Il suffit que d'une bonne idée pour lancer le spectateur vers les astres du plaisir. Chupacabra vs the Alamo est l'une de ces idées! Utilisé un mythe peu populaire pour nous en mettre plein la vue. Quoi de plus efficace, on met au placard les vampires et les loups-garous. Le décor est le Texas, parce qu'Alamo se prépare à affronter son pire cauchemar. À grand coup d'effet visuel à deux sous, le Chupacabra prend vie sur la pellicule. Mais c'est voulu et c'est ce qui fait en partie le charme de ce film. Je ne sais pas le nombre de fois que je me suis surpris à m'imaginer un Chihuahua au lieu de l’immonde créature. Mais honte à moi si je prétextais une censure visuelle, parce que le réalisateur nous montre avec largesse ces démons à quatre pattes. Mais seuls les effets visuels ( gore ) sont réalistes. Le reste n'est que pixel et ordinateur qui passe à côté du réaliste à 100 Km/h.
Un scénario légèrement épicé, des acteurs avec des hauts et des bas, sans oublier l'action qui décoiffe. Bref, on décroche par moment. Mais ce n'est pas faute d'idées. Parce qu'utiliser un micro-onde pour faire exploser un Chupacabra ou encore utiliser un couteau électrique pour déchiqueter l'une de ces effroyables créatures nous auraient sensiblement fait jubiler de plaisir. Mais la réalisation ne met aucunement en valeur ces scènes. On passe tout droit et le spectateur ne sait plus à quelle bouée se raccrocher. Parce que le film sombre et c'est le cas de le dire. On s'attache peu aux protagonistes sans parler de la trame narrative qui écope par endroits. Dommage, parce que le concept était franchement innovateur ou bien rafraîchissant, à vous de voir!
Comment d'écrire Chupacabra vs the Alamo sans tomber dans l'oubli. Un divertissement de courte durée qui serait préférable d'éviter, si vous appréciez les films.