The Maltese Falcon (1941, John Huston)

Écrit & Réalisé par John Huston
D’après l’oeuvre de Dashiell Hammett
Avec Humphrey Bogart, Mary Astor, Peter Lorre, Gladys George, Barton MacLane, Lee Patrick, Sydney Greenstreet




Miss O’Shaughnessy s’entretient avec les détectives privés Spade & Archer afin de retrouver quelqu’un. Dans la même nuit, Archer et la personne recherchée sont tous deux assassinés. Sam Spade enquête alors sur l’affaire et découvre que ces morts ne sont pas dues au hasard. Moult individus semblent à la recherche d’un certain « Faucon Maltais », une sculpture précieuse unique en son genre, au prix inestimable. Le Faucon Maltais est un polar bien mou de la fesse. Si l’histoire vieillie demeure attrayante, le scénario et la réalisation manquent scrupuleusement de fougue. Résultat : on s’ennuie souvent, on s’endort un peu, et l’histoire n’avance que par bribes. Une bonne demi-heure en moins n’aurait été que salutaire au film. La musique ne fait montre que de peu d’originalités, mais un peu qui mérite d’y tendre une oreille tout de même ; le seul ennui, c’est que la musique est souvent en décalage avec le film lui-même : tantôt puissante, tantôt absente, aux mauvais moments !




Alors, côté acteurs, soit Humphrey Bogart est ultra-surestimé, soit Le Faucon Maltais présente l’une de ses pires prestations car son jeu sent gravement la caricature, le bonhomme se contentant de débiter un texte qui n’en finit pas et ce toujours sur le même ton inexpressif. Idem pour Mary Astor qui se confond facilement avec le décor. En revanche, Peter Lorre fait figure d’exception parmi ce lot de caricatures sans talent ; grâce à son faciès, son jeu et son phrasé hors-pair, Peter Lorre éblouit d’entrée de jeu.



Au final, on ne retiendra que le jeu épatant de Peter Lorre, et le développement intéressant de l’histoire, bien que le résultat soit extrêmement lent, mou et long.



Réalisation : 3/5
Histoire : 4/5
Acteurs/Personnages : 3/5
Musique : 3/5

13/20