Pour payer ses frais de scolarité, une séduisante étudiante accepte de faire partie des models du site pour adulte "Girlhouse". Son travail consiste à vivre dans une grande maison en compagnie d'autres jeunes femmes, et a s'exhiber devants les nombreuses caméras qui filment le quotidien des séduisantes habitantes, pour les retranscrires en direct sur le web.
Mais un admirateur dérangé, victime des moqueries des jolies colocataires, décide de se rendre sur place pour leur faire passer l'envie de rigoler...
Assez surpris par ce petit slasher.
Je n'étais pas vraiment partant pour le regarder, mais j'ai finalement décidé de lui laissait sa chance.
Ma première surprise fut de voir que, malgré le petit budget, le film était techniquement impeccable, on est loin du rendu "amateur" dont peuvent souffrir ce type de production. Et ma deuxième surprise arriva au moment du meurtre de la scène d'intro, dont la brutalité m'a scotché sur mon fauteuil.
Ce qui m'a également surpris, c'est de voir que malgré son sujet sulfureux, le film ne cède jamais à la vulgarité et à l'érotisme de bas étage (mais ne vous en faite pas, le film contient son lot de scènes de nudité !).
Bon, après tout n'est pas tout rose malheureusement, les personnages sont assez creux (même l'héroïne), et le scénario peine à mettre en place son véritable enjeux. Ce qui fait que le film met pas mal de temps à démarrer. C'est dans la dernière demi-heure que le carnage commence réellement, et les meurtres s'enchaînent à vive allure. Ils sont plutôt nombreux, variés et bien sanglants (et bonne nouvelle, pas de CGi !).
La photographie est soignée, par moment on pense même au Halloween de Carpenter.
Et puis, il faut souligner le fait que le boogeyman a un look vraiment plaisant ! Imaginer une version plus glauque de Leatherface dans Texas Chainsaw Massacre 4 (oui oui, vous avez bien lu, le Leatherface de TCM 4) et du tueur du remake de House of Wax, et vous obtiendrez le boogeyman de Girlhouse.
C'est loin d'etre un film parfait, mais dans le paysage actuel du slasher, Girlhouse s'impose comme une (petite) bouffée de fraîcheur !
3/5