Gamera tai Shinkai kaijû Jigura / Gamera vs Zigra (1971, Noriaki Yuasa)

Résumé : Lorsque un vaisseau extraterrestre attaque un parc aquatique et kidnappe des gens, c’est à Gamera de les sauver…

Critique :

Même si j’ai été charmé, en quelque sorte, par les péripéties de la tortue géante (dans les précédents films), je dois vous admettre que j’éprouve un certain dilemme à écrire cette critique. Gamera vs. Zigra était tellement plate, ennuyeux, pénible [etc] que j’ai été en état de demi-sommeil durant tout le long-métrage et pourtant, je n’ai aucunement envie de reprendre mon visionnement à nouveau pour combler les parties que j’ai manqué…

Reprenant la trame de «l’info-pub» commanditée, Gamera vs. Zigra se la joue moins subtile. Clairement orientée vers le placement du parc aquatique en question, le film nous propose une trame environnementale très poussée, une visite des lieux à travers une course-poursuite digne d’un film de Louis de Funès, un spectacle de phoques et de dauphins et un méchant, qui est en fait un gros poisson télépathe.

Zigra (Ou un requin-gobelin géant!! Oui, J’ai fait mes recherches.) est un adversaire peu excitant à combattre, même si l’on peut jouer un xylophone/tam-tam sur son dos. Et, soyons honnêtes, les grand moments de son combat contre Gamera sont relativement pitoyables : Quand Zigra joue à la bascule avec Gamera et il y a lorsque ce dernier lance du feu, dans l’eau… (??) Parlant de notre grosse tortue, cette dernière à eu le droit à un nouveau costume, et ce de façon subtile et léger, malgré un petit changement de couleur. Malheureusement pour notre héros, il n’a jamais eu l’air d’être aussi bas de gamme.

Sinon, le scénario innove en apportant un nouvel élément jamais vu auparavant dans la saga. Un des enfants héroïques est une fille, comme quoi le film reste à l’air du temps, au presque. Aussi, pour gagner du temps et pour sauver du budget, une grande partie du long-métrage se concentre sur la femme de main du méchant ce qui crée des séquences, qui ne sont pas extrêmement palpitantes, mais ces moments fous, nous offrent un semblant de ce qui sera un jour Terminator. Au final, ces quelques secondes seront tout ce qui me permettront d’espérer un nouvel visionnement  de ma part. Cela sent la fin pour la franchise, qui a depuis longtemps eu son chant du cygne…

Note : 1.6 / 5