Hellraiser: Revelations (2011, Victor Garcia)

Je viens de le terminer il y a quelques heures, pas l'aussi gros navet escompté, ça se regarde pas mal bien car c'est assez court ( 1h15 je crois? ). Bref, on regretta une absence d'atmosphère fort potentielle, le manque de budget est assez criant mais la photographie s'en sort bien, c'est du déjà-vu efficace. Le scénario est assez inégal, plusieurs moments ne servent à rien, d'autres sont purement faibles. Les acteurs sont corrects, ils ne gagneront aucun prix mais ça dépasse le jeu de d'autres créations du genre. Je ne sais pas si c'est le plus mauvais de la saga car j'ai arrêté après le cinq mais c'est un épisode qui m'a semblé potable mais qui aurait mérité à être plus ambitieux et plus glauque. Bien sûr, le titre n'a aucun sens si on croit que ces révélations seront attitrées au monde des cénobites, elles sont plutôt axées vers les secrets familiaux des deux nouveaux esclaves de Pinhead, ce qui tournera en scène digne d'un épisode de Jerry Springer avec fusil à la main. C'est vraiment dommage de faire tourner en bateau un concept aussi riche que Hellraiser, ça prendrait un vrai réalisateur professionnel avec des scénaristes inspirés pour que la saga ait enfin son heure de gloire ou au moins être aussi intéressant que le premier film.
2.5/5

bonjour à tous

quelle déception pour moi

on dirait une production d'Europe de l'est
c'est censé se passer aux USA et au Mexique mais alors à l'image .....qu'est ce que c'est que ce LOS ANGELES là ( pour le peu qu'on voit bien sûr )
dommage pour moi car les auteurs semblaient repartir sur les bases du premier opus à savoir les Cénobites et leur univers
mais là je croirais que les Cénobites évoluent dans HOSTEL
ils agissent dans un garage ....enfin c'est mon impression
plus d'espace bleuté et poussiéreux
c'est beaucoup plus petit, ils sont les uns sur les autres
l'enfer ne ressemble plus du tout à l'enfer de LEVIATHAN
et PINHEAD est tout simplement impossible à regarder sous les traits d'un autre acteur

à +

Malgré le statut de navet que le film véhiculait dans sa réputation, j'ai quand même pris le temps de l'acheter en dvd (il n'existe pas de Blu-Ray à part sur des sites de ventes comme Amazon.ca/com) et de prendre une chance sur le mal-aimé de la très célèbre saga des cénobites.

J'ai fait les premiers pas !!

D'un premier lieu, cette huitième suite se révèle bien moins pire que je ne l'aurais cru. Ce n'est pas un grand film, ça se ressent qu'il a été fait très rapidement (Dimensions Films allait perdre les droits de la franchise pour le remake, ils ont décidés de faire ce film, avec un Yes man, en lui donnent 250 milles dollars et un temps de tournage très petit) et qui lui manque des finitions scénaristiques, mais c'est loin d'être si mauvais. L'ambiance onirique lancée par les premiers volets se retrouve ici, le fameux clochard et son cube métallique aussi, le mort ressortent de l'enfer (un peu comme Frank dans le premier film) est aussi dans le menu, en plus du fameux thème principal modifié. On se retrouve en territoire connu, dans un sens.

Les défauts sont quand même visibles à l'œil nu, c'est certain ! La logique scénaristique est très difficile à suivre par moment, les voitures disparaissent comme par magie, les personnages ont un changement assez rapide dans leur personnalité (comme la jeune fille de la famille, qui pleure son chum d'être mort, mais qui devient une chatte en chaleur qui veut le meilleur ami de son père et veut faire de l'inceste avec son frère!!!), en plus d'un manque total d'explication sur la venue du clochard devant la maison. Il est aussi difficile de passer à-travers les quelques chicanes de couple et des révélations de tromperies auprès des membres de la famille. Il y a aussi le début du film en « found footage » qui démontre à quel point le genre est voué à mourir dans pas très longtemps.

Par contre, je semble avoir été conquis par l'histoire et la venue des cénobites lors de la finale, en plus du retournement de situation avec la mère de famille que je n'avais pas vu venir du tout. Le nouveau Pinhead, joué par Stephan Smith Collins est vraiment très bon, il se révèle un excellent sucesseur et il donne une bouffée d'air frais après huit apparitions de Doug Bradley.

Ce n'est pas un grand film que l'on retrouve ici... mais bon dieu tout le monde, ce n'est pas si pire que ça !!!

Ma note se situerait environ à 2.5/5, j'ai même voulu le revoir après. Pour ceux qui le trouveront pire que moi, il ne dure que 70 minutes, ce qui est très court

70minutes, jai cru que le film durais 3h.

Ce neuvième volet n'a comme utilité (puisque c'est le terme qui convient dans le cas présent) que de permettre à Dimension Films de conserver les droits de la franchise Hellraiser.
Expédié en 75 minutes (générique inclus), le film ne fait pas honneur à certains brillants scénarios de la saga, puisque Revelations s'apparenterait à un remake de l'oeuvre original de Clive Barker. Ainsi, avec les deux premiers volets et donc ce petit dernier, nous nous retrouvons avec pas moins de trois déclinaisons de la même histoire!
Le début dans le style "found footage" est vraiment mauvais, tout comme le nouveau Pinhead et son charisme de mouette aux dialogues poético-macabres risibles ("Quand cette existence aura cessé de fleurir, tu seras des nôtres").
On n'enlèvera pas cependant, et heureusement d'ailleurs, le talent de Gary Tunnicliffe pour ce qui est des maquillages et trucages gores, puisque celui-ci n'a rien à envier à des références telles que Tom Savini ou autre Greg Nicotero, même s'il faut bien avouer que c'est relativement peu pour réussir à relever le niveau assez faible de l'ensemble. Cela dit, l'essentiel n'était pas de produire un bon film...

2/5.