Imagination is everything. It is the preview of life's coming attractions.
-Albert Einstein
Au début, je restais perplexe devant Paprika. Je savais que c’était le film de Satoshi Kon qui avait grandement inspiré Inception de Chirstopher Nolan. Et qu’un autre long–métrage du maître japonais avait inspiré Requiem For A Dream et Black Swan avec Perfect Blue. J’avais peur de visionner Paprika parce que mes attentes étaient bien trop grandes. Et je ne voulais pas ruiner ce film par mon opinion et rester seul avec l’œuvre de Nolan. Puis, hier je me suis dit fuck off, je regarde ce film avec un bon thé japonais.
Une nouvelle forme de traitement psycho-thérapeutique est inventée. C’est un traitement qui permet de rentrer dans les rêves et de les prendre en films via un appareil nommé le DC-Mini. C’est une révolution dans ce domaine de la médecine de l’esprit. Les psychologues pourront doc visionner les films pour mieux comprendre l’état des patients et trouver ce qui les traumatises tant.
Puis un beau jour, trois DC-Mini sont volés. Ce qui fait énormément d’inquiétude chez les scientifiques puisque qu’avec ses appareils. On peut entrer dans les rêves de n’importe qui tout en y implantant des idées. Ce qui fait en sorte que si l’appareil soit en de mauvaises mains. Fait d’elle une arme extrêmement dangereuse.
Puis, les scientifiques commencent à être victimes de leurs rêves. Et doivent entrer en eux pour trouver la source du danger.
Paprika est un film foutrement difficile à expliquer. Déjà que ce film est unique par son imagination déjanté et sans limite. Il en est aussi compliqué dans son intrique qui change toujours de capte tout en restant sur ses rails.
D’ailleurs, la principale force de Paprika réside dans son infinité de créativité. Écouter, je suis un jeune artiste littéraire qui se considère trop imaginatif. Et avec tout ce que je pense et je vois dans ma vie, rare sont les choses qui parviennent à vraiment me surprendre. Mais Paprika est un film qui comme moi, vous forceront à regarder votre verre pour être bien sur s’il n’y a pas de trace d’LSD ou de quiconque substance.
Aussi, la bande musicale de Paprika est tout aussi malade que l’imagerie du film. Avec ses chants sur la mort qui se mélangent à des notes de parades joyeuses. La pièce musicale de la parade est l’une des meilleures pièces de bande sonore que j’aie entendue depuis un méchant bon bout. Dépressif, joyeuse, dérangeant, malade et remplie de la présence noire de la mort. « Parade » est un chef-d’œuvre en termes de pièce musical qui se met à coté de Time d’Hans Zimmer et Clockwork Orange de Wendy Carlos.
Mais tout film n’est point parfait. Et Paprika l’est. Avec l’avancé de son intrigue. On se perd peu à peu. Jusqu'au troisième acte ou là, c’est une véritable orgie de mind-fuck. On ne comprend plus vraiment le sens de l’histoire ni des règles de l’univers des rêves. Mais au moins, c’est le genre de problème qui se résout après un bon nombre de ré-visionnements du film.
En bref, Paprika est vraiment un magnifique film d’animation. Probablement le meilleur film de Satoshi Kon. Ce maître nous a offert un long-métrage unique, original et complètement déjanté. C’est vraiment une expérience qui nous plonge dans un tourbillon d’illogique qu’est composé l’imagination et l’esprit de l’humain.
4/5Bon bon bon, quelqu'un a une suggestion personnel à me faire pour que je te la critique?