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 Halloween 2 (2009, Rob Zombie)

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Strappado
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyVen 8 Avr - 4:26

yutuy a écrit:


Je pige pas pourquoi on boycotterais les remake par "principe", par principe de quoi? Je comprends qu'on puisse rejeter des films qui sont des copier/coller, mais là c'est clairement pas le cas.



Par principe que souvent ce sont des films de qualité médiocre sans originalité proposée dans le pitch. Lescritiques des gens et de la presse me confortent dans mon idée, autre chose à faire de mon temps. Bon ceci dit Zombie a au moins tenté d'innover le personnage de Myers mais ça "colle" pas avec ce que j'en attendais. Je n'ai pas vraiment critiqué le fait qu'il innove mais que ça ne correspond pas à ce que j'ATTENDAIS du personnage central ^^

Bref, je ne fais peut être pas dans la dentelle mais si un remake des années 80 comme la Mouche apporte beaucoup (nouveau contexte technologique etc) la majorité de ceux de nos jours ne servent à rien.

Sinon c'est vrai que le mot "comprendre" était déplacé et seulement de mon point de vue. Ne pas oublier que cette section reste une section de critique à avis personnel.

Un peu à part t'es payée pour me contredire, ou pas ?


Dernière édition par Strappado le Ven 8 Avr - 4:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyVen 8 Avr - 4:31

Gregg a écrit:
Tu as entiérement raison sur ce point Yutuy. Pourquoi boycotter un remake par principe? Il sont certes peu nombreux mais certains sont de bien belles réussites et surpassent les originaux.

Je serais curieux de savoir lesquels ? ^^

Et pour résumer mon idée, je dirais que Michael Myers était vraiment un personnage à part, très différent des autres bourrins du petit écran. J'ai donc eu une impression de banalité extrême en voyant le shape de Zombie, le bourrinos de 2 mètres qui fait gicler du sang. Bon ceci dit même si j'aime bien House of 1000 corpses et Devil's Reject Zombie aime bien les personnages carricaturaux dont le comportement est bien transparent. Voilà, c'est tout ^^
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Gregg
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyVen 8 Avr - 9:23

Je crains que l'on ne s'éloigne du sujet mais pour te répondre, concernant les remakes que je trouve meilleurs que les originaux, je reprendrai l'exemple de La Mouche que tu as cité mais également les deux volets de The Hills Have Eyes ainsi que Mirrors par Alexandre Aja, tout comme, mais là ca risque de faire polémique, les deux remakes de Marcus Nispel: The Texas Chainsaw Massacre et Friday the 13th.
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yutuy
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyVen 8 Avr - 13:30

Strappado a écrit:


Sinon c'est vrai que le mot "comprendre" était déplacé et seulement de mon point de vue. Ne pas oublier que cette section reste une section de critique à avis personnel.

Un peu à part t'es payée pour me contredire, ou pas ?

ok Wink c'est juste que desfois je trouve que certains s'expriment d'une façon où on a l'impression que leur avis est ou doit etre un avis universel. c'est pour ça.

Euh sinon je suis souvent à te contredire? j'ai pas fais gaffe.. Embarassed désolée non je n'a rien contre toi hein..
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyVen 8 Avr - 14:33

Sur quelques topics c'était arrivé donc je me demandais s'il y'avait un truc qui t'avait pas plu éventuellement. Parfois je suis un peu pédant/catégorique sur le net quand j'exprime mes avis donc ça ne plaît pas à tout le monde.

Enfin c'est vrai que je me suis pas exprimé très clairement sur le sujet des remakes ^^

Gregg : Bouarf Vendredi 13 ça doit être facile vu que je considère l'original comme un nanar, la scène de casserole avec la mère Vorhees me fait beaucoup rire à chaque coup ^^
Sinon TxChainsaw pas d'accord mais bon le remake et le beginning sont franchement pas mauvais pour autant, et the Hills mouais pourquoi pas, j'ai pas été transcendé non plus par ces remakes ...
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Sean Kane
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyVen 8 Avr - 20:46

Strappado a écrit:
Ouais j'imagine bien, mais bon dans H2 l'original ça reste un peu pareil les flashbacks à l'hôpital psy son visage reste flou ça contribue au mystère du personnage qui porte bien son nom : The Shape.

Je trouve que Rob Zombie a mal gêré de ce côté là en rendant Myers limite vulgaire et grossier dans ses meurtres et sa démarche, alors que dans les premiers il avait une classe et une présence autre que seulement physique.
Je suis définitivement en accord avec tes propos! Bien dit!
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyLun 9 Mai - 20:24

Le moins que l'on puisse dire c'est que Rob Zombie nous livre enfin un vrai remake d'Halloween même s'il faut reconnaître qu'il est maladroit sur bien des points. Halloween 2 contrairement au premier film de 2007 est plus efficace, les mises à morts rondement menées avec un Michael d'une férocité exemplaire. On regrettera le choix pris par le cinéaste qui opte pour une approche plus humaine du personnage, on voit à de nombreuses reprises le visage de Michael, chose inacceptable car du coup ça n'en fait plus un surhomme malgré sa force surhumaine. Il y a beaucoup de points qui fâchent comme la présence exagérée de Sheri Moon, son mari nous l'expose trop, il ne savait pas comment l'intégrer de nouveau dans Halloween. Il aurait dû l'intégrer sous forme de flashback lors de visites à l'hôpital pendant la jeunesse de Michael mais au final il nous offre un personnage trop fantômatique qui amène le film plus vers le fantastique que l'épouvante. Sans Sheri Moon et ce satané cheval blanc le film aurait vogué vers de meilleurs horizons.
Effectivement le casting aussi tire vers le fond du gouffre, le docteur Loomis n'est que l'ombre de lui-même, Laurie est dans les vappes durant tout le film. Seuls le shériff Brackett et sa fille Annie (Danielle Harris est plus convaincante que dans le film de 2007) sont bons. Dommage que Zombie n'est pas décidé de s'occuper de Loomis dès le début du film.
Michael sinon a une allure sympa et craspec à souhait malgré les choix du réalisateur cités plus haut. Le voir errer seul dans les champs est plutôt trippant. Dans l'ensemble il y a plus de mauvais que de bons certes mais rien que pour le passage de l'hôpital cet Halloween 2 mérite plus d'estime que le précédent.
Cet Halloween surfe pas mal sur le 4 et le 5 de l'ancienne franchise. La version cinéma est meilleure que le director's cut qui rallonge quelques scènes inutilement, celle de l'hôpital, chez la psy, quelques pétages de plomb de Laurie mais surtout une fin totalement différente de celle exploitée en salle. La fin du DC est maladroite et tombe à plat, fini la brutalité du montage cinéma. Un director's cut inutile !

Version Cinéma 12/20 (Director's Cut 10/20)
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyLun 9 Mai - 20:46

Plus tu énumères les points négatifs du film, plus j'apprécie ce dernier Razz
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyLun 9 Mai - 20:50

freddyforever a écrit:
Plus tu énumères les points négatifs du film, plus j'apprécie ce dernier Razz
Il est meilleur que celui de 2007.
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyMer 21 Sep - 13:37

J'ai revu Halloween 2 de Zombie dernièrement, et je dois avouer que j'ai préféré cette seconde écoute en comparaison à ma première.

J'aime beaucoup l'idée que Zombie s'éloigne de l'histoire original. Les personnages sont différents et vivent des événements différents. On dirait vraiment qu'on regarde l'histoire d'un univers parallèle. Une nouvelle vision d'Halloween.

Le personnage de Laurie ne me dérange moins, et l'apparence de Michael Myers n'on plus.

Je dis, excellent divertissement. Très bon travail de la part de Rob Zombie.

Ce n'est pas un film pour les pures adeptes sans ouveture d'esprit de la série Halloween original. (parce que Rob vous chie vraiment dessus)

Je dois augmenter ma note, qui était déjà très élevé.

Je passe de 6.5/10 à 7/10 (donc, 3.5/5)

J'attend encore un Halloween III avec beaucoup d'impatience. En espérent que Michael Myers ne revienne pas et que Laurie Stodes prenne sa place.
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Bob Boyle
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyMer 21 Sep - 13:48

freddyforever a écrit:
J'ai revu Halloween 2 de Zombie dernièrement, et je dois avouer que j'ai préféré cette seconde écoute en comparaison à ma première.

J'aime beaucoup l'idée que Zombie s'éloigne de l'histoire original. Les personnages sont différents et vivent des événements différents. On dirait vraiment qu'on regarde l'histoire d'un univers parallèle. Une nouvelle vision d'Halloween.

Le personnage de Laurie ne me dérange moins, et l'apparence de Michael Myers n'on plus.

Je dis, excellent divertissement. Très bon travail de la part de Rob Zombie.

Ce n'est pas un film pour les pures adeptes sans ouveture d'esprit de la série Halloween original. (parce que Rob vous chie vraiment dessus)

Je dois augmenter ma note, qui était déjà très élevé.

Je passe de 6.5/10 à 7/10 (donc, 3.5/5)

J'attend encore un Halloween III avec beaucoup d'impatience. En espérent que Michael Myers ne revienne pas et que Laurie Stodes prenne sa place.

Je suis tellement d'accord!

Sauf pour Halloween 3. Je ne l'attends pas. Si Rob Zombie le faisait, là je serais curieux.

Ils vont probablement se claquer un reboot.

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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyMer 21 Sep - 22:13

Zombie a fait ce film car il était sous contrat, il fera pas un 3e
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyJeu 22 Sep - 13:21

yutuy a écrit:
Zombie a fait ce film car il était sous contrat, il fera pas un 3e

Exact
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyJeu 22 Sep - 13:33

Je sais qu'il ne le fera pas. Halloween 2 est un message de haine incroyable. Ni le réalisateur ni les audiences ne pourraient rempiler.

Ce serait mon trip, voilà tout.

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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptySam 22 Oct - 19:12

Halloween II – Unrated Director’s Cut de Rob Zombie - 3,75/5

Bien que j’aie légèrement plus apprécié cette suite dans sa version director’s cut, il reste, que je ne suis pas un grand fan de cet Halloween II. Les 25 premières minutes sont vraiment excellentes, à la fois incroyablement intenses, extrêmement violentes et très surprenantes. Le côté dramatique et psychologique, concernant Laurie, me plaît bien. Mais, je trouve toujours aussi ridicule, les flashs avec Deborah Myers et le cheval blanc, tout comme le côté clochard de Michael. Sinon, les meurtres sont vraiment sensas. Ils sont encore plus barbares et violents, que dans le premier film. Le personnage de Laurie est moins énervant. Et, pour ce qui est du final, très différent de la version cinéma, je l’ai trouvé bon. Mais, j’aurais préféré une Laurie réellement morte, au lieu de toujours finir à l’asile. Bref, un opus assez loin du premier, à la fois intéressant, mais assez weird!

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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyMer 19 Oct - 9:18

Halloween II - Unrated Director’s Cut de Rob Zombie - 4,25/5

Rob Zombie nous offre ici une suite plus personnel, avec ce Halloween II. Après un début rappelant fortement l’opus de 1981, avec des scènes fort intenses et violentes, le film prend une tangente différente de ce dernier. Laurie, Annie et le Shérif Brackett tentent de retrouver une vie plus tranquille, tandis que Loomis profite du carnage d’Haddonfield pour sortir un livre et en faire la promotion. Mais, les choses se compliquent avec des révélations faites sur les liens de sang entre Laurie et Michael, et surtout, le retour de ce dernier. Avec un style très fantaisiste et avec un Michael au look quelques peu clochard, deux éléments plus ou moins bien apprécié par les gens, cette suite est toujours aussi brutale, voir encore plus que le précédent film. Les meurtres sont un pur délice. Le film est assez crade. La musique est très bonne. Les acteurs font du bon boulot. Au final, j’apprécie un plus à chaque fois ce Halloween II de Rob Zombie.
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyMer 23 Nov - 9:34

CHEVAL BLANC
Lié à l’instinct, la pureté et la capacité physique du corps de libérer des forces émotionnelles puissantes, comme la colère qui engendrera le chaos et la destruction.
(Extrait de «La psychose subconsciente des rêves»).

THIS WORLD IS MINE

N’en déplaise à tous ceux qui ont pesté contre la ré-actualisation du “Halloween” de John Carpenter par Rob Zombie, force est de reconnaître que ce dernier, même si l’on pouvait y voir quelque tentative de déni de filiation tout en acceptant une certaine forme de ressemblance avec la paternité, a su s’approprier un univers étranger afin d’en faire sien.
Personnellement, je ne trouve dans sa version Director’s cut aucun défaut à «Halloween» , probablement avec «Slither» et "Berevament" le meilleur film d’horreur proposé par les Usa depuis une bonne dizaine d’années, capable d’effrayer, d’émouvoir et de faire réfléchir deux heures durant et dont les visions répétées n’altèrent jamais l’extrême qualité, transcendant dans toute sa première partie le classique de 1978 par une approche radicalement différente , matérialisant dans un premier temps Michael Myers pour mieux le rendre à son identité initiée par Carpenter de «Shape», de croquemitaine dont on ne connaît que le nom et très légèrement le passé.
En identifiant Myers, en le montrant enfant, humain et réfléchi, Zombie humanisait un personnage, le rendant à mes yeux finalement bien plus dangereux et terrifiant encore qu’un vulgaire psychopathe désincarné dont nous abreuve le cinéma d’horreur depuis bien longtemps.
En pénétrant dans un monde qui n’était à l’origine pas le sien et en y apportant les créatures, obsessions et fantasmes qui peuplent son univers propre, Monsieur Rob parvenait sans peine à combiner deux antagonismes (une Amérique proprette chez Carpenter et une autre nettement plus sale chez lui-même) pour ne former qu’une seule et même « planète » cohérente où la violence était reine.

Dans «Halloween 2», Rob Zombie matérialise une fois encore une thématique assez riche déjà abordée aussi bien dans «La maison des mille morts», «The Devil’s rejects» ainsi bien sûr que dans son précèdent «Halloween», mais également présente dans ses textes et dans ses clips dont «Halloween 2» reprend beaucoup l’aspect visuel lors de ses séquences oniriques, impliquant encore plus Cummings dans un film qui cette fois est définitivement le sien.

Réalisé dans la hâte ? Volonté pas si évidente que ça de la part de Zombie de ne pas faire ce film suite à ses déclarations passées (« je ne ferais pas Halloween 2») ? Brouillon, raté ? Non. En aucun cas.
«Halloween 2» est un chef d’œuvre absolu , un film de qualité exceptionnelle qui intronise directement Rob Zombie en tant que meilleur réalisateur actuel dans sa spécialité. Essayons de comprendre pourquoi en parlant d’abord des deux personnages les plus importants sur lesquels le film se focalise.


MICHAEL MYERS

Michael Myers enfant rêvait déjà de ce cheval blanc dont une tentative d’explication rationnelle nous apparaît en préambule, alors que sa mère vient lui rendre visite à l’hôpital psychiatrique où il est enfermé après le meurtre de sa sœur, le petit ami de cette dernière, son beau-père et d’un adolescent qui le harcelait au collège.
La dérive mentale ainsi que la proximité du mutisme de l’enfant assassin frappaient alors déjà aux portes de sa conscience, alors qu’il dira un peu plus tard au Docteur Loomis lui annonçant la mort de sa mère (qui a mis fin à ses jours) qu’il la reverra alors qu’il ne verra plus jamais Loomis ni qui que ce soit d’autres (« I’ll see her again but I won’t see you »).
Cette sentence assénée par un Michael au visage fermé inaugure son silence et son abandon total à la folie, tout du moins par rapport au Michael physique, car l’enfant continuera toujours à communiquer avec sa mère au fond de son esprit, esprit dans lequel il ne se visualise qu’enfant , comme s’il lui était impossible de matérialiser l’adulte qu’il est devenu, comme s’il était rassuré par cette éternelle apparence enfantine lovée au creux d’une mère qui lui serait à jamais bienveillante.

Ainsi sommes-nous alors en droit de penser que le Michael adulte du haut de son 2 mètres 10, demeure à l’intérieur de lui-même une tête blonde de onze ans , certes rongée par le mal et le chaos mais néanmoins détenteur d’une âme d’enfant qui conserverait quelque part un côté pur, comme l’extrait de «La psychose subconsciente des rêves» le mentionne (linked to instinct and purity).

Cette association de la mentalité d’un préadolescent amoureux et dévoué à sa mère qui représente pour lui son unique protection contre les agressions du monde extérieur peut également se retrouver d’une manière nettement moins évidente et voulue chez le Jason Voorhes de Sean Cunningham, psychopathe meurtrier gigantesque cachant un jeune inadapté mental (probablement plus flagrant que Michael qui contrairement à Jason parvenait à communiquer et semblait avant le drame d’Haddonfield relativement « normal ») lui aussi assujettie aux désirs d’une mère décédée et fantomatique qui lui dictait son comportement et ses actes dans ce qui leur restait de cerveau («Kill ! Kill ! Kill !») et redevenant d’ailleurs lui-même physiquement un enfant suite à un tour de passe-passe scénaristique finalement peut-être pas plus débile qu’un autre à la fin du huitième chapitre de la sage du tueur de Crystal Lake.
Sachant qu’il est désormais établi que les tueurs en série existant ont une vision tantôt idéalisée tantôt chaotique de leur mère , il est permis d’affirmer que Rob Zombie s’est inspiré de la réalité pour créer SON Myers, reléguant tout le folklore et la mythologie Carpenterienne aux oubliettes, Samhain y compris.

Chez Carpenter, Myers est un croquemitaine sans état d’âme , une machine à tuer véritablement dénuée de toute forme de sentimentalité tandis que Zombie nous autorise à pénétrer dans l’esprit du tueur et à tenter de comprendre le pourquoi du comment de son comportement.
Sauf que tout n’est pas si simple et peut radicalement changer au cours du film, suite à la redécouverte du second personnage le plus important du film, la sœur de Michael, Laurie.

LAURIE STRODE

C’est une survivante au corps et à l’esprit meurtri qui apparaît au début du film, errant dans les rues désertes de Haddonfield, le revolver lui ayant servi à « tuer » celui qui était son frère (ce qu’elle ne sait pas encore) encore fumant dans sa main droite.
Une année a passé et Laurie n’entretient plus vraiment de rapports évidents avec l’adolescente pleine de vie et d’insouciance apparue joyeuse et heureuse sous le charme automnal d’une veille d’Halloween.

Physiquement déjà, elle a changé. De jeune femme sage , fille ignorant son adoption d’un couple bon chic bon genre et respectable des beaux quartiers de la ville, elle est passée au look nettement plus provocant de « punk-rock attitude » aux résonances « No Future ». préfigurant déjà ne serait-ce que matériellement même si probablement inconsciemment un retour à ses origines white trash issue d’une famille que je qualifierai volontiers avec une vulgarité assumée de bordélique où la mère est stripteaseuse, le beau-père un ivrogne invalide braillard, effroyablement grossier et pervers et la grande sœur une traînée sans cœur qui s’amourache de glandeurs aux cheveux longs fumeurs de joints. Un beau tableau de ce que peut tout simplement représenter la normalité chez Zombie dont il n’est jamais évident de deviner s’il les aime ou s’il les déteste, ces péquenots de banlieusards bêtes, sales et méchants, parfois dangereux et dont l’amour propre se résume à une bière, un fusil et cette fichue sensation de fierté d’être américains. Perchés quelque part sur l’une des branches d’une mentalité blanche et limitée, entre le spectre du Ku Klux Klan et celui toujours palpable du onze Septembre , jour décisif ayant entamé la lente chute d’une nation devenue affreusement paranoïaque, renvoyant l’Amérique à ses démons sécessionnistes et à son farwest où la bêtise la plus crasse avait le plus souvent raison.

Le changement radical d’attitude de Laurie, au départ résultant de son traumatisme après la nuit terrible qu’elle a vécue le trente-et-un Octobre un an auparavant, peut alors s’expliquer également par le fait que ce trauma aurait été le déclencheur d’un retour vers son identité initiale, le papillon Laurie Strode effectuant un processus de dé-transformation afin de redevenir ce qu’elle était vraiment et ce qu’elle aurait du rester si son grand frère n’avait pas décidé de tester de la lame et de la batte en aluminium sur les autres membres de sa famille.

FAMILLE :
le mot prend alors toute sa signification jusque dans l’accroche «Family is forever» inscrite sur les affiches américaines du film. Myers tu es et Myers tu demeureras !
Zombie , de par sa filmographie, étant visiblement très attiré par la famille, au bon ou au mauvais sens du terme, persiste et signe avec un quatrième film qui aborde une fois encore ce qui demeure l’un de ses thèmes fétiches.

Là où ça devient encore plus intéressant à étudier, c’est lorsque Laurie, au cours de «Halloween 2», se met également à le voir, ce cheval blanc et le fantôme d’une mère qu’elle-même n’a pas connue autrement qu’à travers des photos de presse puisque elle était alors trop petite pour s’en souvenir.
C’est ici que l’intrusion pure et dure du fantastique au sein de l’horreur quotidienne mais tangible prend tout son sens. Contrairement au film de John Carpenter et aux suites qui s’en suivirent et qui faisaient ouvertement appel au surnaturel pour tenter parfois vainement d’expliquer les choses, Zombie avait choisi de rester terre à terre au cours du premier film mais se lâche complètement dans le second, sauf que son génie lui permet de ne pas forcément obliger ses spectateurs à adhérer à cette théorie. Mais je vais y revenir.

Laurie effectue donc dans «Halloween 2» son retour au sources, au sang qui coule dans ses veines et qui n’est pas du sang Strode mais du sang Myers, renvoyant la jeune femme à ses démons et surtout à ses tentations, la rendant plus agressive et l’éloignant progressivement de sa meilleure amie Annie, la qualifiant de « petite fille à papa » et qui suite au drame qu’elle a subi dans le précèdent film ne sort plus de chez elle et semble « s’être rangée des affaires » par rapport à l’image plutôt normale en fait (sauf pou la puritaine terre de liberté) d’adolescente attirée par le sexe qu’elle avait pu donner d’elle dans le premier.

Laurie, qui vit depuis chez les Brackett, se sent étouffée et réfute progressivement cette vie au profit du côté obscur, ses nouvelles amies nettement plus destroy qu’une Annie recluse chez elle et qui boivent, fument et font la fête en écoutant du Rock n Roll, qui symbolisent elles aussi à un degré différent certes une Amérique qui pointe un doigt bien tendu vers le matérialisme, le mercantilisme et les valeurs morales qui ne sont pas les leurs, tout en conservant une notion familiale assez forte (rester ensemble).
De loin le personnage dont l’évolution est la plus intéressante et la plus marquante de toute le film, Laurie , que son interprète Scout Taylor Compton personnifie avec un talent qui fera taire tout ceux qui disait d’elle qu’elle n’était qu’une version Light de la Laurie originelle incarnée par Jamie Lee Curtis chez Carpenter.


]LA SELECTION (SUR)NATUTRELLE

Comme mentionné plus haut, Le premier «Halloween» échappait quasiment à tout forme d’irrationalisation de son propos , Zombie ayant choisi de montrer les choses telles qu’elles sont, à savoir un psychopathe traquant sa jeune sœur dans la ville de son enfance et commettant meurtres sur meurtres pour parvenir jusqu’à elle.
Ses motivations m’apparaissaient un peu obscures. Voulait-il la tuer ou simplement la retrouver pour qu’ils soient réunis ? Aurait-il cessé de tuer après ces retrouvailles ? Oubliant volontairement l’œuvre de John Carpenter dont les suites apportèrent plus d’eau au moulin que de vraies réponses intéressantes quant aux motivation réelles de Myers, je me focalise uniquement sur sa dissidence (et non descendance).

Dans «Halloween 2», on sait à présent ce qu’il se passe dans la tête de Michael et cette représentation de la psyché du tueur apporte bien des lumières sur son état d’esprit. Oui, sa mère existe toujours sous forme de fantôme accompagnée d’un magnifique cheval blanc. Oui, elle influe sur sa conduite, lui dictant ses actes ainsi que l’identité de certaines de ses victimes car Michael ne tue pas qu’au hasard même s’il lui arrive de faire quelque extra pour entretenir sa forme. Ainsi, Michael se rend au Red Rabbit, l’ancien club de striptease de Deborah Myers pour y liquider le directeur faisant sa publicité sur le fait que la maman du psychopathe avait travaillé dans l’établissement des années auparavant.
Quand Michael s’introduit chez les Brackett, il est également évident qu’en plus d’espérer y trouver Laurie, il vient rendre visite à Annie dans le but de terminer le travail qu’il avait commencé sur elle un an plus tôt.

Mais ce qui dérange et fait basculer le film vers un fantastique potentiel, c’est dans un premier temps le fait que Michael semble être lié avec sa sœur., chimiquement, télépathiquement, comme s’il savait ce qu’elle allait faire et où elle pourrait se trouver.
Et cette potentialité du surnaturel, Zombie l’explique de manière assez représentative au cours d’une scène lourde de sens dans laquelle Michael, après s’être débarrassé de rednecks abrutis de bière et d’idiotie, mange leur chien afin de se nourrir (ce qui sur ce point fait de lui un homme et non une machine comme le voulait Carpenter) tandis que Laurie, chez les Brackett, déguste une pizza apportée par le shérif et qui, mise en parallèle via un astucieux montage avec le repas horrible et dégoûtant de son frère, finit par l’écoeurer au point qu’elle aille vomir dans les toilettes.
A ce moment précis du film, on peut alors se demander de quoi il retourne ou plus simplement commencer à choisir son camp. Oui, choisir son camp car Rob Zombie parvient toujours à nous proposer soit d’entrer de plain-pied dans le domaine du fantastique, soit de rester sur le seuil et de continuer à penser que tout ceci n’est peut-être que le fruit du hasard, que c’est le comportement, l’état d’être et la détresse de la jeune femme qui lui donne envie de vomir et non un lien psychique fraternel qui lui donnerait la nausée au moment où Michael dévore la pauvre bête.
Je rebondis alors sur les visions maternelles et chevalines de Michael , associées à des séquences au cours desquelles il voit des créatures mi-hommes mi-citrouilles (d’après moi des victimes réelles dont l’esprit vient rejoindre le tueur dans son propre monde de folie et de chaos sanguinaire).

A partir de cette scène de repas Michael/Laurie , tout peut alors basculer vers l’irrationnel et rien ne nous confirme que le fantôme de Deborah , le cheval et les hommes légumes ne sont pas réels. A ce moment là, Zombie fait perdre le pied à ses spectateurs et les invite à faire un voyage dont eux seuls peuvent choisir l’issue, la destination.
Deborah Myers est-elle revenue d’entre les morts pour réunir sa famille ? Le cheval blanc ne serait alors t-il pas bien plus qu’un symbole, mais une matérialisation de la puissance physique et émotionnelle des Myers, impliquant que Michael puisse continuer à avancer malgré sa balle dans la tête tout comme le fait que Laurie se soit remise de ses blessures relativement vite et sans trop de séquelles physiques ? L’étrange relation entre Michael et Laurie , mise en exergue avec la séquence chien/pizza serait-elle donc évidente ?
Et que dire ? Que dire lorsque Laurie elle-même, tandis qu’elle commence à basculer vers la folie à cette date fatidique du trente-et-un Octobre , commence à avoir la visite de sa mère, du cheval et de Michael enfant ?

Tout cela ne serait-il qu’anodin ? Je pense bien évidemment le contraire et même si Rob Zombie laisse à ses spectateurs le libre arbitre, il m semble évident que lui a vraiment l’intention de faire pénétrer son «Halloween 2» vers des contrées où le surnaturel a sa place et où tout ne peut s’expliquer par de savantes démonstration de rationalisme, comme le voudrait un Loomis lui-même terrorisé au cours d’une conférence où on lui demande si Michael est bel et bien mort ou s’il rôde toujours quelque part, ce à quoi il répond par un rageur mais incertain «Michael Myers is fucking dead ! D-e-a-d !».
De la même manière, à la fin du film que je ne révèlerais pas , il demeure malgré tout difficile de ne conserver qu’un regard cartésien sur les évènements qui viennent de se dérouler sous nos yeux.

Existe-t-il alors chez les Myers une dimension mystique qui les condamne au mal tout en les liant à jamais dans une forme de damnation « rassurante » puisque la famille demeure ?
Je pense que l’interprétation de la réponse est au loisir et à l’appréciation de chacun mais cette optique de réalisation et de narration de Monsieur Zombie permet, outre le côté ludique de la chose, de conserver le film en mémoire longtemps après l’avoir vu et de pouvoir s’imaginer différentes possibilités et degrés de perception, même si la perspective de suites sous l’égide d’autres réalisateurs risque d’altérer les idées que Cummings a mises en place, et vient de boucler en ce qui le concerne, avec sa vision de «Halloween».

LA SÉQUELLE DES SÉQUELLES

Qu'elles soient physiques ou morales, les séquelles que subissent les personnages dans "Halloween 2" sont évidentes et démontrent bien l'intérêt que Zombie éprouve avant tout pour ses personnages, bons ou mauvais, plutôt que pour son sujet même si ce dernier, dont les accents fantastiques alliés à une mise en scène qui sait constamment jouer entre le réel et l'irréel , le naturel et le surnaturel, le logique et l'onirique sans jamais tomber dans les excès en vigueur dans le cinéma d'horreur contemporain (pas de shaky-cam alors chez Rob Zombie, sept ans avant "31" et sa caméra qui bouge hélas partout) et s'emparant définitivement de ce monde préexistant, le modelant à sa façon, se refaisant sa partie de "Sim city" à partir de la sauvegarde d'un autre.

Film sur l'après, sur la difficulté de faire face à des évènements qui vous ont anéantis et essayer de se reconstruire alors que ce qui vous ronge n'abandonnera ni votre corps ni votre âme sans le combattre. Film sur les liens familiaux , le sang , la chair, la filiation entre les individus issus d'une même portée et contraints d'assumer cette parenté redoutée. "Halloween 2" est bien plus qu'un simple "voyage au pays des tueurs psychopathes".
C'est avant tout un moyen pour Rob Zombie de tenter de s'éloigner lui-même de sa propre représentation de lui-même. Sachant qu'elle fait partie intrinsèquement de lui et qu'il ui sera impossible de s'en séparer, il l'exorcise, modifiant ainsi son paysage cinématographique (je pense que ses prochains films n'auront plus rien à voir avec l'ensemble actuel de sa filmographie même si on y retrouvera toujours certains thèmes et obsessions).

L'acte aurait peu s'avérer égoïste s'il n'avait décidé d'impliquer émotionnellement les spectateurs tout en modifiant littéralement son propos afin de ne pas dnner l'impression de refaire la même chose. Et c'est aussi ce qui est génial avec "Halloween 2" justement. Cette impression de replonger dans un monde que l'on connait, d'y retrouver des personnages que l'on connait mais se dire que tout à changé, c'est familier (on y revient encore une fois) mais néanmoins différent.
Quant à l'aspect purement formel du film, il est magnifique, que ce soit au niveau du montage, épatant, de la structure narrative voulue par Zombie (même si la longue séquence de rêve pourra gêner sans aucun doute), de la réalisation tout simplement sublime, des actes de violence de Michael brutaux mais pas nécessairement gore et surtout de l'interprétation, Scout Taylor Compton et Brad Dourif en tête, extraordinaires.
Pour un film conçu dans l'urgence par quelqu'un qui ne voulait pas se frotter à nouveau avec cet univers car pensant en avoir déjà tout dit et tout montré, c'est tout simplement un travail exceptionnel qui se permet en plus deux beaux hommages, l'un à Lee Marvin et l'autre au "Rocky Horror Picture Show", pas si courant en terme de référence.
Un film d'horreur important pour le genre. Dommage que le public et la majorité de la critique soient passés à côté.
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Martinez-X
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyDim 27 Nov - 17:54

Halloween II

Avec ce "Halloween II", Rob Zombie fait un joli pied de nez aussi bien à la convention des remakes, suites ou univers de sagas mythiques que nous avions l'habitude de voir et à sa large gamme d'adaptations formatées et gentilettes qu'à la restriction artistique imposée par ses producteurs. Considéré comme un saccage et un non-respect de la saga menée en tête par Carpenter, avec son lot d'idées débiles,cette version est pourtant la suite la plus originale de toute la saga. Faire un remake d'"Halloween" n'avait pas grand intérêt pour lui, encore moins de faire une suite à Halloween Ressurection. C'est pourquoi son remake de 2007 était étonnamment réussi, étant parvenu à creuser la psychologie du personnage, son for intérieur, et à épaissir sa genèse mais ayant échoué dans la reconstitution des scènes impliquant sa soeur ,Laurie, dans le film de '78. Avec cette suite (qui n'est nullement un remake du "Halloween 2" de Rick Rosenthal ), il n'avait plus à suivre un chemin déjà tout tracé, en témoigne le film qui est à l'antithèse même de son remake. C'est ce qui en fait son sel. De toute façon, quoiqu'il décide de quel voie emprunter, Zombie sait pertinemment que son film divisera et ne pourra contenter tout le monde.
Laurie Strode est devenue une adolescente fortement perturbée, pleurnicharde et dépressive. Loomis, sorte de père de substitution de Myers dans le remake (et la saga), est devenu un opportuniste imbu de sa personne, égocentrique, cherchant à amasser la fortune sur le dos des ses victimes en le vendant sur la notoriété de son "monstre" (dont il lui est d'ailleurs reproché d'être l'homme responsable du massacre d'Haddonfield) et en n'hésitant pas à faire la promotion de son bouquin dès qu'il le peut. Un choix pas vraiment anodin puisqu'il faut y voir une référence au procureur de Charles Manson ayant capitalisé de ce fait sur l'affaire avec son livre. Michael Myers, lui, est devenu un SDF aux cheveux longs et à la longue barbe , errant dans les rues, toujours à la recherche de sa soeur. Ce qui est logique et plutôt réaliste même si ce côté du personnage a été tant décrié. Cette version Director's Cut dévoile davantage Myers à visage découvert. Sa personnalité psycothique resurgit, Myers ayant des visions impliquant sa mère sous un aspect fantomatique, témoignant de son attachament/amour maternel, n'ayant pas conscience de la mort (tout du moins, c'est ce qui a été démontré dans le remake.) ainsi que de lui-même, se percevant comme le petit garçon qu'il avait été et qu'il est toujours dans le fond. Un petit garçon dans le corps d'un adulte à la taille impressionnante et à la force démesurée. Cette relation uniparentale forte, ce complexe d’œdipe, cette part enfantine du tueur sont des caractéristiques propres de plusieurs tueurs du cinéma d'horreur, et plutôt récurrentes: Pamela Voorhees fait figure de force protectrice, de forme d'autorité positive sur Jason, qui est dans le fond un enfant dans le corps d'un chasseur impitoyable. Norman Bates vit dans l'ombre de sa mère et agit parfois comme si il était sa propre mère. Leatherface, dans le premier "Massacre à la tronçonneuse" est décrit comme une victime, comme un grand enfant effrayé par ces adolescents qui se sont approchés un peu trop près de son habitat. Cette relation, parfois ambiguë, dérangeante et presque incestueuse de manière générale s'appliquait dans le remake de Rob Zombie. Il ne fallait donc pas s'étonner des multiples visions du tueur, absentes du remake, et des représentations de certains symboles comme l'étonnant cheval blanc, décrit dès les quinze premières secondes du métrage comme "lié à l'instinct, la pureté et la volonté du corps de libérer des émotions violentes, comme la rage suivie du chaos et de la destruction" extrait d'un soit-disant "La psychose subconsciente des rêves".

Tous les choix narratifs, esthétiques, partis pris et donc prises de risques dû à cette marge assumée par rapport à la mythologie de la saga est de ce fait crédible, assumée et ne s'avère pas plus incohérente que certaines directions qu'à prise la saga avec ses innombrables séquelles.

Ce qui intéressait le plus Zombie dans cette suite, c'était de faire ressortir le caractère dérangeant des victimes de son remake. Laurie éprouve un véritable traumatisme envers les événements passés, ce n'est donc plus la personnalité joviale et épanouie du remake. Loomis est aux antipodes de son personnage avant la tuerie de Myers, et certains personnages secondaires arrivent même à être déséquilibrés et malfaisants, bousculant les codes attendus par ces derniers. Comme exemple: ces deux brancardiers discutant sur la probabilité malsaine d'avoir un rapport sexuel avec le corps complètement ensanglanté et meurtri de Laurie. Une thématique récurrente dans les films de Zombie comme avec le shérif Wydell de "The devil's rejects" qui devient un tueur presque aussi perturbé et dangereux que les membres de la famille Firefly. Halloween II n'est pas aussi subversif mais l'expérience s'avère malaisante dans l'ensemble.

Cependant, Myers est un peu relayé/relegué au second-plan, et toute sa démarche s'avère codifiée et attendue. Le film est bien entendu ponctué de scènes de meurtre, survenant à des points certes stratégiques, mais dans le mauvais ordre et s'avérant inutiles à l'intrigue. (Meurtre dans le bar/bordel dans lequel travaillait sa mère, meurtre pendant un presque-rapport sexuel pendant un festival. Notons d'ailleurs un jump-cut à 1h21 de film: Myers se téléporte sur sa victime en une fraction de seconde. Petite erreur de montage.)

En conclusion; Halloween II est un bien meilleur film que ce que en disent ses détracteurs. Même si l'intrigue se centre davantage sur ses personnages pernicieux que sur le tueur en lui-même, il constitue la suite la plus originale dans la saga, joliment réalisée, qui accumule certes la grossièreté facile ("Fuck", "Shut the fuck up", "fuck you, fucking bitch", etc...) et le gore gratuit mais lui reprocher cela est aussi pertinent que de reprocher la longueur des dialogues à Tarantino dans un de ses films. C'est du Rob Zombie que vous regardez, pas du Disney. So, What do you expect? Ensuite, il faut avouer la codification des meurtres et le classicisme du scénario. Mais de par ses partis pris, la volonté de trancher avec la direction de la saga (Le thème principal y est totalement absent dans cette version (Elle apparait après les crédits mais pas dans le métrage)), la réalisation et la subversivité partielle planant sur cette oeuvre, Halloween II est une meilleure suite à la saga que Halloween n'est un bon remake au film de Carpenter. Comme bien souvent, le Director's cut apporte un "+", ici plus léger que dans le remake et dont il faut priviligérier le final plus percutant (car dans cette version, la boucle y est blouclée) de la version internationale, qui s'avère être même meilleure. Halloween II est le second meilleur film du réalisateur, loin derrière "The Devil's Rejects" et un cran au dessus de "Halloween".

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Pazuzu
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MessageSujet: Re: Halloween 2 (2009, Rob Zombie)   Halloween 2 (2009, Rob Zombie) - Page 19 EmptyLun 13 Nov - 14:51

Vous pensiez que Michael Myers n'était pas mort ? Rassurez-vous puisque dans ce film, le réalisateur a réussi à le tuer. C'est une façon de parler. Après un remake original (mais décevant), Rob Zombie achève de détruire complètement toute la dimension effrayante, mystique et mystérieuse de Michael Myers qui avait commencé à se détériorer dans le film précédent. Vraiment, cette suite est du même niveau que la plupart faites à partir du chef-d'oeuvre de John Carpenter : elle n'a aucun intérêt. Ce n'est rien qu'une succession de scènes gore sans que l'horreur ne prenne. Les morts du premier film reviennent à la vie on ne sait comment comme si rien ne s'était passé, le côté psychologique est à peine effleuré et n'apporte rien du tout au final. Et les personnages n'arrivent pas à être intéressants. Même l'héroïne n'a aucun intérêt. Vraiment, Rob Zombie, cesse de nous asséner des oeuvres aussi pourries et retourne à la musique. J'ai déjà vu assez d'horreurs comme ça venant de ta part.
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