Smiley (2012, Michael J. Gallagher)

''After learning of an urban legend in which a demented serial killer named SMILEY can be summoned through the Internet, mentally fragile Ashley must decide whether she is losing her mind or becoming Smiley's next victim.''

Le trailer ici!

Pour ma part, j'ai été intéressé en voyant le fameux ''Smiley''. Mon intérêt a baissé en visionnant le trailer et maintenant je n'ai plus aucune attente après avoir vu qu'un des scénaristes (avec Michael J. Gallagher) sera le même qui a écrit et réalisé Undead Or Alive: Un des pires films que j'ai vu!

Mes attentes sont hautes pour ce projet de film d'horreur.

J'attends ce film avec énormément d’impatience. Le masque du tueur est terrifiant !
Ça m'étonnerais qu'il sorte en salles, donc j'espère qu'ils ne tarderont pas trop à nous le sortir...

On dirait un film de la compagnie full moon.

def leppard a écrit:

On dirait un film de la compagnie full moon.

Effectivement, la première affiche me fait penser à celle du Shriek de DeCoteau.

Le masque est superbe en tout cas...
Ça donne envie.

Il y a une chanson du groupe québécois Duchess Says dans le film!

Voici ma critique de Smiley, sorti sur DVD à la mi-février.


http://horreur-web.com/smiley.html

Je me souviens que l'affiche du film m'avait frappé et j'avais hâte de le voir....pourtant dès les premieres critiques un peu partout sur le web m'avait completement refroidi. Pas une seule critique est positive, encore pire c'est vraiment un film démolit par les critiques. De lire la tienne fait juste me prouver que j'avais raison de bouder ce film finalement. L'affiche reste très belle par contre...

Le masque du tueur est invitant.

C'est bien la seule qualité de Smiley, malheureusement!

Black Rainbow a écrit:

C'est bien la seule qualité de Smiley, malheureusement!

Je n'ai pas vu le film mais avec cette histoire de chat box relatée dans ta critique, est-ce voir trop loin que d'imaginer le scénario de Smiley assez intelligent pour pouvoir développer différents sous-entendus concernant la place occupée désormais dans notre société par le net?

Gregg a écrit:

Black Rainbow a écrit:

C'est bien la seule qualité de Smiley, malheureusement!

Je n'ai pas vu le film mais avec cette histoire de chat box relatée dans ta critique, est-ce voir trop loin que d'imaginer le scénario de Smiley assez intelligent pour pouvoir développer différents sous-entendus concernant la place occupée désormais dans notre société par le net?

En effet! Mais disons que sa critique sociale est à la hauteur du reste du film..

Black Rainbow a écrit:

En effet! Mais disons que sa critique sociale est à la hauteur du reste du film..

Aïe...parmi les films portant le sceau de 2012, il était avec Stitches et The ABC's Of Death, l'un des derniers qui m'intéressait.

Gregg a écrit:

Black Rainbow a écrit:

En effet! Mais disons que sa critique sociale est à la hauteur du reste du film..

Aïe...parmi les films portant le sceau de 2012, il était avec Stitches et The ABC's Of Death, l'un des derniers qui m'intéressait.

Tu peux tout aussi bien aller en juger par toi-même!

Black Rainbow a écrit:

Gregg a écrit:

Black Rainbow a écrit:

En effet! Mais disons que sa critique sociale est à la hauteur du reste du film..

Aïe...parmi les films portant le sceau de 2012, il était avec Stitches et The ABC's Of Death, l'un des derniers qui m'intéressait.

Tu peux tout aussi bien aller en juger par toi-même!

Tu veux rire un bon coup en lisant une éventuelle bonne appréciation d'un film merdique?

J'ai lu la critique et ça me fait dire juste une chose: En faite smiley ils ont tout miser sur la masque non? XD

"Smiley" ou la chix qui fait le plus de sursauts dans un film d'horreur.

2/5

I did it for the lulz.
I did it for the lulz.
I did it for the lulz.

Avec Smiley, Michael J. Gallagher sort des sentiers battus et propose un slasher peu conventionnel, prouvant ainsi qu'il est possible de faire évoluer un sous-genre souvent considéré comme étriqué.

Et si l'introduction est assez banale pour un slasher, avec une présentation très classique de son personnage principal de jeune et virginale étudiante s'installant en collocation avec une camarade de classe avant d'entrer à l'université, la construction très nuancée du film, laquelle met l'emphase sur un riche développement des protagonistes, impose immédiatement Smiley comme une oeuvre nageant à contre-courant dans ce sous-genre, le slasher donc, qui se traîne une sale réputation d'enfant pauvre du cinéma d'horreur.

En effet, bien plus profond que la majorité de ses congénères, qui livrent une éternelle resucée de ce qui se faisait durant l'âge d'or des années 80, l'héritage de Smiley serait à chercher dans le revival du slasher de la deuxième moitié des années 90 et du tout début de la décennie suivante. Mais oubliez la métalepse narrative d'un Scream, ici c'est bien plus par les thèmes abordés, la confrontation des genres et donc un développement poussé à son paroxysme qu'il justifierait son appartenance.

Ainsi, Michael J. Gallagher, en dépit de son inexpérience du long-métrage, fait montre d'une grande ambition avec Smiley, proposant un film à la psychologie des personnages approfondie (une mention spéciale pour son actrice vedette de Caitlin Gerard, absolument parfaite dans son "double" rôle et interprétant avec une justesse rare autant le personnage d'une étudiante mentalement fragile sombrant peu à peu dans la folie que celui d'une cruche attachante!), à l'humour prononcé (de par les interventions d'un professeur de philosophie assez singulier), ou simplement en explorant un horizon bien plus large qu'à l'accoutumée avec sa critique sociale (avançant notamment un début de réflexion quant à des sujets sérieux comme une remise en question des fondements de l'humanité ou encore internet et le danger qu'il peut représenter).

Alors, s'il est vrai cependant que le tout pourrait paraître lourd à digérer tant certaines séquences cassent quelque peu le rythme et peine à transcender les intentions initiales de l'auteur, c'est aussi à ce prix-là que nous avons droit à une oeuvre plus originale que le slasher surnaturel convenu, et si l'horreur s'efface périodiquement au profit du drame, c'est, comme il le fait à merveille entre premier et second degré, pour convier le meilleur des deux mondes à travers ce film au fort potentiel.

Mais, entre le look de son tueur et des séquences de rêves explicites, Smiley n'en oublie pas pour autant d'être un film d'horreur dont la science du jump scare est définitivement la plus belle arme! Le spectateur est ainsi mis à rude épreuve tant ils sont, notamment les deux premiers, d'une efficacité imparable et ce, même pour l'érudit du cinéma de genre!

Hélas, le final, avec son double revirement terriblement décevant, vient considérablement ternir la bonne impression d'ensemble et amenuiser les efforts fournis jusque-là, d'autant qu'il ne traduit pas à sa juste mesure une oeuvre pourtant de qualité.

3/5.