Phii khon pen / The Victim (2006, Monthon Arayangkoon)

Sortie: 2006
Réalisation: Monthon Arayangkoon
Scénario: Monthon Arayangkoon, Sompope Vejchapipat, Jantima Liawsirikun
Avec: Pitchanart Sakakorn, Apasiri Nitibhon, Penpak Sirikul
Titre original: Phii khon pen

Synopsis:

En jouant les rôles de victimes sur les reconstitutions de scènes de crime, une jeune actrice commence à se faire connaître et participe à toutes les enquêtes policières. L'une de ses reconstitutions ne se passe pas tout à fait comme prévu et la jeune femme commence à entendre des voix et distinguer des personnes... Petit à petit, elle perd le contrôle, mettant sa vie en danger.

Je n'ai pas vraiment aimé ce film-ci. Certainement, l'idée je l'ai trouvé "originale" et le sujet intéressant, mais lorsque les fantômes se mettent à l'oeuvre ça tombe dans le déjà vu. Les mêmes sons pour nous effrayer et une réalisation anémique qui laisse beaucoup à désirer.

Vous voulez une bonne histoire des fantômes? Allez voir du côté de Shutter, Alone ou même Kairo.

)

Shutter et Alone etaient vraiment supers, c'est ce qui m'a donne gout aux fils Thailandais.

Tu l'as enfin écouter Gloomy.
Bien d'accord du déjà vu en fou.
Très decevant mais quand même regardable.
Apres shutter, the mother et alone je croyais encore une fois etre accrocher a l'écran, mais non.
Même les effets spéciaux laissait à désirer.

Spoiler:

Mais bon on peut aps avoir tout le temps des Shutter!!
3/5

Dominodreams a écrit:

Tu l'as enfin écouter Gloomy.
Bien d'accord du déjà vu en fou.
Très decevant mais quand même regardable.
Apres shutter, the mother et alone je croyais encore une fois etre accrocher a l'écran, mais non.
Même les effets spéciaux laissait à désirer.

Spoiler:

Mais bon on peut aps avoir tout le temps des Shutter!!
3/5

Non, même pas, je n'ai pas trouvé cela si original que ça. Ça l'a déjà été fait ailleurs et recement repris dans Coming Soon (un autre film asiatique de fantçome, mieux executé). Je parlais plutôt de l'histoire qui sortait malgré tout du déjà vu. (Mais ça déjà été fait aussi lol)

Ting, une jeune comédienne qui a du mal à percer trouve un emploi plutôt original, elle s'illustre dans les reconstitutions de crimes organisées par la police. Les médias filmant ce genre d'événements, ses talents d'actrice lui permettent d'acquérir rapidement un statut de star auprès du public. Les choses vont néanmoins se bousculer le jour ou pour une nouvelle reconstitution, la jeune femme est hantée par l'esprit de la victime. La personne suspectée de son meurtre n'étant pas le coupable...

The victim est un film de fantômes dont le scénario n'apparait pas à première vue très original, le cinéma d'horreur asiatique regorgeant d'une multitude d'oeuvres de ce genre. Le film pourtant, possède une identité propre lui permettant de se démarquer du déjà vu. Monton Arayangkoon maitrise parfaitement son sujet et nous immerge littéralement dans son récit, le rythme est lent certes mais très prenant ce qui est tout en l'honneur du réalisateur qui nous offre là, seulement son deuxième film.

Arayangkoon, il est vrai, s'est fortement inspiré de Takashi Shimizu et notamment de Reincarnation, mais que dire si ce n'est que The Victim surpasse en tous points l'oeuvre du maître Japonnais. L'affiliation ne s'arrêtant pas là, c'est de façon générale que le réalisateur Thai nous livre un condensé de tout ce que le cinéma d'horreur asiatique nous a offert de meilleur sans pour autant tomber dans le plagiat, d'où ce caractère assez unique qui se dévoile à mi-parcours, les cinquante premières minutes étant un film dans le film peu commun au genre.

L'interprétation est de très grande qualité, surtout concernant l'actrice principale qui livre une double prestation parfaite. Un effort semble avoir été fait également sur les décors correspondant à merveille à l'ambiance du film, tout comme la photographie toute en nuances, elle se veut représentative des sentiments que le scénario veut laisser transparaître.

Le final, un peu léger, empêche cependant le film d'atteindre le rang de référence même si The Victim est assurément proche de l'excellence.

4,5/5.