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 Last Shift (2016, Anthony DiBlasi)

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Gregg
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Gregg


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MessageSujet: Last Shift (2016, Anthony DiBlasi)   Last Shift (2016, Anthony DiBlasi) EmptyMer 6 Juil - 18:19

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Une policière débutante a pour mission de garder un vieux commissariat avant sa fermeture définitive. Le travail paraît simple mais lorsqu'elle découvre que les lieux sont hantés par l'esprit d'un gourou mort voici quelques années, les choses se corsent.


Trailer: https://youtu.be/3p0KIrh8hyM
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crazy babysitter
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crazy babysitter


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MessageSujet: Re: Last Shift (2016, Anthony DiBlasi)   Last Shift (2016, Anthony DiBlasi) EmptyJeu 7 Juil - 3:56

Bonjour.
"Last shift" fait partie de ces films dont on dit hélas qu'ils auraient fait un excellent court-métrage. Car une fois encore, le concept étalé sur une heure et vingt sept minutes finit très rapidement par montrer ses limites et par ne plus "tenir la route". Certes, il y a une petite ambiance assez malsaine et possiblement inquiétante qui s"installe durant les vingt premières minutes et il faut reconnaitre à Anthony DiBlasi un certain talent de réalisateur.
Sa mise en scène est posée et parfaitement cadrée. Il n'y a rien d'extraordinaire ou d'expérimental mais visuellement, c'est très propre. Par contre, là où DiBlasi échoue, et assez lamentablement d'ailleurs, c'est vraiment dans l'écriture de son film. Non pas que le sujet soit ridicule, mais son exécution tutoie à plusieurs reprises la gène, pour ne pas employer un mot plus outrancier.

Probablement conscient qu'il va devoir tenir sur quatre-vingt dix minutes son script, DiBlasi l'allonge et le rallonge aussi l'ennui s'installe bien trop vite, ennui qui ne sera malmené que durant les dix dernières minutes de "Last shift".
Nous suivons donc alors les pérégrinations d'une jeune femme, officier de police débutant, dans un commissariat sur le point d'être fermé. L'endroit est apparemment hanté. Des évènements paranormaux vont donc s'y dérouler et dont l'intensité croit au fur et à mesure que la policière y passe du temps. Et une fois encore, c'est le gros problème du film : le temps.

On entend souvent parler de suspension d'incrédulité dans le cinéma de genre. C'est vrai que c'est bien pratique. Mais ici, ça ne fonctionne pas. Alors oui, le cinéma d'épouvante se base volontiers sur l'utilisation de clichés afin de permettre à une œuvre d'exister. Si les héros ont des téléphones portables en état de marche avec du réseau, pas de film. Si la voiture démarre au premier tour de clef, pas de film.
S'il reste suffisamment de cartouche dans le fusil pour tuer le méchant, pas de film. Enfin, si les protagonistes fuient rapidement l'endroit de leur calvaire, pas de film non plus. Sauf que dans "Last shift", c'est un peu ce qui se passe et c'est de la faute de l'écriture, sans aucun doute.

Ainsi l'héroïne, pourtant confrontée assez rapidement à l'irrationnel et même à la terreur, continue à explorer bien lentement le commissariat et à répondre au téléphone et au milieu du récit elle se persuade même dans un sourire que tout ça n'est qu'une blague de ses collègues. Et ça à se moment-là que le long-métrage d'Anthony DiBlasi bascule dans l'échec.
On en vient alors à se ficher de se qui se déroule sur l'écran et à attendre avec une certaine impatience le générique de fin. En plus de cela, le réalisateur utilise de nombreux tics inhérents au genre (les apparitions spectrales dans le dos, les fantômes dont la tête bouge par saccades ultra-rapides) bref, c'est du déjà-vu même si l'identité des entité est intéressante (une secte plus ou moins sataniste).
Mais c'est trop tard, l'ennui a gagné, les incohérences caractérielles aussi et "Last shift" devient banal et redondant, principalement à cause de l'écriture de son personnage principal. Si l'on ajoute à tous ces griefs une absence (évidemment subjective) d'angoisse et de frayeur à la vue de ces images surnaturelles, le temps devient de plus en plus long et le film de plus en plus pénible à supporter.

Suspension d'incrédulité, clichés du film d'horreur...ça fait tout de même un peu beaucoup à accepter pour éventuellement apprécier "Last shift". Le pire c'est cette sensation de gâchis à cause d'une mise en scène de qualité et de l'interprétation convenable de Juliana Harkavy qui fait de son mieux avec un personnage écrit à la truelle. Il y a aussi deux ou trois moments réussis dans le film mais tout cela ne suffit pas à maintenir l'intérêt éveillé, surtout que la fin est franchement ratée.
Et c'est la faute du scénario, sans aucun doute qui est plutôt très paresseux et qui aurait pu prendre une direction nettement moins balisée. En ne cherchant pas à éviter l'obstacle des clichés, Anthony DiBlasi nuit grandement à son propre travail. Il s'est dit que les spectateurs accepteraient de mettre de côté d'éventuelles notions de réalisme au profit de l'émotion forte. Cela rend son film trop "facile" et finalement presque désagréable. Et c'est dommage car techniquement, "Last shift" est loin d'être mauvais. Mais son écriture ne peut plaider en sa faveur, sans parler d'histoire parfois nébuleuse.
Enfin, il souffrira forcément de la comparaison avec "Let us prey", qui lui même n'est pas fondamentalement un modèle de série B mais qui s'avère plus nerveux et réserve bien plus de bonnes surprises.
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Gregg
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Gregg


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MessageSujet: Re: Last Shift (2016, Anthony DiBlasi)   Last Shift (2016, Anthony DiBlasi) EmptyVen 8 Juil - 23:59

crazy babysitter a écrit:
"Last shift" souffrira forcément de la comparaison avec "Let us prey", qui lui même n'est pas fondamentalement un modèle de série B mais qui s'avère plus nerveux et réserve bien plus de bonnes surprises.


Confused

Voilà qui est peu engageant, Let Us Prey étant, à mon sens, l'un des pires films d'horreur sortis en cette première moitié d'année 2016!
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MessageSujet: Re: Last Shift (2016, Anthony DiBlasi)   Last Shift (2016, Anthony DiBlasi) Empty

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