Daikaijû kettô: Gamera tai Barugon / Gamera vs. Barugon (1966, Shigeo Tanaka)
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Jason X Mort Vivant!!!
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Sujet: Daikaijû kettô: Gamera tai Barugon / Gamera vs. Barugon (1966, Shigeo Tanaka) Sam 14 Fév - 20:54
Résumé : Alors que la capsule amenant Gamera vers Mars frappe un astéroïde, ce qui permet la libération de ce dernier, quelques hommes voyagent en Nouvelle Guinée afin de réaliser le vol d’un joyau en Nouvelle Guinée. Sauf qu’il ne doutent pas que la pierre est en réalité un œuf de monstre…
Critique :
Suite étonnante à Gamera, Gamera vs Barugon commence directement après le premier film, lorsque le vaisseau transportant le monstre vers Mars frappe un gros caillou dans l’espace, permettant ainsi à Gamera de s’échapper, dans un non-réalisme frappant. Ensuite, Gamera vole jusqu’à la Terre, pour prendre un repas et disparaît, pour une bonne partie du long-métrage. En fait, ce film pourrait s’appeler «Barugon – Avec les apparitions exceptionnelles de Gamera».
Le scénario couillu, limite la présence de Gamera à l’introduction, puis à deux combats avec Barugon (Barugon qui est, théoriquement, un «rip-off» de Baragon, antagoniste de Godzilla), et si nous excluons ces moments, je crois que nous pourrions attendre la durée du premier opus (Car Gamera vs Barugon est plus long que son prédécesseur.). En fait, le film montre, essentiellement, un combat entre Barugon et l’humanité, ce qui est un incroyable plus.
Parce qu’étonnamment, le scénario de Nisan Takahashi (Scénariste de la franchise jusqu’en 1980) réussit à rendre la partie humaine du long-métrage intéressante grâce à un ton adulte, et ce malgré quelques faiblesses. Puis, nous arrivons à mi-chemin, ou presque, Barugon apparaît, et la qualité du long-métrage commence à diminuer. Je ne veux pas accuser le monstre aimant les diamants et tirant des arcs-en-ciels, mais quand même, lorsque nous avons une opération nommée «Rétroviseur arrière» dans un long-métrage, c’est très dur de prendre le tout au sérieux…
Au niveau des acteurs, nous pouvons dire qu’ils sont sympathiques à suivre, en bien (Surtout Kojiro Hongo dans le rôle principal) ou en mal, car certains figurants ont tendance à regarder la caméra et, tout le casting en Nouvelle-Guinée est d’une étrangeté… Pour interpréter un peuple d’afros-océaniens, la production a décidé de, littéralement, peinturer des asiatiques en noir, sauf deux personnes, car elles sont les seuls qui parlent le japonais, puisqu’il est mondialement reconnu qu’il faut avoir le teint pâle pour parler le japonais… (Sarcasme)
Et finalement, au rayon des créatures, il faut admettre que Barugon est un adversaire sympathique à suivre. Ces combats avec Gamera sont peut-être moins divertissants que le reste, mais ils restent relativement sympathiques à suivre. Lorsqu’il se bat contre les humains, on peut noter le grand talent du miniaturiste… Par-contre, le concepteur du costume aurait pu concevoir des yeux moins flippants pour ce monstre. Bref, nous pouvons dire que ce film est une bonne suite, qui apporte son lot de nouveautés, dont certaines marqueront le reste de la franchise…
Note : 3.1 / 5
Daikaijû kettô: Gamera tai Barugon / Gamera vs. Barugon (1966, Shigeo Tanaka)