6 donne per l'assassino / Blood and Black Lace (1964, Mario Bava)

Maudit Mario Bava ... ça va encore me couter cher de DVD!!!!

Voici ma critique pour le tout premier film que je vois de Mario Bava:

http://www.horreur-web.com/bloodandblacklace.html

Ce film est considéré comme un des premiers giallos.

Un des rares giallos de Mario Bava que je n'ai pas encore vu. Je crois que je vaois aller me l'acheter.

SI tu t'intéresse à ses autres films, je te conseil Black Sabbath, Bay Of Blood et The Girl Who Knew Too much

Je me suis acheté Twitch Of The Death Nerve (Bay Of Blood) donc ce sera mon prochain...

Je n'ai jamais vu ce film, ni aucun de Mario Bava. La pochette de la critique est belle.

Mr. Horreur Web a écrit:

Je me suis acheté Twitch Of The Death Nerve (Bay Of Blood) donc ce sera mon prochain...

Apparament ce DVD a d'énorme problême avec le son mais j'amerais tout de même le voir car moi aussi Blood and Blacklace est le seul Bava que j'ai vue grace a la tout nouvelle édition que j'ai acheter recament. Pas super comme film mais ça ce laisse se voir et on peut constater les divers lien qui ont inspirer Argento pour ces film.

J'ai évouté les 5 premières minutes du DVD pour voir à quel point le transfert était raté et ... c'est pas super. L'image est correct, mais le son est vraiment mauvais. J'en donne plus de nouvelles dès que je l'ai écouté en entier.

Mario Bava avec son film de 64 vient de battre la comète du plus vieux film que j'ai visionné.
Les italiens ne se contentent pas des grosses assiettes de spaghetti boulettes de Mama arrosé d'un vin de grande cuvée, c'est des petits gourmands sur pellicules.
Maître de l'ambiance et de l'éclairage, les décors lourds et chargés de drapés m'ont rappelés le Sieur Argento.
Nous sommes gâtés par les divers meurtres, le mystérieux tueur sans visage et l'intrigue qui m'a déjouée, même si elle est de 64!

Le progrès est remis en question avec ces vieux réalisateurs qui avaient comme figure de motivation la phrase: Aller au delà des espérances.

WIDESCREAM!

Mon trop plein d'amour pour ce film vient encore de prendre le dessus et j'ai revu Blood and Black Lace, Six femmes pour l'Assassin, mon film préféré du maître Bava (père).
Comme une longue chorégraphie d'une heure vingt, Mario Bava nous entraîne au cœur d'une maison de haute couture habillée de toutes les couleurs de lumière possibles où un meurtrier masqué sévit parmi les mannequins.
Tout commence avec une scène introduction qui est en fait une scène de présentation des divers protagonistes sur une musique langoureuse de Carlo Rustichelli. Prenant la pose avec des mannequins en plastique, les acteurs nous sont présentés comme dans un magazine de mode. Directement, Mario Bava instaure son ambiance entre le papier glacé et les couleurs irréelles. Il est d'ailleurs intéressant de voir que le film est sorti aux US avec une introduction différente (présentant des mannequins seuls dans des "situations" macabres) mais qu'il préserve toujours sa brillance particulière.

Le scénario paraît être un énorme puzzle, sorte de Cluedo, où chaque chute d'un personnage en entraîne un autre. Blood and Black Lace souffre pourtant de quelques défauts de narration, se perdant parfois dans un trop plein de personnages , mais peut compter sur une réalisation si millimétré que rien n'est forcé et tout semble s'emboîter le plus facilement possible. Le plus bel exemple de deux techniques qui s'aident l'une l'autre pour l'histoire.

Et la réalisation, justement, est astucieuse, maligne et tente malgré un budget plus que serré de coller le plus possible au lieu glamour, les long travellings dans l'énorme maison étaient réalisés avec un petit wagon pour enfant. Comme à son habitude, Mario utilise les décors à leurs maximum avec des pièces sur-remplies, débordant presque du cadre, leurs donnant un rôle dans l'intrigue jusqu'à la fin avec le fameux téléphone rouge qui renvoi directement à son précèdent film (Il Téléfono) Le film, comme le vin, s'améliore presque avec le temps, l'image vieillit lui colle encore plus, flaquant un bon gros charme rétro par dessus le tout. Avec le poil de kitch qu'il faut.
Enfin, Bava montre tout son talent dans les scènes de meurtres, magnifiques. On retiendra surtout celle qui se passe dans l'atelier, la scène qui s'apparente le plus au mot "chorégraphie" que j'ai utilisé plus tôt, pleine de ressources ! L'affiche du film promet 8 moments d'horreur et un est des plus marquant puisque qu'il donnera son nom au film au Danemark "Red Night for the Iron Hand".

Un de mes film préférés.