Harold & Kumar: Escape from Guantanamo Bay de Jon Huwitz & Hayden Schlossberg 
Synopsis: Sur le vol qui les mène à Amsterdam, où ils comptent s’éclater en fumant de la marijuana, un Américain d’origine coréenne et son ami d’origine indienne sont pris à tort pour des terroristes et immédiatement envoyés à la prison de Guantanamo.Je suis d’accord, avec le fait qu’
Harold & Kumar: Escape from Guantanamo Bay n’est pas la meilleure comédie qui existe. Mais, je dois avouer, que je me suis énormément marré devant ce film. Je n’ai pas eu l’occasion de voir le premier film, donc je n’attendais pas grand chose de cette suite. Et, le résultat final m’a bien plu.
Ce que j’ai adoré de ce film, c’est que dès le début, je me suis attaché à Harold et Kumar, comme je m’étais attaché à Jim, Stifler et Finch, de la saga
American Pie. Oui, leurs personnages sont des espèces d’ados retardés, mais putain que j’ai adoré les suivre dans cette folle aventure rocambolesque. L’humour de ce film est facile et grossier, et certains gags sont parfois totalement ratés, mais la plupart m’ont quand même fait rire. Ce film fait fi de toute cohérence et crédibilité. Les réalisateurs et scénaristes,
Jon Huwitz &
Hayden Schlossberg, du premier opus, sont de retour pour cette suite. Il livre un road-movie complètement délirant. Ils ont décidés de faire de la satire, avec tous les préjugés qui sont nés depuis le 11 Septembre 2001. C’est-à-dire, des gens de couleurs qui se font fouiller aux douanes ou des américains, qui pensent que les personnes de couleurs sont tous des criminels. Au travers de leur périple dans les Etats-Unis, nos deux joyeux lurons vont rencontrés divers personnages, qui nous permettra de découvrir ces chers américains sous un autre jour. Quelques trouvailles nous font sourire sans problème, que ce soit la présence de Ku Klux Klan, le fermier texan et la métamorphose d'un
George W. Bush, plus gentil que nature. Ils s’autorisent aussi, les blagues les plus racistes, antisémites, se moquant de l’Amérique profonde et de ses rednecks homophobes. On y fréquente des soirées « chatte-à-l’air », on a assiste à un trip à trois avec un sachet de marijuana et on a même droit à une rencontre inopinée, avec un jeune cyclope. La réalisation de ce film est loin d’être la plus rythmée et originale. C’est très conventionnel et ce n’est pas plus mauvais, pour autant. Le choix musical est vraiment excellent. D’ailleurs, ces chansons réussissent à donner plus de rythme, à ce film.
Les deux acteurs,
John Cho (Harold Lee) et
Kal Penn (Kumar Patel), s’en sortent assez bien. Leurs personnages sont très clichés, le gars sérieux et l’idiot pensant seulement au sexe et la drogue. Mais, ils réussissent à les rendre très charismatiques et attachants. Mais, le plus amusant, ce sera le caméo de
Neil Patrick Harris (Docteur Doogie lui-même) se moquant à nouveau de son image, en incarnant avec brio un obsédé sexuel et un adepte de la drogue, aux hallucinations multiples et remarquables.
Harold & Kumar: Escape from Guantanamo Bay est une comédie complètement débile, qui ne plaira pas à toute le monde, mais qui m’a plu à moi. Ce film est destiné aux fans de la vraie trilogie d’
American Pie.
Note: 3,75/5
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