Pinocchio 964 ピノキオ√964 (1991, Shozin Fukui)

L’histoire est celle de Pinocchio 964, un cyborg/robot qui a été lobotomisé pour être un esclave sexuel. Il se fait jeter dehors par ses propres propriétaires en raison de son habilité soudaine de maintenir une érection. Dans les rues, il se lie d’amitié avec une demoiselle itinérante qui a eu sa mémoire effacée. Celle-ci garde le jeune robot sous son aile et l’aide. Pendant ce temps, la compagnie qui a créés le numéro 964 le cherchent en raison de la nouvelle du fait qu’il ne peut plus avoir de relations sexuelles. Pour ne pas avoir une mauvaise image, le PDG emploie des assassins pour tuer le cyborg défaillant.

Pinocchio 964 est l’équivalent de “The Tale Of Scrotie McBoogerballs” dans l’univers de South Park à celui de l’univers cinématographique de TOUT les films japonais existants. C’est sale, trash, dégelasse, extrême, mauvais, ennuyant, wierd, futuriste, urbain  PIS QU’EST QU’UN FILM COMME CELUI LÀ FOUTAIT DANS LE FOND D’UN TIROIR DANS UN CHALET RECULÉ DANS LE PAYSAGE CANADIEN ????? (Ma tantie m’a dit que ça appartenait a un ancien client, remarquer bien le masculin du nom commun dernier).

Bon, ok, je vais d’abord parler du seul bon côté que m’a fait instruire ce film, son visuel. Parce que si ce film ne m’aurait rien apporté, j’aurais tout simplement dit de ne pas visionner cette véritable perte de temps en format DVD. Tout le long du film, nous suivons Pinocchio dans les quartiers sales, sombres et quasiment défavorisés de Tokyo. C’est trash, mais vraiment VRAIMENT TRASH. Patrick Senécal, désolé mon vieux mais l’environnement de ton livre Aliss a déjà été adaptée en film.

Maintenant, ce qui rend le film dégelasse à voir et ça c’est vraiment dire quelque chose. Je suis un individu qui dans son existence, a visionné A Serbian Film, The Road, The Last House on the Left, Jack and Jill et les quatre courts-métrages de Shrek is Love, Shrek is Life. Pinochio 964 est pire que tous ces films réunis ensembles.
Premièrement, les acteurs sont horribles dans leurs rôles, ils se sur-jouent à fond. En particulier Haji Suzuki dans le rôle du cyborg (un rôle qui lui serra unique dans brève sa carrière d’acteur). Il joue un enfant handicapé dans un corps d’adulte cyborg fait pour fourrer! Sa gardienne arrête pas de dire son nom avec un accent horrible et en claquant des mains et le PDG méchant a toujours la caméra proche de sa face tremblante de colère qui sort en hurlements.
Deuxièmement, il y a une scène qui est avec comme personnage principale la fille qui protège Pinocchio. Ce dernier a eu une « surcharge » et il s’est mis à saigner de la peinture jaune/orange de partout pour ensuite s’enfuir. La fille est tellement stressée qu’elle marche vite dans le métro. On voit que l’actrice qui la joue va mal et qu’elle ne se sent pas bien en respirant si fort de son corps a la peau verdâtre. Je ne sais pas ce qu’elle a pris comme médicament pour tourner cette scène mais elle se met à vomir POUR DE VRAI. En plein métro désert pour tourner ce film trash. Elle vomit du grumeau dans des flaques blanchâtres plusieurs fois et a la dernière, elle se frotte le dos dessus en se tournant elle-même tout en riant. Aussi dégelasse que la scène est, donner un putain d’oscar a cette jeune demoiselle qui a réussie à improviser une scène tournée one-shot tout en ayant de fortes nausées qui lui ont fait sortir les bides. Quand je vous dis que ce film est plus nauséeux que bien des films que j’ai vu dans ma (jusqu’à maintenant) courte vie…

Je ne comprends pas comment on a pu faire Pinocchio 964 en terme de pré-production et je ne veux pas le savoir (God of Egypt juste a déduire un peu, fait plus de sens). Ce film est pareil a du vomit que l’on retrouve dans tous les concerts de Death Metal trash avec leurs audiences de droguées sous l’emprise du cannabis et de l’héroïne. Je ne parle pas de l’effet des drogues avec Pinocchio 964, mais bien de la pile de vomi qui en fut le résultat.