Les Deux orphelines vampires (1997, Jean Rollin)

LES DEUX ORPHELINES VAMPIRES

de Jean Rollin 1997

Avec Alexandra Picc(Louise), Isabelle Teboul (Henriette),Bernard Charnacé (Docteur Dennary), Nathalie Perey,Anne Duguel et Brigitte Lahaie.



Pensionnaires de l'Orphelinat religieux des Glycines, Henriette et
Louise sont de ravissantes aveugles qui se prennent pour des
réincarnations de déesses aztèques. Le gentil docteur Dannery les adopte en ignorant que
Louisette et Henriette  le soir venu, leur cécité disparaît au profit
d'une soif démesurée... de sang.




Jean Rollin revient a ses premiers amours le film de vampires féminins. Mais ici bien qu'il s'agisse une oeuvre dans la plus pure des traditions du réalisateur, un élément important manque cruellement : la poésie.
Une des marques de fabrique de ce réalisateur fait cruellement défaut dans ce métrage et cela pourtant n'influe en rien sur le rythme du film qui reste désespérément plat.



Pourtant les personnages et l'intrigue sont trés classiques, la nudité habituelle bien présente mais paradoxalement on a l'impression
que ce n'est pas vraiment un film de Jean Rollin.
Malgrés une idée au départ plutot originale (des vampires aveugles retrouvant la vue la nuit tombée) et les rencontres qui se voudraient insolites, (la femme louve, la femme chauve souris ou la goule), perdent
également toute intéret, car elles débarquent dans l'intrigue de facon plus qu'incongrue.





Ce film est incroyablement plat et monotone ne réussissant jamais a nous faire émerger de la torpeur ambiante.
Malgrès la présence de Brigitte Lahaie, qui ne survivra pas très longtemps d'ailleurs, tout est profondément ennuyeux.
Les acteurs toujours aussi désespérants n'arrivent meme pas a nous arracher le moindre sourire malgrès leurs répliques bien mal récitées.
Seul les effets spéciaux plutot réussis sont a sauver de ce naufrage cinématographique. On le regrette presque...



Non vraiment ce film qui marquait le retour de Jean Rollin, après un sejour dans l'univers du porno, vers le genre qui avait fait sa réputation est un échec sur toute la ligne.

A éviter pour ne pas porter un jugement trop négatif sur ce réalisateur a bout de souffle....

L'un des rares films de Jean Rollin que j'aie vu ... J'aime beaucoup la scène du cimetière et ses dialogues savoureux, quand deux personnages sortis de nulle part s'exclament :

" Oh regarde, des fausses aveugles !
— Il faut absolument les détruire ! "

Comme si c'était la chose la plus naturelle au monde...