- The Nameless: 4/5
Habile mélange entre des films tels que Martyrs ou Sur le Seuil, The Nameless est un départ en coup de canon pour Jaume Balagueró. Ce premier long métrage entretient habilement les idées d'angoisse et de mystère avec cette touche très hispanique dans le style visuel. En plus, c'est plein de nasty nazis!
Le problème de The Nameless est de manquer de "crunch" durant l'enquête des protagonistes et de proposer une conclusion en dents de scie. Tout de même, un coup d'envoi bien glauque, à découvrir pour tout fan du réalisateur qui se respecte. Un 3.75/5.
- Darkness: 3.5/5
Le 7 janvier 2005, le jour même de mes 13 ans, j'ai été voir mon premier film d'horreur au cinéma. C'était, évidemment, Darkness. Malheureusement pour moi, comme je le saurais plus tard, la version cinéma en était une censurée. Attardons-nous plutôt à l'originale, s'il vous plaît.
Darkness reprend plusieurs concepts de The Nameless mais en y intégrant un côté paranormal beaucoup plus marqué. Jouissant d'un budget intéressant, le réalisateur propose plusieurs moments très effrayants. Le dernier droit est à glacer le sang!
Le film est parfois trop calqué sur certains titres marquants d'Hollywood (Darkness étant la seule incursion du réalisateur aux États-Unis) mais ça demeure une sacrée leçon de frousse définitivement plus glauque qu'un The Ring. À voir!
- Fragile: 4/5
La chose exaspérante avec Jaume Balagueró, c'est que tous ses films mettent des années à être importés en Amérique. Dommage! Si j'avais visionné Fragile en 2005, l'époque de sa sortie en Europe, j'aurais sans doute encore plus adhéré. Aujourd'hui, le film souffre d'une certaine comparaison.
Malgré tout, cette histoire de fantômes est, comme ses deux prédécesseurs, extrêmement intrigante et bien maîtrisée techniquement. Calista Flockhart y brille. Pour ceux qui ont aimé des films comme The Others ou The Orphanage, on parle de matériel de premier choix.
- To Let: 4.5/5
Survival méconnu de ce côté-ci de l'Atlantique, To Let est pourtant le meilleur film en carrière de Jaume Balagueró. Je vous laisse ma critique?
http://horreur-web.com/tolet.html
- REC: 4/5
J'entretiens une drôle de relation avec REC, puisque j'ai découvert Quarantine, le fameux remake U.S., avant le travail de Jaume Balagueró et de Paco Plaza. L'histoire m'a tout de même crissé à terre par son efficacité! En 2008, seulement 2 films m'ont réellement donné la trouille au cinéma: Quarantine et The Orphanage. La péninsule ibérique a de quoi être fière d'elle!
Clairement le film le plus reconnu du réalisateur à ce jour. Célébré en Espagne et partout ailleurs.
- REC 2
Nous aurons enfin la chance de découvrir ce film par chez nous dans 2 semaines! Ce message subira ainsi une petite édition à ce moment là.
On parle souvent des Masters of Horror de demain, une jeune génération de réalisateurs dévoués à notre genre favori et mis au jour par la résurgence du cinéma d'horreur. On peut en nommer plusieurs, mais à mon avis Jaume Balagueró est le plus prometteur d'eux tous.