Silent Hill: Alchemilla (GoldenLane Studio,2015)

Après l’annulation de la part des *&%!?&% chez Konami du projet que fut Silent Hills. Bon nombres d’adorateurs comme moi se sont mis à la recherche de d’autres portes (jeux) qui mènent à cette ville qu’est le miroir sombre envers le soi-même de l’individu que nous prenons contrôle. Ainsi, je me suis procuré Silent Hill: Alchemilla, un jeu sur PC fait par des fans et qui utilise le même moteur que le classique de Valve.

Nous contrôlons un homme qui se réveille dans sa chambre, parmi son domicile qui se trouve dans la ville de Silent Hill. Il en sort, sans savoir ce qui lui est arrivé ni où il se trouve. Ainsi, il va errer et se retrouver à l’hôpital Alchemilla situé dans le vieux quartier. Là ou que les ennuis vont commencer…

Silent Hill : Alchemilla est un jeu de la série au même nom si l’équipe de développement originale aurait fait un FPS qui s’en aurait déroulé dans une démo pour essayer. Puisque Alchemilla n’est qu’un semi-jeu comme Metal Gear Solid V : Ground Zero l’est. C’est un Mod je sais, mais ici, je le critiquerais comme étant un jeu à part entière, puisqu’il en est un.

Nous ne faisons qu’explorer et résoudre des obstacles dans ce jeu. Il n’y a pas de monstres, d’affrontement ou de réel danger. Alchemilla est un véritable jeu d’exploration. Coté immersion, c’est réussi, nous SOMMES dans la ville fantôme. On voit tout de notre propre point de vue (le point fort du FPS). Les bâtiments sont vides d’humanités, ils ne sont maintenant que les cercueils de ce qu’ils servaient envers la communauté maintenant disparue. Je pourrais continuer sur le sujet ci mais je l’a déjà expliqué dans un autre article de comment bien recrée la ville;

Un autre point fort que je pourrais donner envers Alchemilla, c’est la trame musicale. Si celle de  Daniel Licht pour le volet au titre de Downpour était plus ou moins bonne. Celle de Ronnie Scholtes est excellente.
Akira Yamaoka (les Silent Hill originaux) a créé un univers silencieux aux sons lointains dont l’origine ne nous serra jamais révélé. Au silence souvent présent puisque même l’absence de sons est un effet sonore. Scholtes l’a compris et a composé une musique au style de la ville. L’atmosphère tranquille, loin de toute vie humaine parmi une partie de sa civilisation moderne est parfaitement recrée ici. Silent Hill est une sensation fait par un mélange de plusieurs sens. Peur, curiosité, calme, hébétement, ect. Tout ce que l’on peut ressentir lorsque nous sommes devant un miroir sombre qui ne nous montre la vérité mais d’une manière indirecte remplie de métaphore.

Coté scénario, Alchemilla a bien compris ce que Silent Hill est. Mais ils ont juste gratté la surface du filon qu’est le potentiel scénaristique que l’on peut faire avec. On comprend l’intrigue en progressant mais contrairement aux autres jeux. Nous ne découvrons pas d’autres éléments qui se rajoutent au 2ème ou encore à la 3ème re-jouabilité. Au moins, le jeu nous donne un bon 5 heures de jeu gratuit, si vous possédez déjà Half Life 2 qui peut aussi s’acheter sur Steam pour environ 4$. Un montant que j’ai payé juste pour ce Mod et qui vaut plus que le minuscule montant déboursé.

Malgré un scénario basique et à la fin quasi-inexistante et un manque de danger (on ne peut mourir qu’en « tombant » dans des trous lorsqu’il y en a). Silent Hill : Alchemilla est un vrai jeu de sa licence. C’est un vrai chapitre parmi la série qui a été développé par des passionnés de cette ville fictive que l’on peut explorer de notre propre vue ici. Dans cet hôpital de cette ville décédé qui ne peut nous donner que la mort...