The Skeleton Key (2005, Iain Softley)

Le p'tit gars parle aux morts, il parle à Bruce Willis, Bruce Willis est mort...

...les parents ont tués leurs propres enfants...

les méchants sont tout puissants et personne ne peut jamais les arrêter, car ils aiguisent leur intelligence depuis des siècles!

Je préférerais voir la seule fois, et la dernière, où ils échouent, plutôt que leur 15e victoire... mais bon, c'est un goût personnel rendu là!

J'ai adoré que pour une fois, les gentils ne gagnent pas et que ce soit les méchants qui l'emportent.

C'est pas comme si le personnage principale n'avait aucune chance... Elle aurait très bien pu ne PAS retourner dans la maison, par exemple...

...c'est monnaie courante dans les films d'horreur des dernières années que les créatures, démons, fantômes, sorciers, vampires, zombies - nomme-les - écrasent les personnages comme de vulgaires insectes, en riant et en se gaussant de leur infériorité.

Bref, c'est ça la mode commerciale. Être méchant, c'est top cool full yo. Ça devient un automatisme navrant, et beaucoup trop facile.

Je préfère les récits où la conclusion est plus nuancée, comme dans La peau blanche par exemple, ou encore les films où le protagoniste s'en sort, mais tout en restant profondément marqué par l'expérience.

Bien sûr, il y a des films qui doivent mal se terminer. C'est le cas de Return of the Living Dead par exemple. Le texte sous-jacent au film repose sur cette conclusion.

Dans le cas de Skeleton Key ou de House of 1,000 Corpses pour donner un second exemple, je ne perçois qu'une conclusion teintée du rire des antagonistes, qui piétinent les pauvres humains en hurlant de rire. C'est agaçant et ennuyeux, en plus d'être décidément trop à la mode ces dernières années... voilà du cinéma-recette!

Rien n'attachait ce personnage à cette maison. Elle aurait pu fuir à n'importe quel moment mais non, elle est restée, poussée par sa curiosité (et la nôtre). Aussi, elle ne comprend réellement la situation (en même temps que nous) que lorsqu'il est trop tard. Finalement, elle est victime de SA curiosité...

Le personnage de Kate Hudson n'est pas une wonderwoman ni Harry Potter, elle est une simple mortelle, comme nous, qui se retrouve sans défense devant ce qu'elle ne comprend pas. Ça aurait été franchement illogique qu'elle réussisse à s'en sortir face a des sorciers qui peaufinent leurs dons depuis des générations entières (comme tu l'as souligné)...

Je n'ai jamais fait de karaté de ma vie mais si je m'y mettais, je ne crois pas que je pourrais battre une ceinture noire en quelques semaines.

que les parents on pendu et bruler leur propres enfants