans lequel devait jouer Lindsay Lohan, c'est une autre adaptation de la vie de Linda Lovelace intitulé Inferno, que devait réaliser par Matthew Wilder. Mais, le projet est tombé à l'eau.

JackieBoy a écrit:

The Lone Ranger de Gore Verbinski - 3,25/5

Dans le même genre, j’ai préféré Shanghai Noon et sa suite, avec Owen Wilson et Jackie Chan.

My god, quel insulte à l'un des meilleurs films de l'année!

La seule réalisation de Lone Ranger vaut bien 10 Shanghai Noon.

Bob Boyle a écrit:

JackieBoy a écrit:

The Lone Ranger de Gore Verbinski - 3,25/5

Dans le même genre, j’ai préféré Shanghai Noon et sa suite, avec Owen Wilson et Jackie Chan.

My god, quel insulte à l'un des meilleurs films de l'année!

La seule réalisation de Lone Ranger vaut bien 10 Shanghai Noon.

La pire insulte que j'ai vu, c'est de comparer Lone Ranger aux excellents Pirates of the Caribbean.

JackieBoy a écrit:

Bob Boyle a écrit:

JackieBoy a écrit:

The Lone Ranger de Gore Verbinski - 3,25/5

Dans le même genre, j’ai préféré Shanghai Noon et sa suite, avec Owen Wilson et Jackie Chan.

My god, quel insulte à l'un des meilleurs films de l'année!

La seule réalisation de Lone Ranger vaut bien 10 Shanghai Noon.

La pire insulte que j'ai vu, c'est de comparer Lone Ranger aux excellents Pirates of the Caribbean.

!

Je ne pense pas que nous tomberons en accord ce matin, puisqu'à mon avis Verbinski a tout amélioré depuis les infâmes Pirates.

Je n'ai pas vu Rango (ce sera chose faite sous peu), mais Lone Ranger est autrement, et de loin, sa meilleure oeuvre en carrière.

Bob Boyle a écrit:

JackieBoy a écrit:

Bob Boyle a écrit:

JackieBoy a écrit:

The Lone Ranger de Gore Verbinski - 3,25/5

Dans le même genre, j’ai préféré Shanghai Noon et sa suite, avec Owen Wilson et Jackie Chan.

My god, quel insulte à l'un des meilleurs films de l'année!

La seule réalisation de Lone Ranger vaut bien 10 Shanghai Noon.

La pire insulte que j'ai vu, c'est de comparer Lone Ranger aux excellents Pirates of the Caribbean.

!

Je ne pense pas que nous tomberons en accord ce matin, puisqu'à mon avis Verbinski a tout amélioré depuis les infâmes Pirates.

Je n'ai pas vu Rango (ce sera chose faite sous peu), mais Lone Ranger est autrement, et de loin, sa meilleure oeuvre en carrière.

Effectivement, nous ne tomberons pas d'accord sur ce film, que ce soit à matin ou un autre jour.

Formellement, c'est tellement plus audacieux que les Pirates. Les scènes d'action sont excitantes en diable. Le découpage du réalisateur est irréprochable. La séquence finale, sur les trains, est un exemple de maîtrise technique en plus de la meilleure scène d'action vue en 2013.

Et ça, c'est sans compter l'excellent jeu physique de Johnny Depp (pas une nouveauté, mais il évoque (invoque?) ici Buster Keaton et ça fait vraiment plaisir à voir) ou un excellent scénario à la The Good, the Bad and the Ugly qui emmène sans cesse dans des directions inattendues.

Lone Ranger est une épopée de 2h30 à la cadence folle, qui garde toujours le spectateur attentif. C'est un magnifique film d'aventure qui mêle aisément tous les genres auxquels Verbinski a touché par le passé. Western, fantastique, humour, action... Et le script ne semble jamais déstabilisé par son côté "pot-pourri".

Honnêtement, c'est le seul divertissement de masse de 2013 qui respecte pleinement le cahier de charges imposé. On pourrait aussi citer en positif Star Trek II.

J'aurais aimé pouvoir en dire autant des merdes de Marvel/DC, des films de Kaijus illisibles et de la Dark Sci-Fi mettant en vedette Matt Damon... Malheureusement, Zack Snyder, Guillermo Del Toro et Neill Blomkamp m'ont tous laissé tomber (bon, pour Zack, on concédera que c'est pas une première).

Alors je me console avec mes némésis du passé: Gore Verbinski et Michael Bay!

Lone Ranger : 5,5/10
Bien filmé mais beaucoup trop long, et on peut être étonné du budget pharaonique (215 MD) qui n'apparaît pas forcément à l'écran. Johnny Deep fait ici le strict minimum.
Kick-Ass 2 : 6/10
Moins bien et moins rythmé que le premier (plus inégal aussi) mais quelques moments d'humour noir bienvenus (aah, le sort réservé à la mère de Motherfucker !), un côté décalé et fun toujours appréciables, et la présence incroyable de CGM qui enterre tous les autres comédiens. Par contre, les fans de Jim Carrey risquent d'être bien déçus.
Tunnel (série TV) : 6/10
Un début bien laborieux et languissant mais qui se rattrape dés l'épisode 5. Une absence totale d'humour et une ambiance assez poisseuse bienvenues.
Clémence Poésy s'en sort bien dans son rôle psychorigide mais elle n'articule pas et mange la moitié des mots.
Les revenants (série TV) : 6/10
Curieuse mais interressante production fantastique, acclamée un peu partout, et qui lorgne du côté de Jean Rollin et David Lynch pour son étrangeté et son "flottement temporel". A voir.

Assault On Wall Street (2013, Uwe Boll)

Je n'ai jamais vraiment compris toute la haine et l'acharnement (puisque l'on peut carrément parler en ces termes) que subissait Uwe Boll. Certes, il est loin d'être le meilleur réalisateur qui soit, mais je pense également qu'il est tout aussi loin d'être le plus mauvais. Une chose est certaine, le cinéaste allemand n'aura plus à défendre sa cause sur un ring puisque son dernier film en date, Assault On Wall Street, est un sacré coup de poing dans la gueule de ses détracteurs!

La première heure se veut extrêmement pessimiste, où tout va de mal en pis. On suit la longue descente aux enfers d'un couple qui est pris dans un engrenage sur fond de crise financière. Dramatique, cette première heure n'offre quasiment pas de lueur d'espoir si ce n'est le réconfort des amis du héros qui assistent impuissants mais compatissants à sa détresse. Il n'est pas question d'action dans cette première heure, l'accent étant porté sur le caractère poignant de la situation des personnages. Cette première partie touche clairement au drame, et dans le genre, Boll nous offre quelque chose d'étonnant puisque particulièrement réaliste et ce, jusque dans les dialogues. S'ensuit alors une dernière demi-heure qui monte crescendo dans la violence avec comme point d'orgue l'assaut d'un bâtiment de Wall Street par un Dominic Purcell excellent dans son rôle. Le héros peut bien cumuler les victimes, on souhaite qu'il s'en sorte et c'est bien là, à l'image de ce qu'à fait Balaguéro avec Malveillance, le signe d'un film prenant et réussi. Après, Boll se fera encore des ennemis mais pour une autre raison, son film ne faisant aucun prisonnier et balançant pas mal envers le système capitaliste.

4/5.

Trance de Danny Boyle - 5/5

Un de mes coups de cœur de 2013! Après un correct 127 Hours, Danny Boyle revient en force, avec Trance, un excellent thriller. Une simple histoire d’un vol de tableau nous lance dans un sensationnel thriller, où mensonges, manipulations, sexe et passé dramatique s’entremêlent. Le tout est très bien ficelé, original, haletant, intriguant et multiplie les rebondissements. À ça, on ajoute un trio principal international vraiment fabuleux, avec le britannique James McAvoy, l’américaine Rosario Dawson et le français Vincent Cassel. Chacun d’eux incarne merveilleusement bien son personnage. Boyle, lui, livre une réalisation de toute beauté, comme il sait si bien le faire. Ce dernier nous offre des plans incroyables et des scènes mémorables, dont une scène impliquant la superbe Rosario Dawson, qu’on peut voir dans toute sa splendeur. Et, l’excellente bande son vient donner du rythme et intensifier le film. Trance est une œuvre à ne pas manquer.

Man of Tai Chi de Keanu Reeves - 2,5/5

Keanu Reeves s’attaque à la réalisation, en nous offrant comme premier film, un film d’arts martiaux. Man of Tai Chi est assez divertissant et bien rythmé. Les combats sont très bien chorégraphiés. Et, la réalisation de Reeves n’est pas trop mal. Par contre, l’histoire est plus que simpliste et du déjà-vu, donc ultra-prévisible. Aussi, la performance des acteurs est très limitée. Keanu Reeves, en vilain, peine à convaincre. De plus, la musique tente parfois de rendre certaines scènes mélodramatiques, alors qu’elles ne le sont pas.


Runner Runner de Brad Furman - 3,75/5

Un très bon rythme! Pas une grosse histoire, mais quand même captivante et intéressante! Un très bon casting mené par Justin Timberlake, Ben Affleck et Gemma Arteton!

Revu; The Conjuring

Tabarnak, mais qu'est qui m'a pris de revisionner ce film. Hé merde en plus que je sais que mon sous-sol est hantée par quelqu'un dont UNE CHANCE qu'elle n'a aucune raison de me faire du mal. Mais merde c'est que moi, je vais faire des cauchemars là...

5/5

PS:La demoiselle dont je considère être ma colocataire regardait la télévision alors que le film jouait, je me demande bien quel est son avis.

Les 4 Soldats
J'accepte maintenant mieux la réception négative des gens envers le cinéma québécois que j'ai toujours continué à aimer comme n'importe quel cinéma d'ailleurs. J'ai eu longtemps le rêve de devenir cinéaste en allant l'étudier mais mon orgueil n'aurait pas été assez solide pour constater les salles de cinéma vides devant mon travail acharné. Pour Robert Morin, c'est une fatalité, il le sait et l'assume en entrevue qu'il ne fera aucun sous. Il continue pour la passion, pour ceux et celles que ça intéresse et sa très longue cinématographie témoigne que son discours est toujours pertinent. Le cinéaste le plus à part du cinéma québécois ( vous avez peut-être vu les traumatisants « Petit Pow Pow Noêl », « Le Nèg », « Requiem pour un beau sans-coeur » ou « Quiconque meurt, meurt à la douleur » ) produit maintenant ses films grâce à la co-op qu'il a fondé et le « crowfunding » sur une base presque annuelle. « Les 4 Soldats » est une adaptation du roman de Hubert Mingarelli, c'est probablement son film qui touche le plus le cinéma de genre, style post-apocalyptique, avec une superbe photographie et une touche à la Terrence Malick car c'est une histoire qui parle d'amitié en temps de guerre, le côté existentiel est très présent et le personnage principal nous narre directement ses pensées à la caméra, ce qui est autant intéressant que superflu. Malheureusement, il y a des longueurs et le souhait d'une relève de l'action aurait été le fun à être concrétisé vu que Morin nous fait nager dans la fin d'une ère et on ne sait pas vraiment ce que ces soldats égarés attendent cachés dans la forêt. Néanmoins, ça reste un très beau tour de force du cinéaste qui livre une de ses plus belles réalisations mais oui, c'est trop long et contemplatif, pas assez de chair et d'os.
3/5

V'là le problème avec le cinéma québécois. Le public veut avoir du fun en regardant ton film. Et d'ailleurs, le genre de public pour les drames de cette provinces sont généralement des p'tits vieux. Regarde Rue Des Ormes, le monde ont eu du un à voir le film et je connaissais beaucoup d'autres qui ont étés le voir. Et ça à été la même chose pour Bon Cop Bad Cop.
C'est pas en faisait comme du vrai cinéma (ce qui veut dire un pur reflet de la société) que ton film va attirer ben du monde. D'ailleurs si on y pense, y'a beaucoup de films étrangers qui sont reconnus internationalement par le public qui qui sont de la fiction comme Suspiria, Les Sept Samouraïs, Red Cliff, ect.
Tu peux faire du cinéma, mais fais attention à ce que ton but premier soit de faire passer un bon moment à ton spectateur, et dans ton scénario tu peux y transmettre tes messages. Et c'est là qu'ils mangent toute ta salade (comme la majorité des premier épisodes de South Park, sauf qu'ils faisaient exprès de le dire).

Mud : 4/10
Beau film classique (qui lorgne du côté du très beau "A perfect world" de Clint Eastwood, et "Stand by me" de Rob Cohen) mais qui pourra en déconcerter plus d'un pour son incroyable lenteur, son scénario totalement convenu, et son absence de réelle dramaturgie. De nombreux (et étonnants) faux-raccords sont aussi à déplorer dans la réalisation de Jeff Nichols.
Très belle interprétation des 2 enfants.

Arthas_117 a écrit:

V'là le problème avec le cinéma québécois. Le public veut avoir du fun en regardant ton film. Et d'ailleurs, le genre de public pour les drames de cette provinces sont généralement des p'tits vieux. Regarde Rue Des Ormes, le monde ont eu du un à voir le film et je connaissais beaucoup d'autres qui ont étés le voir. Et ça à été la même chose pour Bon Cop Bad Cop.
C'est pas en faisait comme du vrai cinéma (ce qui veut dire un pur reflet de la société) que ton film va attirer ben du monde. D'ailleurs si on y pense, y'a beaucoup de films étrangers qui sont reconnus internationalement par le public qui qui sont de la fiction comme Suspiria, Les Sept Samouraïs, Red Cliff, ect.
Tu peux faire du cinéma, mais fais attention à ce que ton but premier soit de faire passer un bon moment à ton spectateur, et dans ton scénario tu peux y transmettre tes messages. Et c'est là qu'ils mangent toute ta salade (comme la majorité des premier épisodes de South Park, sauf qu'ils faisaient exprès de le dire).

Il y a beaucoup de points intéressants dans ce que tu dis. Ce que j'ai remarqué le plus en travaillant deux ans dans un vidéoclub, c'est que beaucoup de personnes mettent le cinéma québécois dans un même bateau, y compris « Bon Cop, Bad Cop », qui soit-dit en passant a été un vrai vent de fraîcheur dans le colimateur. Je comprend des reproches que j'ai entendu: « c'est long », « il ne se passe rien », « c'est mal joué, ça sacre trop », « encore les mêmes acteurs », « ça manque de budget » ou le classique « dire que ça a été payé par nos taxes ». Je te dirais pas non plus que je trouve tous ces films bons, mais que dans le tas, il y a sûrement des pépittes qui auraient pu rejoindre bien du monde sans cette fermeture d'esprit. Par exemple, « Le Démantèlement » est venu chercher de profonds lointains souvenirs en moi parce que le personnage principal, comme mon grand-père quand j'étais jeune, a vendu toute sa ferme pour assurer un meilleur héritage à ses enfants. Ça a renforcé ma sympathie envers mon grand-père qui est actuellement aux derniers instants de sa vie.

Dans des villes comme Québec ou Montréal, il y a le choix des salles de cinéma grand public et d'autres pour le cinéma d'auteur et international. L'affaire, c'est qu'au Québec, nos films projetés en salle respirent toujours la même balise, soit reprendre une histoire vraie, parler d'une tragédie ou d'une quête. « Bon Cop, Bad Cop » a fonctionné par son humour et son action au budget modeste, « Incendies » a fonctionné parce que tout le monde voulait comprendre le punch, « Gabrielle » a ému beaucoup de personnes en traîtant d'amour chez les personnes atteintes de déficience intellectuelle en mettant en vedette des personnes qui le sont vraiment. Ça prend justement des changements de style, comme « Rue des Ormes ». Des films d'horreur vraiment assumés, ça permetterais peut-être de diminuer la crise, l'horreur fonctionne éternellement bien au box-office de notre province. Faudrait que les producteurs allument!

Tu seras mon fils (2011)
Drame familial dans un vignoble bordelais, ou l'on peut voir un père qui traite sont fils comme de la merde pendant les trois quarts du film...
Niels Arestrup est excellent et la performance de Lorànt Deutsch est l'une des meilleurs de sa carrière...
4/5

Stars 80 (2012)
Vitrine live des plus grands hits de la variété française des années 80.
J'ai suivi cette aventure avec une distance de sécurité vu que le scenario est inexistant et les 2 acteurs principaux sont encore plus mauvais que d'habitude...Richard Anconina et Patrick Timsit devrait vraiment penser a raccrocher définitivement!!
Donc mise a part le coté comédie totalement rater, les scènes musical du film sont vraiment bonnes, et revoir les chanteurs et groupes culte des années 80 me procure toujours un énorme plaisir auditif!
2.5/5

alceste à bicyclette (2011)
Excellente comédie avec un Fabrice Luchini au meilleur de sa forme, suivi de très près par un Lambert Wilson toujours très professionnel.
Un véritable coup de frais dans les dialogues et les gestuelles pour une bonne comédie française simple et efficace.
Il na pas voler sont 1 200 000 entrée cinéma en France!
4.5/5

Kurosagi (2007)
Pas revue depuis sa sortie en DVD, c'est toujours aussi bon de revoir le stratagème de kurosagi pour escroquer les escrocs   
5/5

Sherlock Holmes 2 : A Game of Shadows : 6/10
Plus réussi que le premier ; on sent un scénario beaucoup plus travaillé, une mise en scène assez belle avec quelques scènes totalement fun (la poursuite dans la forêt est un modèle du genre), de vrais moments de tension, et une relation Holmes-Watson largement plus fouillée. On voyage beaucoup, et l'humour (souvent "osé" : Sherlock en drag queen) est davantage présent.
Le personnage de Doyle est modernisé/revisité mais pas dénaturé : son esprit supracartésien est bien retranscrit (les séquences de "déduction" précédent l'action à venir), et, bien sûr, son addiction aux drogues -un aspect souvent peu connu du grand public- n'est pas en reste, même si ici poussé jusqu'à la caricature... Mais ça a toujours été dans les intentions de Ritchie d'offrir une vision totalement décalée de l'univers Holmessien et du personnage.
Puristes, s'abstenir par conséquent.
La distribution est excellente, tout au plus peut-on trouver que Noomi Rapace un peu transparente.
Un hommage revisité bien sympa.