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 Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)

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Mark Allan Poe
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Mark Allan Poe
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MessageSujet: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyMer 2 Juil - 22:59

« Vous ouvrez les portes avec la clé de l'imagination, au-delà s'étend une autre dimension. Une dimension du son. Une dimension de la vue. Une dimension de l'esprit. Vous vous déplacez à la frange de l'ombre et de la substance des choses et des idées. Vous venez de pénétrer dans la quatrième dimension. »

Ce film est présenté par quatre très bon réalisateur,mais malheureusement le film n'ais que très peu bon.

Film à sketches mis en scène par quatre réalisateurs renommés, TWILIGHT ZONE : THE MOVIE rend hommage à la série fantastique THE TWILIGHT ZONE (1959-1964) créée par Rod Serling (1924-1975). Le long-métrage se compose en majeure partie de ‘remakes' de quelques épisodes de THE TWILIGHT ZONE, tout en y ajoutant une touche plus personnelle, par la présence d'un prologue et d'un premier segment inédits. La participation de plusieurs acteurs ayant joué plus de vingt ans auparavant dans la série témoigne de la volonté de faire un clin d'œil au passé. Après avoir interprété plusieurs personnages marquants dans quatre épisodes de la série (Time Enough at Last, Mr. Dingle the Strong, The Obsolete Man, The Printer's Devil), Burgess Meredith (1907-1997) tient office de narrateur dans le film. Quant à Carol Serling, la veuve de Rod Serling, elle est créditée comme consultante du projet et fait même une apparition dans le dernier segment (en incarnant la passagère de l'avion s'adressant aux hôtesses de l'air, près des toilettes où John Lithgow s'est enfermé).

Malheureusement, TWILIGHT ZONE : THE MOVIE est surtout connu pour un accident tragique qui s'est déroulé en plein tournage. En effet, lors d'une séquence censée se passer au Vietnam, l'acteur Vic Morrow (1929-1982) et deux enfants furent fauchés par un hélicoptère. Accusé d'homicide involontaire avec quatre autres membres de son équipe, le réalisateur John Landis fut finalement déclaré non coupable. À sa sortie, le film ne rencontra pas le succès escompté, tant auprès du public que de la critique. Quelques années après, les séries télévisées THE NEW TWILIGHT ZONE (1985-1989) et THE TWILIGHT ZONE (2002), se réclamant héritières de Rod Serling, continrent quelques pépites parmi beaucoup d'épisodes médiocres, en égalant rarement l'œuvre originale de Serling.


Même si c'est année dote son arriver sa ne sauve pas,le film.

Prologue (John Landis)

Sur une route en pleine nuit, le conducteur d'une voiture (Albert Brooks) et son passager (Dan Aykroyd) tuent le temps en jouant à reconnaître des génériques d'anciennes séries télévisées.

Un prologue amusant, en forme d'hommage nostalgique aux séries des années 60, notamment THE TWILIGHT ZONE. L'impression prometteuse laissée par cette courte séquence introductive sera hélas vite refroidie par la vision du premier segment.


Avis personnel de moi :            Le prologue de Landis-garou est super divertissant, car il ne dure pas longtemps ,mais fait extrêmement la job ,car on passe à l'essentiel.Ce prologue ressemble énormément à thriller et an american wolf in london.Alors, si vous avez la chance de regarder ce prologue vous aller avoir peur.NOTE: 5 sur 5

pour les autres le voici: www.youtube.com/watch?v=08YxwTzPwBQ

Segment 1 (John Landis)

Homme viscéralement raciste, Bill Connor (Vic Morrow) voyage involontairement dans le temps pour se retrouver pris pour ceux qu'il exécrait jusqu'alors : un Juif en pleine Seconde Guerre Mondiale, un Noir dans les filets du Ku Klux Klan et un Vietnamien pourchassé par des soldats américains.

Seul segment à ne pas être un remake, cette histoire est dans l'esprit des épisodes écrits par Rod Serling dénonçant le racisme, en particulier l'antisémitisme de ses contemporains. Le personnage de Bill Connor se rapproche ainsi du bourreau nazi (Oscar Beregi) qui, visitant son ancien camp, ne pouvait alors plus échapper aux fantômes des prisonniers juifs qu'il avait persécutés dans Deaths-Head Revisited (1961) ; ou de cet apprenti Führer (Dennis Hopper) conseillé par le fantôme d'Adolf Hitler dans He's Alive (1963). Le sentiment de malaise procuré par le court-métrage de John Landis est encore plus vif lorsque l'on sait que l'acteur Vic Morrow est réellement mort en plein tournage.

Avis personnel pour moi: Ce mini-film est vraiment inutile et plate car,il est tellement inoffensif que ont  finie par décrocher et il y a rien divertissant à [spoiler]a regarder un  homme aller d'une place à l'autre sans explication. Pour moi ce nais pas du Landis-garou. NOTE:0,5 sur 5

Segment 2 (Steven Spielberg)

Dans une maison de retraite, un nouvel arrivant (Scatman Crothers) propose aux pensionnaires de jouer ensemble avec une boite en fer, afin de retrouver les sensations de la jeunesse.

Avec ce remake calamiteux de l'épisode Kick the Can (1963), Steven Spielberg témoigne d'un grand manque de subtilité. Dégoulinant de bons sentiments, le récit propose même une fin atténuée, nettement moins amère que celle de la version de 1963 où un vieil homme aigri (Russell Collins) se retrouvait finalement tout seul, faute d'avoir cru à temps au merveilleux. On notera tout de même la présence chaleureuse de Scatman Crothers (1910-1986) en espèce de démiurge, et de Murray Matheson (1912-1985) qui interprétait autrefois le clown facétieux dans Five Characters in Search of an Exit (1961), l'un des meilleurs épisodes de THE TWILIGHT ZONE.

Avis personnel pour moi: C'est du STEVEN SPIELBERG tout cracher . Toujours du bizzare mais malheureusement son mini-film remake est une de c'est  oeuvre les plus decevente mais il y a du bons. NOTE: 1,5 sur 5

Segment 3 (Joe Dante)

Une jeune femme (Kathleen Quinlan) est invitée par un jeune garçon (Jeremy Licht) à manger chez lui. Elle découvre que la famille de l'enfant semble vivre dans une terreur permanente.

Ce remake de l'épisode It's a Good Life (1961) dans lequel un enfant omnipotent terrorise son entourage par ses pouvoirs surnaturels, est comme le précédent segment, plus optimiste que son modèle. Le choix d'humaniser le jeune Anthony tend à rendre l'atmosphère nettement moins angoissante que dans la version de 1961. Les références à la série de Rod Serling sont multiples, comme la mention de la ville Willoughby (où se déroulait A Stop at Willoughby) ou la présence d'acteurs vus auparavant dans THE TWILIGHT ZONE des années 60, en particulier Kevin McCarthy (Long Live Walter Jameson), Patricia Barry (The Chaser, I Dream of Genie), et surtout Bill Mumy qui incarnait le petit Anthony dans l'épisode de 1961 ! Fait exceptionnel, Bill Mumy reprendra le rôle d'Anthony dans une intéressante suite à It's a Good Life, intitulée It's Still a Good Life contenue dans la série THE TWILIGHT ZONE (2002). Un rare cas où un acteur aura eu l'opportunité de jouer le même personnage enfant puis adulte, avec 40 ans d'intervalle. Avec The Toys of Caliban (1986), THE NEW TWILIGHT ZONE proposera une sorte de semi-remake de It's a Good Life, en montrant un couple ayant un adolescent handicapé mental capable de matérialiser tout ce qu'il désire, contraint de vivre coupé du monde pour éviter les catastrophes.

Avis personnel pour moi: Ce mini-film remake se démarque de c'est prédesséseur car ils nous divertis grandement et ce mini-film comparé au deux autres n'est nulement inoffensif.Mais comme c'est deux présseseur il souffre de longueur. NOTE: 3,5 sur 5

Segment 4 (George Miller)

Alors qu'il est tétanisé par la peur de voyager en avion, John Valentine (John Lithgow) réalise avec horreur qu'une créature s'est posée sur l'une des ailles qu'elle entreprend de démantibuler.

Il s'agit du remake de l'épisode Nightmare at 20,000 Feet (1963) avec William Shatner, qui adaptait une nouvelle écrite par Richard Matheson. Dans la version de 1963, William Shatner interprétait un cadre dépressif, soutenu par sa femme présente dans l'avion, tandis que John Lithgow est un informaticien ayant la phobie de l'avion. Le segment mis en scène par George ‘MAD MAX' Miller est efficace mais il perd en dimension humaine. Shatner composait un personnage fragilisé par sa dépression, confronté à une situation surnaturelle, se heurtant à l'incrédulité des autres passagers. Dans une scène inégalable et touchante, Shatner faisait passer dans son regard tristesse, indignation et colère lorsqu'il prenait conscience que l'un des employés de la compagnie aérienne l'écoutait en faisant semblant de le croire. Shatner se résignait au silence et à agir à l'insu de tous. L'épisode de 1963 se caractérisait par un calme apparent, tandis que George Miller opte très rapidement pour une ambiance chaotique, dans laquelle John Lithgow est à la frontière de la démence et de l'hystérie. Le point fort de la version de Miller est très certainement la créature nettement plus impressionnante et menaçante que celle de l'épisode de 1963, où Nick Cravat (1912-1994), dans sa combinaison pelucheuse, ressemblait plus à un panda qu'à un monstre maléfique !

Avis personnel pour moi: Ce mini-film est vraiment le meilleur après le prologue car,on ressent le sentiment cautrophobie du personnage et cela est vraiment staissant et vraiment terrifiant. Comparé à c'est trois prédesseur ne souffre nullement de longueur.Mais un seule defaut le mini-film ne dure pas assez longtemps. NOTE: 4,5 sur 5

TOTAL: 15,5 sur 30
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyJeu 3 Juil - 21:58

On partage pratiquement le même avis sur ce film,surtout en ce qui concerne l'ouverture et le segment de George Miller.Bien que je ne déteste pas autant que toi celui de John Landis,je le considère supérieur à celui de Spielberg,car beaucoup trop inoffensif comparativement aux autres.
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Picrotal
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyJeu 3 Juil - 21:59

Je trouve ce film très agréable, et je ne considère pas qu'il soit surtout connu pour l'accident qui s'est déroulé durant son tournage : je n'en avais simplement jamais entendu parler... !

15,5 sur 30 ? scratch

Ah bon...

Moi je lui mets 178,93 sur 358,123
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JackieBoy
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyJeu 3 Juil - 23:15

J'aime ton système pour noter un film, Picrotal! Smile
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Mark Allan Poe
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyJeu 3 Juil - 23:18

c'est à cause que celui de Landis est vraiment trop facile et inutile.

c'est à cause que si j'aurais donner un 15,5 sur 20 mon avis auraius été contradictoir.
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyVen 4 Juin - 1:26

"Twilight Zone: The Movie" a toujours été un film de mon enfance et j'ai toujours aimer le regarder. Après un visionnement récent, je suis à mesure de constater que le film à perdu un peu de sa qualité en comparaison à ce que ma mémoire me faisait croire. En fait, le seul segment du film qui vaut réelement la peine d'être vu est le 4e segment, celle de George Miller. Les autre segments sont parfaitement négligeable à voir ce qui est bien dommage puisque ce sont tous de grands réalisateurs qui ont pris en charge le film.

Même si je dis que les autres segments sont négligeable à voir, cela ne veut pas dire qu'ils sont mauvais. Ils m'ont tout simplement laissés indifférents. Je peux qu'en même voir un travail de réalisation sans reproche. C'est tout simplement les 3 première histoire qui sont innacrochant.

Par contre, je souligne le fait que j'aime les rassemblement de petites histoire à la Creepshow pour en faire un film. C'est surement pour cette raison que "Twilight Zone: The movie" m'avait marqué dans ma tendre enfance.

Pour l'ensemble de l'oeuvre:
3,5/5
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyMar 18 Jan - 13:43

Beaucoup plus un hommage qu'une "nouvelle version", ce film, réalisé par des fans de la 1ère heure, est entâchée par le tragique accident qui coûta la vie à Vic Morrow et à 2 petits enfants.
Les sketchs les plus forts sont incontestablement les 2 derniers.
Toutes les histoires dénoncent une forme d'intolérance.
Techniquement, ceux de Miller et Dante sont superbes !

L'histoire originale du segment de Spielberg était beaucoup plus noire et pessimiste dans l'épisode de la série originale.
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyVen 13 Avr - 0:16

Pour les amateurs de ce film et de la série télé :

La série The Twilight Zone a déjà été distribuer en dvd et Blu-Ray séparément en Zone 1, voici maintenant un coffret Blu-Ray pour toute la série au complet dès le 5 Juin 2012 : http://bloody-disgusting.com/news/28992/got-400-bucks-the-twilight-zone-complete-series-hits-blu-ray-on-june-5th/

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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyVen 13 Avr - 1:33

J'aimais bien la série des années 80. Pas mal par nostalgie. Pour les autres, je n'ai pas vraiment connues.
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyJeu 23 Aoû - 17:26

J'ai découvert le film a sa sortie en salles, en février 84.
Il fut marqué par la terrible tragédie qui coûta la vie à l'acteur Vic Morrow (père de la trop rare Jennifer Jason Leight) et à 2 petits enfants.

A l'époque, la série restait plutôt un mystère pour les francais, puisque, jusque-là, seuls 12 épisodes avaient été diffusés sur nos chaînes télévisées, le plus sporadiquement du monde, durant l'année 1965 ( essentiellement les samedi soirs, en 2ème partie de programmes, et environ 1 fois par mois), c'est à dire presque 20 ans avant !!
Jamais de redifusions ensuite jusqu'à la sortie de ce film.
Autant dire : presque personne ne la connaissait !

La série fit un tolé généralisé en cette année 65 (d'une part par rapport à l'heure tardive de diffusion - d'autre part étant son caractère particulier qui défiait alors les lois du bon sens, les séries de ce genre n'existant pas) et ne fut, de ce fait, rediffusée qu'à partir de 1984 (soit 19 ans aprés !), avec plein d'inédits, qui seront d'ailleurs tous proposés - avec les divers passages TV - au fil des années.
C'est la sortie du film qui contribuera probablement à sa rediffusion télévisée cette année-là, aprés 20 années d' invisibilité !



Bien qu'imparfait, ce film constitue un bel hommage (le plus bel hommage, certainement) à la série de Rod Serling, bien plus qu'une bête adaptatation ciné creuse et plate.
Il en reprend l'essence et l'atmosphère (ici l'inquiétant cotoit le merveilleux) tout en affirmant une identité propre.

Bien que les sketchs soient inégaux, j'avais beaucoup aimé cette atmosphérique coproduction et adaptation, avec une préférence pour les 2 derniers segments - ceux qui sont généralement le plus appréciés par le public- à savoir celui de Miller (qui est infiniment supérieur à l'épisode un peu grotesque avec Shatner) et celui de Dante (techniquement superbe, mais à l'esprit et à la conclusion quelques peu différentes par rapport à l'épisode (réussi) auquel il fait référence) :
ainsi, dans l'épisode de la série télévisée qu'il adapte, ("It's a good life" - d'aprés un scénario de Richard Matheson ), le petit Antony apparaît comme un monstre total incapable de la moindre émotion, n'amenant aucune compassion de la part du spectateur, et les parents et la famille y sont clairement montrés comme des pauvres victimes de son totalitarisme.

A contrario, dans le segment du film, Antony montre parfois une vraie parcelle d'humanité par le biais de cette femme (institutrice de métier) qui va lui apprendre à tirer le meilleur partie de lui-même et de son pouvoir, et à mettre cela au service du" bien".
Le "bien" reste d'ailleurs une notion joliment paradoxale dans ce film puisque les victimes (les membres de la famille) nous apparaissent, (contrairement à ceux de l'épisode original) comme des êtres arrivistes, calculateurs, non soudés, égoïstes, et capable de se dénoncer les uns les autres sans aucun état d'âme pour tirer le meilleur partie de la situation, voire sauver leur vie à tout prix au mépris de toute autre considération humaine.
Jamais le vieil adage "l'homme est un loup pour l'homme" n'aura semblé aussi adapté à la circonstance.

Il y a donc bien, malgré tout, une morale, un "optimisme" dans le sketch de Dante, alors que l'épisode de 1959 était d'une noirceur sans équivoque avec son absence totale de happy-end.

La réalisation de Dante, qui joue parfaitement sur cette frontière réel/imaginaire, humanité/déshumanisation, y compris dans la description de ce/notre monde "au sens large" (les premières séquences réalistes (le bar et ce qui l'entoure), montrant que le monde tel qu'on le connaît existe toujours,.. puis l'arrivée devant cette maison droite sortie d'un "cartoon").
Ce réalisme-même qui ramène, ne serait-ce qu'un peu, au côté humain des choses, alors que dans l'épisode de 1959, on ne nous montre qu'un univers désolé et aride (uniquement celui qui gravite autour de l'enfant), sans aucun repère par rapport ce qu'il se passe ailleurs (et pour cause : Antony aurait tout fait disparaître !).
La mise en scène trés personnelle de Joe Dante reste un petit modèle du genre (tout comme le sketch de Miller), même 30 ans aprés.


En ce qui concerne le sketch réalisé et écrit par John Landis (qui lui n'est le remake d'aucun épisode de la série, mais plutôt une variation à partir du thème de l'épisode "La grandeur du pardon/A quality of mercy" - sur un scénar de Rod Serling), il convient de ressituer la tragédie qui eut lieu et l'impact que cela aura sur la construction-même du récit :
à l'origine, dans le final, aprés avoir sauvé les 2 petits enfants cambodgiens, Vic Morrow/Bill devait revenir à son époque, mourant (une poupée à la main) devant le bar, face à ses amis le regardant, et en se repentant...

La réalité fut hélas tout autre : l'accident d'hélico que l'on connaît (lors du tournage de la scène où il sauve les enfants), et qui provoquera la disparition tragique des 2 petits et de l'acteur, amenèrent à reconstruire l'histoire à partir des séquences déjà existantes, et à faire un nouveau montage, à la conclusion radicalement différente (d'où l'impression d'un sketch un peu court et inachevé, même s'il reste de qualité).
En définitive, le sketch tel qu'on le connaît sera plus radical que le montage tel que prévu à l'origine, puisqu'ici Bill ne regagnera jamais son époque, ne pourra directement se repentir auprés de ses amis, et subira un sort terrible et peu enviable, victime de sa propre moralité douteuse.

Quant au sketch de Miller (adaptation de l'épisode "Cauchemar à 20 000 pieds" - d'aprés le scénario de Richard Matheson ), il n'a pas été placé-là par hasard : c'est généralement celui préféré des spectateurs et il a tout logiquement été mis en dernier, servant de locomotive (avec celui de Dante) au film.
Que dire si ça n'est qu'il est techniquement parfait et, cette fois-ci, bien plus effrayant et abouti que l'épisode de la série, avec sa créature ridicule et ses sempiternels gros plans sur le visage d'un William Shatner apeuré.
Cependant, la construction et la conclusion y sont identiques et, lors du final, la soit-disant paranoïa et démence du passager seront fortement remises en question par de réels dégats constatés sur l'avion.

Le sketch de Spielberg quant à lui, même s'il est bien réalisé, poétique à souhait et assez caractéristique de son style d'alors, reste indiscutablement le plus anecdotique et le faible de tous, et, cette fois-ci, inférieur à l'épisode original ("Quick the can" - d'aprés le scénario de Richard Matheson, lui-même tiré d'une nouvelle de George Clayton Johnson ) qu'il adapte, car beaucoup trop sucré, trop linéaire, et se conluant sur une note optimiste en totale contradiction avec la fable originale, plus noire, radicale et marquante de George Clayton Johnson.
Mais finalement, la présence de ce sketch, et sa position en second dans la chronologie, restent quelque part cohérents, puisque la série elle-même faisait cotoyer plusieurs degré de "fantastique" (insolite, féérie, épouvante, comédie, comédie noire...) et des épisodes de différentes intensité.
Reste qu'il s'agit-là du sketch qui tire un peu vers le bas l'ensemble, et en ralenti considérablement le rythme.
La réalisation de Spielberg est néanmoins soignée et la photographie magnifique, tout comme l'interprétation du regretté Scatman Crothers (Shining).
Ce ne sera pas suffisant pour le rendre captivant.


Chaque épisodes devait à l'origine être relié par des extraits d'interventions d'époque de Rod Serling (issues de la série) mais cela ne se fit finalement pas, et il fut décidé en lieu et place de créer un prologue et un épilogue (excellents), réalisés par John Landis et joués par Dan Akrroyd et Albert Brooks, pour débuter et conclure le film.
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyJeu 23 Aoû - 22:42

JackieBoy a écrit:
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etc.

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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) EmptyVen 24 Aoû - 12:00

J'ai bien aimer ce film, sauf le segment des vieux réaliser par steven, je l'ai trouver asser mauvais, quand j'écoute le film javance tout le temps cette partie.
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MessageSujet: Re: Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller)   Twilight Zone: The Movie (1983, J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller) Empty

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