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 Hide And Go Skriek (1988, Skip Schoolnik)

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X-Files_Arpanet
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X-Files_Arpanet


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MessageSujet: Hide And Go Skriek (1988, Skip Schoolnik)   Hide And Go Skriek (1988, Skip Schoolnik) EmptySam 28 Oct - 3:01

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La Prochaine Victime (Hide & Go Shriek) – 1987


De Skip Schoolnik
Scénario de Michael Kelly
Musique de John Ross
Avec Annette Sinclair, George Thomas, Donna Baltron, Scoot Fults

Jamais vu pareil catastrophe cinématographique ! Pire que L’Exorciste 2 ! Pire que Crocodile ! L’un des plus grands navets de tous les temps…

Hide And Go Skriek (1988, Skip Schoolnik) Laprochainevictime3mr8

Synopsis :
DANS LA LIGNÉE DE HALLOWEEN OU VENDREDI 13, UN FILM TERRIFIANT METTANT AUX PRISES UN TUEUR SADIQUE ET UN GROUPE D’ADOLESCENTS. À RÉSERVER EXCLUSIVEMENT AUX AMATEURS DE FRISSONS, DE SUEURS FROIDES ET D’ANGOISSE.
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La nuit de l’épouvante…
Huit adolescents décident de s’introduire dans un magasin de meubles pour y passer la soirée. La plupart d’entre eux vont vivre leur dernière nuit. L’un après l’autre, ils sont sauvagement assassinés par un psychopathe, qui semble prendre plaisir à les traquer et à les piéger comme du gibier. Qui est-il ? Quels sont ses mobiles ? Qui pourra arrêter l’épouvantable massacre ?


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Surfant outrageusement sur le succès des chapitres Vendredi 13 et des opus Halloween, des scénaristes peu scrupuleux et peu créatifs ont décidé de faire leur propre slasher en reprenant l’essentiel des films d’horreur de l’époque. Prenez donc le pire des épisodes de la saga Vendredi 13, ajoutez-y une réalisation pourrave (image dégueulasse à l’appui, décors jamais éclairés, mise en scène médiocre) et une histoire dont tout le monde se fout, et vous obtenez La Prochaine Victime.
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Réalisation : 0/5

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L’histoire, si vous avez vu au moins un opus de Vendredi 13, vous la connaissez forcément. De jeunes adolescents – d’environ 25 ans… - décident de faire la fête dans le magasin de meubles du père de l’un des leurs. Alors ça baise dans tous les coins jusqu’à ce qu’un tueur les trucide un à un. Au final, quatre survivants, et le tueur est toujours en liberté. En clair, vous venez de perdre 1h25 de votre vie !
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On notera tout de même quelques scènes marrantes qui permettent de digérer la médiocrité du reste du métrage, comme le moment où le tueur danse comme une fille avant de s’éloigner en gémissant.
Histoire : 1/5

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Niveau casting, ça n’a jamais été pire et ça ne le sera jamais. J’étais tenté de mettre « moins 1 » tellement le résultat est mauvais. Si vous imaginez les clichés habituels des séries Z et des vieux slashers, sachez que c’est bien pire dans La Prochaine Victime. Des ados joués par des pseudo acteurs de plus de 20 piges, quatre couples parmi lesquels on distingue : les deux coincés de service, les deux crétins de bas-étage, et quatre autres avec leurs problèmes personnels lourdingues.
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À noter le plus ringard de tous les personnages : le gars qui se trimballe pendant les ¾ du film avec ses lunettes de soleil sur le nez, alors qu’il progresse dans l’obscurité du magasin ! Balèze, fallait y penser !
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Ces huit demeurés viennent de quitter le lycée et s’apprêtent à rentrer à l’université, c’est pour cela qu’ils décident de s’éclater en faisant un cache-cache dans le magasin de meubles (????????????). Petit à petit, le tueur se découvre un peu. D’abord, on a droit à un mec aimant se maquiller comme une femme et portant perpétuellement un chapeau. Puis le tueur développe son penchant pour le travestisme en empruntant les affaires de ses victimes, hommes et femmes, et se faisant passer pour eux. Les meurtres auxquels il nous convie provoquent en nous peu d’intérêt : un des mecs est jeté sur des piquants, un autre se prend un bras de mannequin dans les abdos, une fille est décapitée par un ascenseur (seul bon point des meurtres), une autre est noyée dans un lavabo… Bien sûr, aucun des meurtres n’est à proprement parler montré, on doit se contenter de plans louches et de faux sang pâlichon ici et là.
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Acteurs/Personnages : 0/5

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La musique est typique des plus mauvaises séries Z des années 80. Accords au synthé, vieux bruits tout pourris en guise d’éléments angoissants. À un moment, je me suis surpris à être entraîné par la musique, puis je me suis rendu compte qu’il s’agissait en fait d’une version déguisée du thème de Halloween ! À un autre moment, on a également droit à un avatar du bruitage qui accompagne l’apparition de Jason dans les Vendredi 13, vous savez cette espèce de chuchotement qui fait : « Tutututu tutututu »…
Musique : 0/5

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Si vous êtes las de revoir tout le temps les mêmes épisodes de Vendredi 13 et de Halloween, passez au niveau inférieur avec ce merdique La Prochaine Victime, alias Hide & Go Shriek, jeu de mots pourri entre Hide & Seek (Cache-Cache en français) et Shriek qui signifie pousser un hurlement.

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Note : 1/20
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DieSydney
Définitivement Mort
DieSydney


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MessageSujet: Hide And Go Skriek (1986, Skip Schoolnik)   Hide And Go Skriek (1988, Skip Schoolnik) EmptyVen 13 Oct - 9:37

Hide And Go Skriek (1988, Skip Schoolnik) Hide_and_Go_Shriek_FilmPoster


Après une introduction mystérieuse qui présente un homme, visage caché, préparant son maquillage pour aller voir des prostitué(e)s avant de choisir sa proie et la tuer, HIDE AND GO SHRIEK affiche son titre dans une police qui sent bon les années 80 et fait apparaître une bande d'adolescents « super-dans-le-vent », boucles d'oreilles dinosaures et coupes de cheveux rétro, futures victimes de l'homme travesti. Les jeunes adultes se préparent à la soirée de leurs vies dans le centre commercial du père de l'un d'eux. Sexe, alcool et ailes de poulet seront au programme, le tout pendant une longue partie de cache-cache meurtrière. Jusque là, le postulat simple du slasher des eighties est parfaitement rôdé. Le concept du cache-cache, par exemple, se prête facilement au bodycount et rappelle le petit classique de 1986 WEEK-END DE TERREUR ou LE MONSTRE DU TRAIN. Mais ici, le mystère n'est volontairement pas entretenu sur l'identité du tueur même si un petit doute et quelques fausses pistes planent, se concentrant sur les (premières) relations sexuelles qui ponctuent le cache-cache des personnages en première partie de film puis les travestissements et déguisements du tueur en seconde partie.

La deuxième partie du film est beaucoup plus réussie que la première, justement. Plus rythmée et entraînante, les courses poursuites dans les décors du magasin de meubles marche très bien pour ce genre de film et y faire une partie de cache-cache (« hide and go seek » en anglais, qui explique le jeu de mot du titre) fait son petit effet. Le manège fonctionne avec plusieurs mannequins en plastique qui feront office de jump-scares et parfois de cachette pour le serial-killer, les déplacements labyrinthiques des personnages entre les meubles
Certes, c'est plutôt mal joué dans l'ensemble et certains plans traînent en longueurs, surtout ceux qui montrent les réactions des survivants facent aux cadavres de leurs amis. Le genre est connu sur-utilisé les clichés, notamment dans la caractérisation des personnages souvent un peu bêtes et sans pudeur, le film ne fait pas exception, il exploite sans vergogne la poitrine de ses actrices et les muscles des jeunes hommes. Les revirements pour ceux qui ne se prendront pas au jeu resteront dans la tradition des slashers de la même période. Mais il est intéressant de noter quelques prises de positions comme le sous-texte homosexuel, à la façon d'un FREDDY 2, au détour d'une conversation entre deux personnages masculins, d'un plan « viril ». Le travestissement est un des thème du film, le tueur vole les vêtements des jeunes pour les tromper et imite les comportements, parfois les voix.

Les slashers des années 80 ont souvent puisés dans HALLOWEEN et VENDREDI 13, en utilisant des tueurs indestructibles et inexpressif, poursuivant une héroïne vierge d'un pas impassible et froid. Il est plaisant de voir que HIDE AND GO SKRIEK préfère un méchant vulnérable, fou et inspirant un malaise profond en plus de l'exploiter jusqu'au bout. Sans faire des références à tout va comme ses camarades aiment habituellement le faire, le premier film de SKIP SCHOOLNIK (monteur de HALLOWEEN II) est efficace, il réussit à ne pas sombrer dans le ridicule de quelques situations et offre même quelques effets pratiques gores sympas.

Tourné en seulement trois semaines pour un budget ridicule, sorti directement sur VHS accompagnée d'une version non-censurée avec un plan gore en plus de la scène de l'ascenseur, meilleure scène du film, HIDE AND GO SHRIEK est un petit film divertissant, fun, tombé dans l'oubli certainement à cause de son petit manque d'ambition. Il reste toutefois un choix amusant pour les fans.

Il est amusant de conclure sur la bonne volonté des auteurs du film. L'actrice ANNETTE SINCLAIR, qui n'avait à l'époque jouait que dans un thriller érotique, a maquillé sa propre tête décapitée sur le tournage, le scénariste MICHAEL KELLY fait un caméo et il est évident, cela transpirait à l'image, que les artisans derrière le film avaient  le cœur à la bonne place.
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