Longtemps prisonnière des frère Weinstein et de leur filiale Dimension pictures, Hellraiser revient sous le giron de Disney (Hulu) et avec, elle, un peu de dollars pour offrir un produit filmique plus ambitieux que ces dernières années.
Comme d'hab, les américains ont lissé l'oeuvre et ont absorbé la subversion de deux premiers films britanniques (surtout l'original) pour livrer un produit plus "lisse" sans pour autant tomber dans de l'horreur "friendly". Car les personnages sont caricaturaux au possible et l'héroïne principale (fringuée en punk à chien) est assez insupportable.
Ce défaut d'écriture est en revanche prétexte à des cénobites de toute beauté, effrayants et charismatiques comme rarement. C'est incontestablement LA réussite du long-métrage. Moins profond et thématiquement sans grande saveur au regard de l'écriture de Barker, cet opus a toutefois une belle identité visuelle et en fait un spectacle honnête et bien supérieur aux dernières et nombreuses suites imbuvables de la franchise.
Et vous ? Vous en avez pensé quoi ?