I’d rather live with a good question than a bad answer.
—Aryeh Frimer
Au pied d’une montagne dont la cime touchait presque les nuages, il y avait un immense bâtiment de briques rouges avec ses cheminés qui avait finies de fumer depuis bien longtemps déjà.
Ses fenêtres rectangulaires faisaient le contour des étages de cette école secondaire. Devant cet immense bâtiment, elle se tenait là. Debout, seule, sur ce terrain plat dont le sol s’était laissé recouvert par la nature qui avait fait son œuvre.
Elle marcha vers l’entrée principale. Elle prit la poignée de la porte d’acier qui lui parut être aussi lourde que sa résistance à entrer dans le bâtiment obscur. Prenant la lampe de poche qu’elle sorti de son sac, la jeune femme éclaira le long couloir qui lui paraissait s’allongé à l’infini vers les ténèbres. Malgré cela, elle décida de rentrer tout de même.
Voyant les casiers ouverts tout le long du corridor, elle commença à marcher vers l’intérieur de l’école Saint-Dajibouk.
Alors qu’elle s’avança, ses pas résonnaient de plus en plus dans l’obscurité de longs couloirs qu’elle empruntait. Ne voyant que des murs vieillis par le temps et des portes verrouillées, elle se résolue à avancer, comme si l’esprit de l’école l’appelait.
©Arthas Le Peureux, Septembre 2013
Désorientée, traversant les couloirs de plus en plus sombres, elle continuait son cheminement malgré tout vers le lieu de connaissance et de sagesse de Saint-Dajibouk. Montant l’escaliers qui l’amena de plus en plus haut, elle figea finalement devant l’immense porte de la bibliothèque de l’école.
Elle entra dans la salle sentant une entité qui accepta sa présence. L’école lui souhaita la bienvenue dans son lieu de pureté en faisant activer l’eau de la fontaine sur son passage. Elle vit au milieu de la pièce une statue de bronze représentant un hibou qui la regardait de ses yeux fixes. Elle se prosterna devant cette entité immortelle et elle lui demanda une question. Une question sur le sens de la vie, une question qui répondrai à toutes ses questions. Et il lui répondit par une simple réponse. Une réponse qui changea sa vision des choses et ainsi que son sens critique. Maintenant que son âme connaissait cette information, elle n’avait plus besoin de vivre dans son corps mortel.
Si elle avait su l’indescriptible réponse qu’engendra la question sur le sens de la vie, elle aurait préférée à se questionner le restant de celle-ci.