King Kong II (King Kong Lives) – 1986
Titres officiels :
King Kong 2, King Kong Lives. Autres titres possibles :
La Fiancée de King Kong, King Kong : Résurrection, Ringard Kong, La Famille Kong, Le Retour du King, Y A-T-Il Un Kong Pour Sauver La Reine ?… Tout autant de titres que les producteurs n’ont pas osé ajouter au film, bien qu’ils soient fidèles au contenu de
King Kong II.
King Kong II se fait passer pour la suite du remake des années 70. Quand Kong se fait abattre par l’armée américaine du haut de son building, des chercheurs récupèrent le corps du gorille géant et le mettent sous assistance respiratoire. Au bout de 10 ans, ils comprennent qu’ils auraient besoin de remplacer le cœur de Kong par une sorte de pacemaker gigantesque. Mais l’opération nécessite une transfusion de sang trop importante pour qu’il y survive.
Et miracle ! voilà-t-y pas qu’un aventurier à la gomme tombe par le plus grand des hasards sur une femelle gorille géante à Bornéo. Du coup, le cœur de Kong est remplacé par un pacemaker, et King Kong et sa gonzesse se cassent dans les montagnes du coin.
Ils s’installent tranquille-pépère quand l’armée surgit, mitraille la gueule de Kong qui tombe dans l’eau en voyant les militaires emporter sa femelle. Tout le monde le pense mort lorsqu’il fait son come-back juste à temps pour sauver sa Reine (ben oui ! c’est Queen Kong !), mais l’armée lui en met vraiment plein la gueule ce coup-ci et il ne résistera pas à l’assaut.
Maintenant, Kong est mort. Enfin, jusqu’à ce qu’ils le ressuscitent une nouvelle fois dans ce qui pourrait être :
King Kong III, King Kong Survives, King Kong & Cie…
Rien que de savoir que
King Kong II était la suite d’un remake déjà peu fameux annonçait la couleur. Effets spéciaux ancestraux et (mal) faits à la main, personnages stéréotypés au possible, acteurs bidon, décors miniatures en guise d’environnement de King Kong, musique gnangnan…
Ceci dit,
King Kong II présente aussi des scènes sympas comme le moment où Kong tente de charmer sa belle et que tous les deux se font des câlins, ou encore quand Kong se fait des casse-dalles avec des crocodiles. Mais bon, les bons passages sont anecdotiques et, même si on ne se morfond pas en visionnant
King Kong II, on est loin de l’original de 1933 ou du récent
King Kong de
Peter Jackson.
On notera tout de même la prestation convaincante de
Linda Hamilton, la Sarah Connor des deux premiers volets
Terminator, qui avait visiblement besoin d’argent entre ces deux films ; on ne lui reprochera pas puisqu’elle sauve l’honneur de ce joyeux nanard.
Mise à part elle, les autres acteurs et personnages ne sont pas fameux, se contentant d’incarner les clichés habituels, et vous agaçant en un temps record.
King Kong est toujours aussi mal fait : on dirait une grosse peluche sur un corps d’homme, ses réactions ne sont pas celles d’un gorille, et les effets spéciaux qui l’accompagnent sont tout aussi pitoyables.
Rien de surprenant donc à classer
King Kong II parmi les navets, ou plutôt parmi les nanards car, bien que le concept de l’histoire soit minable (ressusciter Kong et lui trouver une copine), on se marre bien devant la médiocrité du film.
Et puis c’est toujours bon de voir une nouvelle histoire du plus grand des gorilles. Même si l’impression persiste tout au long du film d’assister à une vieille animation japonaise du style
King Kong Vs. Godzilla ou
King Kong Chez les Power Rangers !
Remarquez, en visionnant
King Kong II, on se dit que
Peter Jackson a bien fait de se mettre au boulot !
Réalisation : 1.5/5
Musique : 1.5/5
Acteurs : 2/5
Histoire : 1.5/5Note : 6.5/20Qui a dit que King Kong n'avait pas de coeur...
La petite famille Kong : King Kong, Queen Kong et Mini-Kong !