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 Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)

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JackieBoy
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celticxoan
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celticxoan
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MessageSujet: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyVen 23 Mar - 21:34

LA GALAXIE DE LA TERREUR

de Bruce D. Clark 1981


avec Edward Albert, Erin Moran,, Zalman King, Robert Englund, Sid Haig.



Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Galaxiedelaterreurol8

Suite à la disparition d'un équipage, un vaisseau de sauvetage est envoyé sur la planète Morganthus.
Arrivé sur place, après un atterrissage mouvementé, l'équipage découvre le vaisseau ou ne reste plus que des cadavres.
Mais curieusement, le vaisseau de sauvetage ne peut plus repartir car une mystérieuse pyramide brouille tous leurs équipements.
Les membres de l'équipage décident de partir explorer le monument étrange mais ils se font assassinerles uns après les autres, de facon mystérieuse et sanglante....

Que cache donc la pyramide et parviendront-ils a repartir de cette planète hostile ???



Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Erin04qb2




Réalisé par Bruce D. Clark, produit par Roger Corman, interprété par Erin Moran (la soeur de Richie dans Happy Days), Robert Englund (Freddy) et Sid Haig (Devils Rejects), ce film sent bon la petite série B a faible budget. Effectivement c'est bien le cas....



Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Galaxyofterror003uq4


Evidemment ce film s'approprie l'idée de départ du mythique ALIEN de Ridley Scott, mais plutot que de nous pondre un vulgaire plagiat, il réussi a etre original, voir inventif dans les meurtres et le déroulement plus que surprenant de son intrigue !

Malgré une introduction complètement ratée et trés mal filmée, le métrage enchaine les scènes agréablement jusqu'à l'étonnant dénouement final.


Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Xgalaxiedelaterreurmbw0

Si la mise en scène est tout juste correcte et l'interprétation assez anecdotique, les effets visuels s'avèrent souvent surprenants et, malgré le budget serré de cette production Corman, plutot réussis dans l'ensemble.

De plus le réalisateur, chapeauté par son trop directif producteur, réussi de facon innatendue à construire un film avec une esthétique propre.



Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Galaxy1lq2



Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Galaxy4tq6



A mesure que l'histoire avance, on comprends que la progression de l'intrigue tient en deux questions :

1/ Qu'est donc la pyramide géante ?

2/ Comment vont mourir les membres de l'équipage



Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Galaxieterreur1kw4Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Xgalaxiedelaterreurmmqz1


Et ce film répond a nos deux questions sans trop nous décevoir bien que la fin " métaphysique" vient gâcher un tout petit peu le plaisir.

Mais la ou le film fait fort concerne les meurtres perpétrés par les "choses" vivant sur cette planète : on notera entre-autre, la solution bien gore trouvée par l'un des membres de l'équipe lorsqu'un morceau de cristal rampe sous la peau de son bras et qu'il doit stopper cette progresion et la scène totalement hallucinante où une jeune femme se fait lubrifier/violer/tuer par une sorte d'asticot qui grandit a vue d'oeil pour perpétrer son immonde méfait !!!



Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Galaxyofterror04ce1



Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Galaxyofterror004bj5

Au final,si on n'est pas trop exigeant vis-a-vis de ce genre de production, LA GALAXIE DE LA TERREUR, malgré son minuscule budget et son postulat de départ "Alienesque" réussit a retenir notre attention en faisant preuve d'originalité et par ses meurtres dans l'ensemble, assez inventifs.

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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyJeu 19 Aoû - 15:05

La critique de mon collègue Robert Parent a été publiée la semaine dernière.

http://www.horreur-web.com/galaxyofterror.html

Je suis totallement d'accord avec son opinion. Je m'attendais à m'éclater plus devant cette oeuvre qui bénificie d'un suivi culte. Sans dire que je me suis emmerdé, j'ai été déçu.

Le Blu-ray est de grande qualité par contre. Le documentaire vaut l'achat à lui seul!

Un 2/5 pour moi aussi.

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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyDim 18 Sep - 9:05

Galaxy of Terror de Bruce D. Clark - 2,5/5

Rien de grandiose, dans ce film culte! J’ai bien aimé la trame sonore. Les attaques sont sympas. La scène du viol, par l’espèce de grosse larve, est tout simplement mémorable. Et, ça été très plaisant, de retrouver Robert Englund et Sid Haig dans cette production.
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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyDim 18 Sep - 9:36

Jackieboy, si t'apprécie le style, je te conseille Forbidden World. Le Blu-ray et le DVD sont sortis en même temps.

http://www.horreur-web.com/forbiddenworld.html

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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyDim 18 Sep - 11:14

Je l'ai vu! Ma critique est dans le topic Dernier film vu. Je l'ai davantage apprécié, que Galaxy of Terror.
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Pazuzu
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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyDim 6 Aoû - 14:55

Si les effets spéciaux et les décors sont à un niveau acceptable, l'interprétation laisse à désirer et le scénario est complètement inconsistant, sans queue ni tête. Une pâle imitation d'Alien pas du tout convaincante. Même Starcrash se révèle bien plus passionnant.
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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyDim 20 Aoû - 15:23

Citation :
Même Starcrash se révèle bien plus passionnant.
N'éxagérons rien !
Les deux films n'ont d'une part pas grand chose à voir tant "Star crash" se veut une copie transalpine de "La guerre des étoiles" tandis que "La galaxie de la terreur" est un ersatz évident du "Alien, le huitième passager" de Scott. Alors non, le film de Bruce Clarck ne vole pas bien haut (un comble pour un suspense spatial) mais il porpose un spectacle adulte qui possède son lot de séquences réussies. Les effets visuels sont réussis (un tout jeune James Cameron y participa), l'histoire s'oriente finalement plus du côté de "Planète interdite" avec des ramifications autrement plus ésotériques (et donc surréalistes) que dans "Alien" (qui lui-même s'inspire très fortement de "It, the terror from beyond space", série B de 58). J'avais écrit un article sur le film dans le hors-série de Cinétrange, intitulé "Nos années quatre-vingt'". Malheureusement, le livre est aujourd'hui épuisé mais des rumeurs de réimpressions courent toujours. Si ça intéresse quelqu'un, je peux toujours lui transmettre le texte original (ou je le publierai ici, à la rigueur, dans sa version "brute".
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Gregg
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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyLun 21 Aoû - 4:19

crazy babysitter a écrit:
ou je le publierai ici, à la rigueur, dans sa version "brute".


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crazy babysitter
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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyLun 21 Aoû - 14:39

Bonsoir.
Voici le texte original, écrit si mes souvenirs sont bons à la fin 2009 ou au début 2010. Désolée, c'est un peu long.
Bonne lecture.

***********************

LA GALAXIE DE LA TERREUR, de Bruce Clark.

Un vaisseau spatial atterrit sur une planète inconnue à la surface inhospitalière et de nature hostile. Ca vous rappelle quelque chose ? Un certain film sorti en 1979 et qui accouchera de trois suites officielles, deux spin-offs et un nombre incalculable de produits dérivés dont l’affiche originale représentait une espèce de gros œuf d’origine extra-terrestre duquel émanait une lumière verdâtre qui n’augurait rien de bon.
Oui, il s’agit bien de Alien de Ridley Scott, succès international du cinéma de science-fiction horrifique et véritable fer de lance d’un nouveau genre culturel apparu à sa suite et baptisé en son nom, l’Alien-Like, autrement dit le Comme Alien.

Des films, bandes dessinées, romans et jeux vidéos mettant en scène un équipage de navette aux prises avec une entité inconnue le plus souvent agressive ont rapidement fait leur apparition, surfant alors tout au moins au début des années quatre-vingt sur la vague du scénario de Dan O’Bannon et Ronald Shusset, dans lequel, justement, un groupe d’ouvriers de l’espace devait faire face à une menace monstrueuse ramenée à bord suite à un détour sur Acheron, alias LV4-26, planète recelant bon nombre de secrets risquant de mettre en danger l’espèce humaine.

Ainsi vit-on toute une lignée de copies plus ou moins réussies dans lesquelles des créatures baveuses traquaient de charmants officiers de bord ou des costauds surarmés mais dépassés par les événements dans des couloirs sombres et autres coursives sinueuses d’un engin gigantesque naviguant vers la terreur.
De terreur, il en est donc question dans La galaxie de la terreur, l’un des tous premiers fleurons du Alien-Like, réalisé en 1981 par Bruce Clark, un autodidacte monteur, metteur en scène et scénariste à qui l’ont devait déjà en 1973 un petit film de blacksploitation sur les coulisses de la boxe clandestine, BJ Hammer , où s’illustraient les impressionnants Fred Williamson et William Smith, deux habitués de la série B à tronches de salopards charismatiques.

La galaxie de la terreur est une commande de Roger Corman, via son studio de production New World Pictures, Ce chantre célébrissime du cinéma à petit budget et de l’opportunisme n’attendra pas qu’on vienne le devancer et s’attaque alors très rapidement à l’après-Alien car les très généreuses rentrées d’argent dont a pu bénéficier la Twentieth Century Fox grâce à la société productrice du film de Scott et dirigée par David Giler et l’illustre Walter Hill (qui présentait sur les écrans son chef d’œuvre Les guerriers de la nuit , la même année), Brandywine,  lui auront mis l’eau à la bouche.

C’est donc à peine un an et demi après la sortie d’Alien que  La galaxie de la terreur est tournée et bouclée dans de rapides délais, dans un studio de Los Angeles (oui, c’était bien avant la grande délocalisation vers Vancouver ou la Roumanie) par une équipe technique habituée des productions du mogul pingre Corman. Beaucoup de personnes devenues par la suite célèbres et reconnues à différents niveaux ont participé à l’élaboration et à la conception du film et l’on doit reconnaître à l’ancien réalisateur de La petite boutique des horreurs d’avoir régulièrement su dénicher de nombreux talents et d’avoir ainsi pu lancer leur carrière.

D’abord baptisé Mindwarp : an infinity of terror  puis Planet of horrors (titre qu’il aura conservé dans certains pays), le film de Bruce Clark devient Galaxy of terror (dont il est important de noter l’effort de traduction qui a été fait à l’occasion de la sortie en France du film, au début de l’été 1982) dans la majeure partir du globe.

Le casting, essentiellement composé de comédiens rompus à l’art du cachet modeste et du cinéma d’exploitation de drive-in, est très intéressant puisqu’il permet de retrouver les têtes connues de Sid Haig , un acteur de seconde zone du cinéma d'exploitation remis dernièrement au goût du jour par Quentin Tarantino ou Rob Zombie, Ray Walston , acteur vieillissant assez emblématique du second rôle dans le cinéma américain et qui s’est illustré dans des classiques comme L’arnaque ou Popeye avant de devenir le juge au grand cœur de la série dramatique  Picket Fences (soit La ville du grand secret à la télévision française) avec Tom Skerritt (tiens donc, le capitaine Dallas de Alien ! Ça nous fait déjà un degré de séparation !).

Grace Zabriskie, actrice au visage étonnant et habituée de la filmographie de David Lynch interprète le pilote du vaisseau Romulus et chez les comédiens les plus jeunes, on retrouve Edward Albert , un moustachu dont on ne se souvient jamais du nom mais que les amateurs de cinéma de série B auront vu, jouant souvent des rôles de méchants, dans le sous-wargames sympathique et enlevé Terminal Entry ou Fist Fighter, une histoire de vengeance et de bagarre dans laquelle on pouvait également revoir le comédien de Mannix, Mike Connors.

Erin Moran, la petite sœur de Ritchie Cunnighman dans la série Happy Days et Taaffee O'Connell, qu’on reverra dénudée dans d’autres productions Corman des années 80 dont le mémorable Caged Fury de Cirio Santiago, seront les atouts charme de La galaxie de la terreur.
Enfin, deux noms que le milieu du cinéma aura retenus par la suite : Zalman King d’abord, qu’on avait déjà pu admirer dans le méconnu et intéressant Rayon bleu de Jeff Lieberman (La nuit des vers géants, Au service de Satan) , piètre comédien devenu riche grâce à l’érotisme.
En effet, King , par la suite, abandonna sa carrière d’acteur pour se consacrer à l’écriture, la production et la réalisation d’œuvrettes gentiment coquines comme A fleur de peau ou la série diffusée sur la chaîne américaine câblée HBO The red shoes diaries.
Enfin, un tout jeune Robert Englund, déjà vu dans Le crocodile de la mort de Tobe Hooper (qu’il aurait terminé derrière la caméra après le départ du réalisateur de Massacre à la tronçonneuse, pour la petite histoire) mais alors pas encore passé à la postérité pour ses rôles de gentil extra-terrestre amoureux dans la série de Keneth Johnson V ou surtout du croquemitaine des rêves Freddy Krueger, interprète dans La galaxie de la terreur le soldat Ranger.

Cette petite troupe se verra confiée les rôles d’un équipage de secours partis à bord du Romulus en direction de la planète Morganthus où un signal de détresse émis par le vaisseau Remus (habile incursion de la mythologie romaine dans le nom des deux engins stellaires), qui s’y serait écrasé. Sur place, ils constateront avec effroi que quelque chose, qui s’est déjà « occupée » des membres du Remus, n’a pas l’intention de les laisser repartir.

Il convient ici de signaler que, tout Alien-Like qu’il soit, La galaxie de la la terreur a pour principale qualité de ne pas copier son script à la virgule près sur celui de son prédécesseur.
Déjà, Alien propose un univers de science-fiction bien plus réaliste que celui du film de Clark.
Chez Scott, il est aisé d’imaginer un futur à base de consortiums tout puissants,de voyages dans l’espace à bord de vaisseaux à la technologie hypra-développée mais il n’y a pas de place pour la fantaisie la plus débridée tandis que dans La galaxie de la terreur, le scénariste laisse libre cours à son imagination, introduisant un personnage de Planet Master au visage représenté par une lueur rouge constante et qui ne semble rien avoir d’humain, à contrario des dirigeants au costume impeccable comme le Van Lewen de Aliens par exemple.

Ici, le chef qui ordonne aux membres du Romulus de porter secours à la navette en danger sur Morganthus est un être définitivement surnaturel, ce qui donne un touche plus volontiers, même si très légère, orientée Space Opera au film de Bruce Clark, touche renforcée par le nom des personnages qui, à l’exception de Ranger (Robert Englund) ont tous des consonances non-americanisées comme Cabren, Alluma, Kore, Damela, Trantor, Qhood ou encore Baelon. Des noms plus proches de ceux qu’on pourrait trouver dans les délires d’un jeu de rôles d’heroïc fantasy que dans un film de science-fiction et d’épouvante se voulant proche d’Alien. Alluma par ailleurs possède des dons de médium, un pouvoir dont aucun des occupants du Nostromo ne semble détenteur.

Ainsi La galaxie de la terreur, même si cela ne fait aucun doute que sa conception soit liée à une tentative de s’accrocher aux basques du film du réalisateur des Duellistes, se dédouane par bien des aspects de cette pesante filiation.

Ici, pas d’androïdes se faisant passer pour des humains ni de monstre protéiforme provoquant sa croissance dans le ventre d’un hôte ni de chaton roux à sauver. Dans cette production New World, les monstres ne sont autre que les incarnations des peurs des membres du Romulus, peurs qui prennent vie et attaquent le petit groupe de sauveteurs.

La galaxie de la terreur s’oriente bien plus vers l’idée d’un classique de la science-fiction des années cinquante, le cultissime Planète interdite de Fred Wilcox dans lequel Ann Francis et le débutant Leslie Nielsen se retrouvaient confrontés à une entité se nourrissant de leurs frayeurs. Hommage ou plagiat ? Un peu des deux probablement même si l’intensité et la crudité de certaines scènes de La galaxie…lui permettent de s’éloigner du très sage Planète interdite.

Il est par contre très intéressant de constater que, vingt-cinq ans après sa sortie, le film de Bruce Clark ait pu être la source d’inspiration de l’épatant Event Horizon le vaisseau de l’au-delà, du très sympathique Paul WS Anderson qui entretient de très nombreuses similitudes avec le film qui nous intéresse dans ses pages, même dans le costume que portent Lawrence Fishburne et les autres comédiens, étrangement similaires à ceux des membres du Romulus.
Il serai douteux de penser que tout ceci ne soit pas intentionnel et permet alors de boucler une boucle de l’inspiration, Alien inspirant La galaxie de la terreur qui lui-même inspirera Event Horizon.
Néanmoins, pas de diables ni d’enfer niché dans un trou noir dans Galaxy of terror, mais des monstres psychiques qui rendent marteaux Cabren, Trentor et leurs collègues. Monstres conçus entre autres par Kenny Myers, qui s’occupera quelques années plus tard des zombies humoristiques du Retour des morts vivants 2, et par Alec Gillis, qui restera dans le genre puisqu’il créera avec son ami et associé Tom Woodruff l’Alien dérivé du chien (ou de la vache dans sa version alternative) du troisième film de la saga, réalisé par David Fincher en 1992.

Mais, sans vouloir complètement l’accabler, il est tout de même nécessaire de signaler que , visuellement, La galaxie de la terreur et Alien entretiennent de nombreuses similitudes.
L’ouverture du film de Bruce Clark présente la surface de Morganthus, une planète où semble régner l’obscurité et dont la surface s’apparente totalement à celle de LV4-26. Montagnes noires, cornes de roches gigantesques, brouillard et silence de mort…tout concourt à ce que la ressemblance soit évidente et volontaire ce dont on ne peut pas réellement blâmer La galaxie tant l’aspect visuel mis en place dans le film de Ridley Scott était exceptionnel.

Mais les points communs ne s’arrêtent pas là puisque les deux vaisseaux,le Remus et le Romulus, ressemblent vu de l’intérieur aux longs couloirs et salles de pauses du Nostromo. Tuyaux et circuits électriques apparents, luminosité défaillante rendant la visibilité parfois délicates, absence de réelle clarté…pas de doute, le concepteur des décors s’est inspiré de l’œuvre de Hans Rudi Giger, l’immense peintre et sculpteur suisse qui avait collaboré étroitement à l’univers technique de Alien.

Une fois encore, la séparation entre La galaxie de la terreur et la saga initiée par O’Bannon et Shusset est fine et se recoupe car le production designer de la série B de Roger Corman n’est autre qu’un de ses protégés et qui deviendra l’un des plus importants réalisateurs en activité, James Cameron lui-même !  

Le futur réalisateur de Aliens le retour construit ainsi les bases de décors qu’il mettra à nouveau en pratique sur la suite des aventures de Ripley et les scènes d’extérieur de Aliens font farouchement penser à celles de La galaxie de la terreur. Pour information, il faut simplement noter qu’un tout jeune Bill Paxton a participé à la charpente des décors et qui deviendra un grand ami de Cameron, ce dernier le faisant participer à bon nombre de ses projets.

Mais les similitudes continuent au niveau des personnages également dans lesquels on retrouve des traits équivalents. Ainsi, Cabren et Alluma entretiennent une liaison, tout comme il était subrepticement question entre le capitaine Dallas et le lieutenant Ripley dans Alien.
Il y a aussi un traître à bord, dont l’identité et les desseins ne seront découverts qu’à la fin. Clark emprunte aussi , outre l’aspect de science-fiction fantaisiste dont il était fait mention précédemment, à l’univers de La guerre des étoiles, au moins au niveau de la propulsion en hyper-espace  qu’utilise le Romulus pour atteindre Morganthus et aussi des effets sonores puisque le bruit de lasers des armes de nos héros ont la même tonalité que ceux conçus par Ben Burtt pour la première trilogie de George Lucas.

Mais les rapports étroits avec Star Wars s’arrêtent là, puisque La galaxie demeure éloigné de cette saga et, dans son script et son déroulement , revient très vite vers Alien, allant jusqu’à emprunter la découverte par les sauveteurs d’une immense pyramide d’où semble émaner la puissante force obscure qui s’attaque à eux, réminiscence du vaisseau extra-terrestre crashé sur LV4-26 et dont l’immense cadavre du pilote était inspecté par Ripley et Kane.

Tout comme Scott, Bruce Clark essayera d’instaurer une ambiance, un climat inquiétant à son film sauf qu’il n'y parvient la plupart du temps pas à cause d’interminables scènes dites de "couloirs" sensées refléter la progression très lente des personnages vers leur funeste destin.
Ainsi, La galaxie de la terreur s’éloigne de la science-fiction et rejoint les terres de l’horreur et des clichés qu’elles peuvent contenir avec tout ce qu’il faut de palabres inutiles entre membres d’équipages tentant de comprendre ce qui leur arrive, de disputes plus ou moins violentes entres ceux qui veulent jouer les chefs et ceux qui s’y opposent, ceux qui craquent et les autres qui restent forts face à la menace de l’inconnu, suivant le schéma du slasher basique dans lequel le bois et la colonie de vacances laisserait la place à une planète hantée, créatures dégoulinantes se substituant au tueur masqué mais l’esprit demeurant néanmoins le même.

Comme conscient que son film sera loin d’obtenir les mêmes éloges critiques et publiques qu’Alien, Bruce Clark décide alors de modifier une scène afin de provoquer une vraie réaction chez les spectateurs et peut—être même un buzz autour du film.
Ce qu’il réussira d’une certaine manière car s’il y a bien une séquence que beaucoup auront retenu au fil des ans de La galaxie de la terreur, c’est celle du viol de Danella par une espèce de chenille mutante, baveuse et monstrueuse.
Intervenant en milieu de long-métrage, ce passage finalement plutôt court sera coupé de nombreuses versions du film dans certains pays plus à cheval sur la censure , estimant que le viol d’une jeune femme par un monstre extra-terrestre n’était pas indispensable et pouvait choquer. Certes, l’intention et l’idéologie de cette scène est choquante, mais pas sa mise en images. Taaffee O'Connel est effectivement attaquée par la grosse chenille perverse mais cela ne dure en tout et pour tout qu’une seule bonne minute à l’écran, minute durant laquelle la pauvre actrice, qui déclarera plus tard que ce qui la dérangeait le plus n ‘était pas de jouer nue mais d’être recouverte d’un liquide gluant et très désagréable car très froid au contact de la peau, est malmenée par un insecte géant en latex pas très bien fichu.
Mais , et même si nos sensibilités sont différentes, il faut constater que tout ceci n’a rien de terriblement choquant ni perturbant, l’improbabilité de voir une charmante jeune femme blonde se faire déflorer par une chenille géante de l’espace l’emportant sur le coté potentiellement malsain de la visualisation de la séquence.

Il serait par contre intéressant de se demander si ce viol du troisième type n’aurait pas inspiré tout une imagerie de l’animation et du manga japonais, friande de tentacules s’en prenant à des pauvres victimes féminines sans défense. La galaxie de la terreur aurait-il eu un impact sur toute une culture ?

En tout cas, ce moment un peu incongru et dégoûtant du film lui aura permis d’asseoir une petite réputation dans le milieu de la série B puisque, à cause de ses démêlées avec la censure et de ce fameux buzz donc, il aura suscité l’intérêt et la curiosité de nombreux cinéphiles ou amateurs qui se seront déplacés voir le film principalement pour cette séquence de pure d’exploitation nettement plus osée que la petite culotte de Sigourney Weaver !

Le relatif succès mondial de La galaxie de la terreur et sa vraie notoriété auront prouvé que Corman avait eu du flair.
Même si la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, à cause d’une cruelle absence de rythme, de comédiens parfois défaillants (Sid Haig et Zalman King en tête, très mauvais), d’inspirations parfois trop évidentes (le monstre qui attaque Baelon notamment et dont le crâne ressemble un peu trop à celui du xénomorphe de Giger) et d’un script qui s’oublie parfois en chemin, se terminant sur un twist dont il serait présomptueux et mensonger de vanter la qualité et bâclant honteusement ses deux dernières minutes, allant même jusqu’à oublier l’un des personnages dont nous ne connaîtrons jamais le destin, il faut reconnaître à Bruce Clark et à son équipe que leur travail est très convenable, faisant alors de La galaxie de la terreur l’un des standards du Alien-like, au même titre peut-être que l’excellent et lui aussi sous-estimé Créature de William Malone, avec un Klaus Kinski au meilleur de sa forme.

Car même s’il est loin d’être parfait, La galaxie de la terreur contient de bonnes choses. Déjà, la réalisation n’est pas amatrice et les décors extérieurs sont beaux. Ensuite, certaines idées du script restent originales dans tout ce maelstrom de plagiat et d’inspiration plus que douteuse (à ce sujet, la mort d'un des personnages est plutôt inattendue) et surtout, ce film, véritable bouillon de culture de talents, aura permis à de nombreuses personnes de s’y faire les dents et de devenir par la suite des personnalités importantes du cinéma ou plus simplement de très honnêtes artisans de la série B à laquelle ils seront restés attachés.

Comme Peter Manoogian , futur complice du rival de Corman, Charles Band, fondateur de la société Empire Pictures distributrice des Re-animator, From Beyond, Ghoulies et autres films à petit budget motivés.
Un tout jeune David De Coteau, alors âgé de vingt ans, faisait ses premières armes en tant qu’assistant de production sur La galaxie de la terreur et on retrouve à des fonctions diverses des gens comme Aaron Lipsdadt, Don Opper et Rupert Harvey (partis chez New Line un peu plus tard), Kenny Meyers, Alec Gillis et Chistopher Biggs aux maquillages, Rick Stratton, Tony Randell  et les frères Skotack en charge des effets spéciaux et bien sûr l’indétrônable Jim Cameron qui deviendra l’un des réalisateurs les plus populaires et respectés du septième art.

Quelques mois plus tard sera distribué le film Mutant, Forbidden World aux Etats-Unis, pensé comme une suite à La galaxie de la terreur bien qu’ils n’entretiennent finalement que peux de rapports, le sujet de ce film réalisé par Allan Hollzman se rapprochant bien plus d’Alien puisqu’il est cette fois-ci question d’un monstre génétiquement conçu qui s’attaque aux membres d’un laboratoire situé sur une planète éloignée.
Toujours produit par New World, Mutant joue les mêmes cartes que son frère illégitime , à savoir le gore, les monstres, l’ambiance inspirée par Ridley Scott et un peu de nudité vraiment gratuite mais sa notoriété demeurera bien en deçà de celle du film d’exploitation spatiale de Bruce Clark.

Exploitation. C’est probablement le terme qui définit le mieux La galaxie de la terreur dont la principale existence se justifie surtout à l’envie de Roger Corman, amoureux transi du dollar, de récupérer de l’argent facilement en s’attaquant comme il l’a fait tout au long de sa carrière à des succès assurés afin d’en tirer de gros billets verts.
Même l’affiche internationale du film, sur laquelle une jeune femme dévêtue est attaquée par une bête de l’espace, fait ouvertement référence à tout un pan de cinéma populaire , celui des drive-in et des salles de secondes zones dans lesquelles les pellicules parfois les plus déviantes et abîmées étaient projetées , où les films se piquaient des idées car finalement, c’était de bonne guerre.

Souvent longuet, parfois bancal mais possédant un charme suranné qu’on peut qualifier de kitsch même si l’emploi de ce terme est hélas galvaudé dans certains cas, ce petit film sans prétentions , définitivement ancré dans son époque, fait partie malgré tout des séries B dont on parle encore aujourd’hui et même si sa reconnaissance n’est pas la même que celle des Hidden ou Reanimator, il n’en demeure pas moins un film d’horreur solide typique des années quatre-vingt, un film fait pour le fric mais qui dans son genre n’est pas un freak qui supporte le poids des ans.

Figure de proue des Alien-Like, La galaxie de la terreur est un petit moment de cinéma sympathique qui aura lui-même d’évidentes répercussions, petite source d’inspiration aux travers d’autres médias (une fois encore, le Hantaï à tentacules et Event horizon lui doivent beaucoup).
Aux confins de l’univers infini des productions bis des années Reagan, La galaxie de la terreur aura réussi le pari de ne jamais devenir La galaxie de l’atterrant. Rien que pour ça et s’il manque à votre palmarès culte des eighties, regardez-le et dites vous que cette toute petite entreprise aura fait naître de bien plus grandes structures par le simple)le fait de son existence. Vous pourrez vous en moquer ou trouver que le Némésis du lieutenant Ellen Ripley lui est certainement plus prestigieux que les chenilles baveuses ou au contraire y trouver un vrai plaisir dont vous pourriez avoir quelque honte mais rassurez-vous…dans l’espace, personne ne vous entendra l’aimez.

****************

On peut retrouver cet article et plein d'autres écrits par des auteurs bien plus talentueux dans le recueil "Nos années 80, volume 1", de Cinétrange.
Cinétrange
L'ouvrage, ainsi que son second volume, sont épuisés mais il est possible qu'ils soient réédités un jour, qui sait ?
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Gregg
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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyJeu 24 Aoû - 6:21

crazy babysitter a écrit:
LA GALAXIE DE LA TERREUR, de Bruce Clark.

Un vaisseau spatial atterrit sur une planète inconnue à la surface inhospitalière et de nature hostile. Ca vous rappelle quelque chose ? Un certain film sorti en 1979 et qui accouchera de trois suites officielles, deux spin-offs et un nombre incalculable de produits dérivés dont l’affiche originale représentait une espèce de gros œuf d’origine extra-terrestre duquel émanait une lumière verdâtre qui n’augurait rien de bon.
Oui, il s’agit bien de Alien de Ridley Scott, succès international du cinéma de science-fiction horrifique et véritable fer de lance d’un nouveau genre culturel apparu à sa suite et baptisé en son nom, l’Alien-Like, autrement dit le Comme Alien.

...



Complet sur la chose qu'est Galaxy Of Terror mais aussi bourré de références, le texte est finalement bien plus intéressant que le film lui-même! Smile
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Pazuzu
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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptyVen 1 Sep - 12:39

J'ai revu ce film récemment (je le fais de plus en plus avec des films que j'ai peu apprécié) et finalement, je le reconnais, je l'ai jugé plutôt sévèrement. Mais en fait, je l'avais vu sur le Net, en streaming, et par petits morceaux et donc j'ai vite décroché. En fait, je n'avais pas compris le final.

Maintenant que je l'ai revu, je trouve que c'est un film assez réussi et plaisant à voir même si, faut l'avouer, il a quand même beaucoup plus vieilli que Alien.
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Androstaub
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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) EmptySam 2 Sep - 18:43

Que voulez-vous ajouter après le pavé de crazy babysitter ?.... Tout est dit, il n'y a plus qu'à fermer le topic ! lol! Un long texte vraiment passionnant ! drunken
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MessageSujet: Re: Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark)   Galaxy Of Terror (1981, Bruce D. Clark) Empty

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