The Torturer (2005, Lamberto Bava)

Synopsis : Ginette, une jeune étudiante, auditionne pour un metteur en scène connu pour ses ambiances extrêmes et ses goûts pour la violence. Séduite par la dangerosité du personnage, elle le suit dans son antre mais découvre plus qu'elle ne l'imaginait...



Quelqu'un a vu ce film ?

Moi pas, mais j'ai croisé son chemin la tout à l'heure, et je pense le mettre dans ma liste des films à voir!! =)

Pourquoi ne pas mettre la B.A.?? (si tu veux je la mets... ?)

Bien sûr, on participe tous ici, chacun a sa petite pierre à apporter à l'édifice.

Lien de la bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=D9kKVRRgEzk&feature=related

Mouais, la B.A. ne m'emballe pas trop...on dirait...de la violence gratuite, mais bon, je ne comprends pas l'anglais aussi v.v

Je trouve que ça craint quand même...
Pis c'est pas très pro de ne pas avoir mentionné le nom du réalisateur dans la bande annonce alors qu'ils en font tout un plat sur l'affiche...

J'avoue xD
Bah...j'hésite hein, je pense que j'irais le voir si j'ai rien d'autre à voir! je ne sais pas... ça me branche pas trop en fait!! v.v

Je créais juste ce topic pour mettre au courant de l'existence de ce film, après à chacun de voir si ça le branche ou pas.

Mais bon, il y a tellement de films à voir, disons que celui-ci n'est pas dans les priorités de quelqu'un qui découvre le genre.

The Torturer de Lamberto Bava

Sans doute le premier film d'horreur digne d'une caméra cachée. Dès le début, on pense (est-ce que le verbe penser peut être employé pour ce film ?) que c'est une blague, et en s'approchant de plus près, c'est vrai, c'est une blague. Film italien d'une hilarité sans précédent - juste après les pâtes panzani - il nous entraîne pendant 1h30 dans un spectacle burlesque avec pour finalité : nous faire peur. Dans le cochon, tout est bon : une fille à qui l'on demande "Voulez-vous souffrir et entrer nue dans ce cercueil ?" et qui répond "Oui, je suis prête à tout pour avoir ce rôle.", le tablier d'un boucher dont on ne voit pas le visage (suspense assuré !) tenant dans une main un burin d'une tonne et demi et dans l'autre des pointes métalliques (la terreur est à son paroxysme), des éclairages d'orage dignes de nos plus belles lampes de poches Made In China, le tout souligné par une musique qui n'est pas sans évoquer Steven Spielberg chevauchant un requin. A présent, parlons du casting : rôles principaux : Ken & Barbie. Ken, psychopathe-panzani aux dents blanches et à l'haleine fraîche, sûr de lui, qui n'est pas sans nous rappeler un certain Brice de Nice, et Barbie-stouquette - dont l'intérêt réside dans ses attributs sexuels - qui remplit parfaitement son rôle de Sherlock Holmes en mini-jupe. Quelques scènes mythiques : une vieille folle pointant du doigt Barbie de l'autre côté de la vitre (je n'en ai pas dormi pendant une semaine), Ken en pleine crise de claustrophobie se roulant par terre (mais pas tant que nous), pour finir en apothéose avec un personnage qui subira trois coups de couteau sans froncer le moindre sourcil et dont la force restera intact pour poignarder à son tour la vieille folle, sans oublier bien sûr le clou du spectacle : une scène à couper le souffle, Barbie après avoir passé une demi-heure enfermée dans un aquarium rempli d'eau en ressort dans les bras de Ken qui lui fait du bouche-à-bouche en espérant la réanimer, et quelle ne fut pas notre surprise, Barbie se réveille ! Tout est bien qui finit bien, sauf pour le loueur du vidéoclub qui m'a expressément recommandé ce chef-d'oeuvre, et à qui j'irai mettre une baigne en lui rendant.

0,5/5

Sans (bonne) surprise. Que pouvons nous attendre de plus de la part de Lamberto Bava?


Excellente critique Gloomy!

Ce sont surtout les spectateurs qui sont victimes de tortures avec ce nouveau chef-d'oeuvre de Lamberto Bava!
On retiendra cependant l'excellente musique mais hélas trop répétitive, en plus d'avoir été copiée ici et là (Jaws notamment) ou encore la superbe photographie mais pour le reste, le film est particulièrement mauvais, les acteurs étant le plus gros point noir du métrage.

1/5.