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 Safe House (1998,Eric Steven Stahl)

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X-Files_Arpanet
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X-Files_Arpanet


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Safe House (1998,Eric Steven Stahl) Empty
MessageSujet: Safe House (1998,Eric Steven Stahl)   Safe House (1998,Eric Steven Stahl) EmptyVen 17 Aoû - 3:52

Paranoïa (Safe House) – 1997
Safe House (1998,Eric Steven Stahl) Parano11

Réalisé par Eric Steven Stahl
Écrit par Eric Steven Stahl, John Schalter & Sean McLain
Musique de Kevin Kiner
Avec Patrick Stewart, Kimberly Williams, Joy Kilpatrick, Craig Shoemaker, James Harlow, Hector Elizondo

Synopsis :
Safe House (1998,Eric Steven Stahl) Parano12
Mace Sowell, un ancien agent des services secrets, souffre des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Atteint de paranoïa et de troubles obsessionnels du comportement, Mace se sent persécuté et pense que sa vie est en danger. Il s’enferme dans sa luxueuse maison suréquipée en armement et en matériel de surveillance de haute technologie. Alors que son entourage craint pour sa santé psychique, il reste persuadé que ses jours sont comptés…

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Avec Paranoïa, alias Compte à Rebours, alias Safe House, Eric Steven Stahl donne une tout autre définition au terme « thriller psychologique ». Moi qui m’attendais à un huis-clos stressant ou bourrin, je me retrouve face à une œuvre nous plongeant au cœur de la maladie d’Alzheimer, abordant aussi bien les tourments de l’individu atteint que les ravages causés sur l’entourage. Mais, contrairement à des métrages tels que Fight Club ou Un Homme d’Exception où le développement se dichotomise en deux parties bien distinctes (la première dans le délire du protagoniste, la seconde en dehors), Stahl opte pour une approche pour le moins originale consistant à nous faire part des troubles du personnage central d’entrée de jeu, tout en maintenant le doute quant au « bien-fondé » de ses inquiétudes et obsessions. Les propos paranoïaques de Mace Sowell doivent-ils trouver une explication tangible ou ne sont-ils que le fruit d’un délire croissant ? Garde-t-il un pied dans la vérité ou subit-il les affres d’une maladie s’aggravant de jour en jour ? Autant d’interrogations qui trouveront leurs réponses mais qui prennent préalablement le temps de lasser le spectateur… En effet, à force de simuler LE retournement tant attendu (en faisant des assauts lancés contre la demeure de Sowell de simples exercices orchestrés par le propriétaire lui-même), le scénario devient atrocement prévisible et ennuie plus qu’il ne surprend. Tourné de cette façon, le rebondissement final s’accueille sans surprise aucune, voire déçoit son auditoire.

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Heureusement, l’on pourra se consoler via cette poignante introduction dans la maladie d’Alzheimer, couronnée au passage par une paranoïa et une agoraphobie sous-jacentes. Et ce, en dépit d’un Patrick Stewart trouvant ses limites lorsqu’il s’agit d’émouvoir son public ; et d’une Kimberly Williams fausse de bout en bout, accentuant le manque de cohérence de son personnage – à savoir une doctoresse en psychologie, encourageant volontiers l’approfondissement du délire du patient au lieu de le remettre en cause, et adoptant des techniques trop brutales pour lui venir en aide. Outre l’immersion au sein de cette psychopathologie neurodégénérative, Paranoïa prend aussi et surtout une tournure comique, surprenante mais agréable, dans laquelle le protagoniste s’affuble de costumes grand-guignolesques (en employé du téléphone, en rabbin, en tenue anti-émeutes…) pour passer incognito lors de ses déplacements ; dans laquelle il se voit assisté par une aide à domicile pugnace, et dont les futures relations ne sont pas sans évoquer une version moins trash mais plus psychologique de Tatie Danielle.
Maintenant, Paranoïa est vite rattrapé par des défauts non-négligeables. Tels que sa musique criarde, en faisant des tonnes pour pas grand-chose ; et sa mise en scène somme toute assez moyenne (errements douteux des personnages, coups de feu et explosions des blessures très mal coordonnés) malgré des prises de vue et mouvements de caméra intéressants (plans introspectifs, contre-champs, etc.). Alors, Paranoïa : un mauvais film ? Pas le moins du monde. Sans être parfait, l’œuvre d’Eric Steven Stahl remplit dûment le cahier des charges, et finalement nous saisit plus aux tripes, grâce à sa remarquable plongée dans la maladie, qu’il ne lasse avec son scénario redondant. À voir au moins une fois.

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Réalisation : 3/5
Histoire : 3.5/5
Acteurs : 3/5
Musique : 2.5/5


Note : 12/20
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Safe House (1998,Eric Steven Stahl)
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