Tôkyô zankoku keisatsu / Tokyo Gore Police (2008, Yoshihiro Nishimura)

Le japon est complètement en feux depuis The Machine Girl et voici maintenant Tokyo Gore Police qui s'annonce aussi fou !!!

Voici le trailer de dingue    
https://www.youtube.com/watch?v=QwNTwuizSF8

Halala, on reconnaît direct un film japonais à cause de son éclairage, on se croirait à la gay pride, et dans les plans de nuit ils ne peuvent pas s’empêcher de foutre cette foutu lumière verte ou bleu indigeste absolument pas naturel de partout. Sinon le film en question bah il a l’air fort rigolo

Heu il a l'air assez original, même si j'ai pas trop bien compris ce que je venais de voir XD

Nouvelle photo:

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Tokyo Gore Police


Résalisation : Yoshihiro Nishimura

Scénarisation : Kengo Kaji, Sayako Nakoshi et Yoshihiro Nishimura

Interprétation : Eihi Shiina, Itsuji Itao, Shoko Nakahara et Sayako Nakoshi


Après les éclats de sang au Festival de Fantasia l'année dernière, le nouveau fleuron du cinéma gore adapté à la sauce nippone s'est frayé un chemin en format DVD jusqu'à chez nous. Porté par la renommée de Eihi Shiina, la paire de yeux au regard glacial dans le film culte Audition, cette vision perverse du futur s'est bâti un nom avec la prétention de remettre le cinéma d'horreur asiatique sur les rails en tant que chef de file. Pour se faire, le réalisateur Yoshihiro, qui en est à une première cohésion avec le septième art, a franchi les barrières de la démence et de la persversité au grand écran. L'aura qui propulse ce film est bien méritée et cela est grandement dû à ses carnages sanguinaires et sa marginalité. Tokyo Gore Police, a tellement bien conquis son auditoire, les festivaliers maniaques du cinéma, qu'il s'est vu remettre le choix du public pour un film asiatique à la dernière représentation de Fantasia.

Le scénario est relativement simple et toute la magie de ce film est dans la façon dont l'histoire est exploitée. S'inspirant des films de série B, ce film pèse assez lourd pour devenir une emblème du cinéma de genre. Le film se déroule dans un Japon futuriste digne des plus grands romans de science-fiction. L'action se délenche lorsqu'un étrange virus est propagé dans la cité par des scientifique fous menés par le Key Man. Or ce ne seront pas des zombies qui accoucheront de ces manipulations scientifiques, mais plutôt d'étranges créatures monstrueuses qui ont le pouvoir de transfomer chacune de leurs blessres en une arme meurtrière. Véritable douche froide pour les détraqueurs de l'orginalité asiatique. Heureusement, une forme de police privatisée existe, la Tokyo Gore Police. Hélàs, même celle de Gotham City ne peut pas vaincre le crime seulle. C'est là qu'entre enjeu Ruka, une guerrière anti-sociale. Notre anti-heroine est motivé par la vengance. Elle veut venger la mort de son père et écrasée le système au passage. Prélude intéressant à une ultime rencontre.

Tokyo Gore Police ne fait pas dans la dentelle et c'est peut-être pourquoi le réalisatur a eu la drôle d'idée de fournir des sacs à vomissements aux spectateurs de certianes représentations. Si le cinéma asiatique s'est bâti une réputation en suggérant la peur, ici tout est montré. C'est un peu là que réside l'épine du film. Le gore nous fait accepté les faiblesses du scénario mais hélas cet effet s'estompe rapidement. On est rivé à notre siège en attendant la prochaine mutilation. Cependant, elle peut tarder à se dévoiler et on nous sert un scénario décousu en guise d'entracte. Le gore réussit à nous rassasié parce qu'il est exploité d'une façon originale en mettant au jour les fantasmes les plus pervers du cinéma d'horreur contemporain. Au rendez-vos, yeux aux propriétés d'un canon, vagin crocodile et bras en guise de tronçonneuse. Le réalisateur pousse même l'audace en incluant un mutant dont l'urine constiue une arme. Dépendament de vottre toxicomanie au gore, ces scènes vous seront soi de goût douteux, soi elle seront hilarantes. Si le réalisateur en est à un premier exercice de réalisation, on sent son expérience au niveau des effets spéciaux et sonores. Les interprètes sont égaux à eux-mêmes et notre actrice principale s'acquitte habilement de la tâche de porter le film sur ses épaules. Le film est truffé de référence au cinéma d'horreur nippon. On ne finit plus de compter les clins d'oeil au film culte Suicide Club.

Il reste à espérer que cette brise rafraîchissante atteigne le cinéma d'horreur au Japon, un genre qui se cherche. Si Tokyo Gore Police est un film truffé de défauts dans la lignée des séries B, il est débordant d'originalité. Évidemment ce film n'est pas pour tout le monde en rasion de son humour trash, il est réservé aux amateurs endurçis de gore. En espérant que les cinéphiles n'en resteront pas aux défauts techniques mais y verront une nouvelle forme de faire du cinéma extrême, genre qui a plus que jamais besoin de se renouveller. Gorazia lui décerne un jolie 8/10.


8/10

WTF! ça a l'air complètement peté!

Un film éclaté qui accumulait la poussière dans les sujets de bas de page du forum. Toujours heureux de faire connaîte les joyaux de la flore nippone. À VOIR

parfait

Premier long métrage réalisé par Yoshihiro Nishimura. Ce réalisateur était avant connut pour ses effet spéciaux. Un film dans la même ligné que The Machine Girl. C'est assez gore par moment, ça gicle dans tout les sens. On retrouve Eihi Shiina (Audition) dans le rôle de la policière. Un film très tordu et violent avec une touche d'humour bien trash comme les japonais savent si bien faire. Je l'ai préféré à The Machine Girl, beaucoup plus gore et divertissant.

7/10

C'est sur le plan de la créativité que Tokyo Gore Police se distingue de The Machine Girl (dont je soupçonne un lien de parenté avec Planet Terror)

Arthas_117 a écrit:

Des humains différents dont s’ils se blessent ou on le démembre la partie manquante du corps se remplace aussitôt par une arme ou un moyen de défense.

Nos amis japonais auraient trouvé le moyen d'avoir de gros calibres ?

boobzilla a écrit:

Arthas_117 a écrit:

Des humains différents dont s’ils se blessent ou on le démembre la partie manquante du corps se remplace aussitôt par une arme ou un moyen de défense.

Nos amis japonais auraient trouvé le moyen d'avoir de gros calibres ?

Oui. Il y a une scène que le gars se fait pousser un membre aussi gros que la trompette d'un éléphant.
Mais qu'est que je fous à regarder des films comme tels...