Blanche Neige
Snow White : A Tale of Terrorde Michael CohnLillian perd sa mère à sa naissance. Le père de Lillian se remarie avec Lady Claudia, une femme qui va se révélée être une sacrée pourriture, elle va aller jusqu'à organiser la mort de Lillian... Au placard la féerie de Walt Disney et place à un assombrissement de l'oeuvre de 1939 qui a marqué toutes les générations.
Snow White : A Tale of terror est basé sur une originalité qui nous amène à nous interroger sur ce que va être cette relecture, et c'est normal, tout comme l'adaptation très réussi du Petit Chaperon Rouge avec Reese Whiterpoon et Kiefer Sutherland.
La révélation de ce film est sans conteste Monica Keena (que l'on reverra par la suite dans une adaptation de Crimes et Châtiments), cette jeune fille possède un sacré talent et apporte au récit une constante fraîcheur à chaque apparition mais où le bas blesse c'est que, mis à part elle malgré la présence de Sam Neill et de Sigourney Weaver au casting, personne n'est à vrai dire convaincant. Par contre l'interprétation de Sigourney Weaver ne se corrige malheureusement que dans le final avec son visage scarifié mais c'est plutôt dû à un maquillage travaillé.
Le récit suit la même trame que le dessin animé mais en modifiant considérablement ses personnages et certains lieux. Du coup, les sept nains sont remplacés par sept brigands (dont un nain, il faut tout de même donner au public des repères), chercheurs d'or et qui au début paraissent être de grosses brutes dont un avide de sexe, qui s'apprête à violer Blanche Neige (je sais, ça paraît "dark" mais c'est moins choquant qu'à l'écrit).
Il est difficile de donner de bons points à ce petit film horrifique qui ne possède aucune séquence angoissante et utilise très peu l'hémoglobine. Alors si il vaut ajouter à çà la platitude d'une mise en scène très peu inspirée, nous nous retrouvons dans une entreprise qui n'arrive pas à la hauteur de nos espérances. En somme, un film fort dispensable mais qui, comme ce fût le cas pour moi, pour susciter de la curiosité.
12/20