Horreur Web
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Aliexpress : codes promo valables sur tout le site
Voir le deal

 

 Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo)

Aller en bas 
AuteurMessage
Arthas_117
Mort Vivant!!!
Arthas_117


Masculin Nombre de messages : 2595
Age : 29
Localisation : DERRIÈRE TOI !!!
Date d'inscription : 02/12/2009

Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo) Empty
MessageSujet: Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo)   Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo) EmptyJeu 10 Avr - 19:40

Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo) Kurone10

Kuroneko (藪の中の黒猫) est l’un des classiques du cinéma nippon. C’est une fable qui se déroule durant la période des samouraïs et dont le récit est plongé dans une atmosphère horrifique. Étant l’un des premiers films de fantôme avec un véritable succès dans l’histoire du cinéma, ce classique de 1968 m’intriguait depuis bien longtemps et il fallait bien que je vous fasse connaître à vous aussi cette véritable perle visuelle du Japon.
Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo) Vlcsna11

Cette fable commence avec un début assez brutal. Nous voyons dans une forêt de bambou une petite maison avec un ruisseau tout proche. Une jeune femme et sa belle-mère vivent dans cette maison en attendant le retour de l’enfant de la dame qui est aussi le mari de la jeune demoiselle. Malheureusement, un groupe de bandit/samouraïs viennent sur leurs chemin, violent, tuent et brûlent leurs maison ainsi que leurs corps morts. Bien sûr, les deux décideront d’hanter les forêts de bambous pour se venger des samouraïs en les attirant dans la forêt et en les tuant. Jusqu’à ce que tout se complique lorsque le fils (et mari) des deux Yurei (nom attribués aux fantômes vengeurs au Japon) revient de la guerre les retrouver.

Kuroneko n’est peut-être pas un bijou narratif. En termes d’histoires de revenant vengeurs il y a mieux maintenant. Pour l’époque, c’était un des premiers à être un film avec une histoire comme telle qui n’était pas adapté d’un travail littéraire (contrairement à biens d’autres comme Ringu, Dark Water ou One Missed Call). Alors bravo là-dessus Mr.Shindō, mais ce que le film mérite le plus en termes d’applaudissement est l’image. J’vous jure, Kuroneko est une véritable réussite dans le visuel cinématographique.
Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo) Kurone11

Laissez-moi vous donnez un exemple; à un moment on voit un plan subjectif. C’est à dire ce que le personnage voit de ses propres yeux. Nous sommes donc avec lui sur un cheval dans une immense forêt de bambous plongé dans l’univers du noir et blanc. Avec du brouillard qui danse lentement sur le sol et qui passe entre les troncs avec une musique angoissante dont je pense que le compositeur du film Insidious s’est inspiré. La tension que cette scène nous fait vivre alors est assez impressionnante et prouve que même après 50 ans ça continue de faire peur au spectateur.
C’est dans ce genre de scène que nous sommes proches des esprits vengeurs alors que les personnages qui sont leurs proies sont des samouraïs qui avaient plusieurs points communs avec les mêmes qui avaient tués et violés les deux femmes. Croyez-moi, l’émotion que ressentent ces enfoirés (et crétins) est vites transmis envers l’audience.
Lorsque nous ne sommes pas proches de ses yurei, nous sommes en train de suivre le personnage du mari/fils se ses fantômes dans un Japon féodal en pleine guerre. On a parfois l’impression de regarder un film d’Akira Kurosawa en voyant ses armées qui s’affrontent. Ce qui en tant que grand amateur du cinéma japonais, m’a comblé en termes de cinéphile aimant aussi le genre de l’épouvante. Pour certains c’est un détail que certains remarqueront mais moi ça m’a fait chaud au cœur.
Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo) 52939210

Mais pour ceux qui souhaitent voir ce classique, sachez que ce n’est pas un film d’horreur. C’est une fable se déroulant dans une atmosphère horrifique orientale. Cet élément est assez présent pour que ce chef-d’œuvre soit considéré comme étant un film d’épouvante mais pas purement un film d’horreur.
Au final, Kuroneko mérite amplement sa place parmi les classiques du cinéma japonais. C’est l’un des premiers dans le genre de l’épouvante et c’est un film unique qui est métisse entre horreur et Chanbara (film de sabres japonais). C’est un long-métrage que je recommande à tous ceux qui aimerai s’initier aux vieux films d’horreurs venant de l’Asie.
Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo) Sans_t13
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo) Empty
MessageSujet: Re: Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo)   Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo) EmptyMer 16 Avr - 3:14

Très bonne analyse du film Arthas!
J'ai découvert ce film très tard, vu qu'il na été diffuser qu'une seul fois a la TV ses 10 dernières années, et sur une chaine franco-bosch a 3h45 du matin  Razz 
Kuroneko est un classique mais je préfère quand même Kwaidan sortie 4 ans plus tôt et qui dure 3h00,un véritable tableau vivant!
Revenir en haut Aller en bas
 
Yabu no naka no kuroneko / Kuroneko (1968, Kaneto Shindo)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Dracula Has Risen from the Grave (1968, Freddie Francis)
» Rosemary's Baby (1968, Roman Polanski)
» Le Viol du vampire (1968, Jean Rollin)
» Night of the Living Dead (1968, George A. Romero)
» Gamera tai uchu kaijû Bairasu / Gamera vs. Viras (1968, Noriaki Yuasa)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Horreur Web :: CINÉMA :: Films d'horreur-
Sauter vers: