Hurlements V - La Re-Naissance (Howling V - The Rebirth) -
1989 Encore un joli navet qui se prend vraiment au sérieux !
L'histoire :"
Neuf personnes qui ne se connaissent pas, dans un château inhabité depuis près de 500 ans. Leur hôte est un aristocrate, à la fois charmant et inquiétant, qui les a rassemblés là dans un étrange but : découvrir lequel d'entre eux est un loup-garou. D'abord incrédules, mais bloqués au château par une tempête de neige, ils vont apprendre à leur dépens qu'il y a bien parmi eux un monstre terrifiant..."
Et voilà 1h15 élégamment résumées ! Il vous reste maintenant 15 minutes de "surprise" (ah ! quel grand mot !) et de torture (visuelle).
Hurlements 5 est un navet bien grassouillet que nul ne devrait voir :
décors de château en carton, image dégueulasse et grisonnante, acteurs au rabais, neige carbonique en guise de neige réelle, dialogues à dormir dehors, mouvements de caméra inadéquats et très kitsches.
Et si vous espérez voir du loup-garou effrayant, vous pouvez sans soucis vous contenter de regarder la jaquette car le loup-garou n'est jamais aussi bien montré et éclairé que sur celle-ci. En effet, les seuls machins censés être des loups-garous sont des énormes boules de poil en permanence cachées par la pénombre, dont les seuls attraits que l'on peut apercevoir sont des griffes vernies en noir et des dents en plastique !
Pour ce qui est des meurtres, ahaha, comme c'est comique : c'est pas compliqué, à chaque fois qu'un loup-garou apparaît ou qu'un meurtre est commis, l'écran passe systématiquement sur un fond noir. À chaque fois, on y a le droit et ça en devient lassant !
Le développement de l'histoire sent bien le nanard ridicule : au Moyen-Âge, toute une lignée de chevaliers massacre leurs proches avant de s'entretuer, afin de mettre un terme à une espèce de "malédiction génétique" qui fait que l'un d'entre eux se transforme en loup-garou. Mais alors que le dernier chevalier se suicide, cet abruti se rend compte qu'il a oublié de tuer un bébé. Du coup, ces imbéciles meurent en vain. Et 500 ans plus tard, les descendants directs du bébé sont rassemblés au château pour identifier qui est le loup-garou et l'exterminer.
Mais vu qu'ils sont tous plus cons qu'un balais, ils décident bien entendu de tous se séparer pour trouver... pour trouver quoi ? Ben on le saura jamais, ils le précisent pas dans le film. De ce fait, tout le monde se fait tuer sauf deux personnes dont l'un est un loup-garou mais le survivant n'en sait rien. Et voilà, vous avez le final du film : la personne loup-garou fait un sourire en coin à la caméra tandis qu'elle serre dans ses bras le dernier survivant.
Pfiou, là vous êtes totalement épuisés par tant de nullités inbouffables !
Mis à part le décor en carton, c'est surtout le jeu des acteurs qui fait pitié. Mais d'où peuvent-ils sortir ? On n'a jamais vu ça ! Chacun attend que l'autre ait terminé sa phrase pour ajouter son mot, et ce sans aucune intonation ni jeu de scène. Alors, avec la VF en plus, le résultat sent vraiment les égoûts !
J'allais presque oublier les jolis meurtres que nous offre
Hurlements 5 : mis à part le fait que l'on ne voit jamais rien, on a en plus le droit à des maquillages dignes des pires séries Z imaginables ! En clair, le maquillage se limite à quelques traînées de ketchup sur le corps des acteurs que l'on peut voir encore remuer alors qu'ils sont censés être raide morts.
Et dire qu'en 1989, on avait déjà droit à des meurtres à la Freddy, à la Jason, à la Myers, à la Leatherface, et j'en passe...
Un bon point tout de même qui revient à la musique victorienne et épique de ce film, mais qui fait véritablement tache avec les images et le contenu de
Hurlements 5. Surtout que les mecs de la post-production se sont amusés à nous en mettre une couche après chaque meurtre, ce qui rend la situation risible et ringarde.
Si vous voulez perdre 1h30 de votre vie et vous ennuyer devant LE nanard de la fin des années 80, alors foncez voir
Hurlements 5 car vous ne risquez pas d'être déçus : 100% Navet garanti !!!
Note : 2.5/20