Princesse Mononoke もののけ姫 (1997, Hayao Miyazaki)

-Jiko, Princesse Mononoke

Longtemps considérée comme étant LE chef-d’œuvre du studio d’animation Ghibli d’Hayao Miyazaki. Princesse Mononoke est le film qui a fait connaitre le grand maitre d’animation à un niveau international. Avec son box-office de 157 millions de dollars et la renommée du réalisateur qui est passé de national à international. Princesse Mononoke est maintenant considéré comme étant une des œuvres majeurs dans l’art cinématographique de l’animation.

L’histoire se situe durant le Japon féodal, un jeune prince nommé Ashitaka retourne à son village qui aussitôt son arrivé. Se fait attaquer par un démon (ou pour être plus précis, un immense sanglier infesté de spaghetti), le jeune homme tue le démon mais il se retrouva à son tour maudit par la même entité qui avait possédé le sanglier. Et par les prédictions shamanismes que lui a dits la sage du village, il devra partir vers l’ouest pour trouver l’esprit de la forêt. Et durant son voyage, il tombera sur diverse conflits, des bandits de grands chemins et une jeune humaine qui est accompagné de loups et qui se nomme la princesse Mononoke.

Ce film de Miyazaki est tout simplement un pur chef-d’œuvre. Non seulement son animation est époustouflante, mais l’histoire du film et les messages sur l’écosystème fonctionne parfaitement envers le public. J’avais dit auparavant que pour réussir à transmettre nos leçons envers son audience. Il faut le faire passer au travers d’une toile qui accroche son public via le divertissement. Et Hayao Miyazaki réussi parfaitement son coup avec ce film qui traite sur l’exploitation de la nature par les humains. Il comprend qu’il faut respecter celle-ci en raison à ce que la race humaine en provient. Et que si la nature meurt, les humains qui l’aurait pollué seront aussi sales et mourront donc à leurs tours. L’esprit pollué par l’ambition et la corruption.

Contrairement aux autres films de Miyazaki, qui ont l’habitude de se dérouler dans le ciel ou quiconque niveau aérien. Mononoke à comme histoire de ce dérouler dans la forêt japonaise. Et côté décors, je ne pense pas à un meilleur film d’animation qui soit meilleur que celui-ci. Le paysage, tous les détails de la forêt sont juste magnifiques. On n’a pas le temps de remarquer chaque feuille, chaque lien, chaque plantes tellement les détails sont denses. Et c’est l’un des nombreux charmes du film, l’illusion de la densité de la forêt plonge le public dans le film. Ils accompagnent le jeune Ashitaka durant son odyssée. Ils font connaissance des autres lieux, des autres gens qu’ils rencontrent aux côtés du personnage principal.  

Et le cas du film de Miyazaki est à ce qu’on voit les conséquences lorsque la nature elle-même meurt. Elle entraine la mort de plusieurs êtres donc ceux qui ont cherché (et réussi) à la détruire. Il est clair que pour subsister dans l’univers, les humains doivent cultiver des minéraux de la planète qui ne sont pas renouvelables. Mais si nous ne pouvons pas nous entendre avec l’harmonie de la nature, nous ne ferons qu’autodétruire la planète et ainsi que la race qui la domine.