Angel-A :
S'il y a une chose que je ne savais pas de
Luc Besson c'est qu'il était Français. J'aurais aussi cru avant de voir
Angel-A qu'il veuille faire un film dans son propre pays était un échec d'avance. En tout cas, de ce que j'ai vu ce film est réellement bon et j'ai vraiment hâte de voir le reste de sa filmographie, surtout
The Fifth Element et
The Messenger: The Story of Joan of Arc. Par contre, j'imagine que ça n’a pas aidé de visionner comme premier
Besson,
Arthur and the Invisibles. Les deux éléments qui m'ont vraiment séduit dans
Angel-A sont : la réalisation du réalisateur et son acteur principal, ceux-ci sont vraiment des éléments gagnants. Mais, qu'est-ce que j'ai réellement aimé dans ce film ? C'est ce que nous allons voir !!!!
Rien ne réussit à André, jeune Marocain un peu escroc, devant de l'argent à tout le monde. Cette fois, il est au bout du rouleau : ses créanciers, de plus en plus pressants et menaçants, ne lui laissent aucun répit. Ni sa nationalité américaine qu’il a gagnée à la loterie ni le ciel qu’il invective ne lui sont d’aucun secours. Sur le point de se suicider en se jetant du haut du pont Alexandre-III, à Paris, il est interrompu par une jeune femme, Angela, qui plonge dans l’eau sous ses yeux. N’écoutant que son courage, André se précipite et la sauve. Angela lui déclare alors que, puisqu’il l’a sauvée, elle lui appartient désormais.
Luc Besson aura eu une idée de génie en mettent son film en noir et blanc, ça apporte une ambiance parfois surréaliste (la scène de disco avec les éclairages), parfois dramatique (la scène du miroir) et surtout très crédible de la façon dont c'est fait. Il semble aussi avoir voulu faire un film intimiste qui touche au cœur et qui a beaucoup de sensibilité, il faut juste voir la scène où André sauve Angela et qu'une musique expérimentale démarre, le mélange est juste parfait. L'acteur
Jamel Debbouze pas très crédible dans la série Asterix est ici tellement sûr de lui et dans son personnage qu'il en devient André. La crédibilité qu'il dégage semble être un bon exemple pour ses collègues qui sont aussi démunies et dans leur personnage que lui !!! Ça reste que sans l'actrice et réalisatrice Danoise
Rie Rasmussen dans le rôle d’Angela, le long-métrage n'est rien et cela reste indéniable. Elle joue Angela avec une sensibilité, sensualité et surtout avec une beauté indétrônable, jamais cette actrice d'un mètre quatre-vingt n'est décrédibilisé ou n'endommage les meubles, elle est Angela et le restera à jamais (elle est meilleure que dans mon film culte
Femme Fatale). La musique de
Anja Garbarek vient donner un coup de marteau énorme dans notre estime et montre un film d'auteur émouvant et crédible sur tous ses points. Elle vient aussi offrir une vision juste assez subtile de comment se sent André dans sa tête.
Le scénario incorpore trois genres différents, je trouve qu'il réussit à presque bien les dosé et avoir une exploration dans chacun des trois genres. Le meilleur reste l'aspect dramatique qui donne un sens énorme envers notre vie et montre qu'il faut aller loin dans celle-ci, ce côté de l'histoire offre une première partie qui démarre bien le film et lui donne ses couleurs à chaque minute écoulée (dans un sens bien sûr vu qu'il est en noir et blanc). Ce qui vient ternir par contre est la partie humour celle-ci ne vas pas bien avec le film et lui donne des bâtons dans les roues. Dans un sens on est diverti, mais dans l'autre je trouve juste que le film n'en a pas besoin. Suggéré dans son second acte et très dominent dans le troisième, la science-fiction est vraiment le point fort de
Luc Besson qui nous rive devant l’écran avec ses fameuses scènes où Angela est capable de lever un cendrier avec ses pouvoirs ou ce fabuleux final avec Angela qui se transforme en ange. Tous ses éléments de science-fiction viennent solidifier le film au point qu'il en devient un chef-d’œuvre.
Bien que la finale soit un peu décevante, je trouve que le film est une merveille et que le scénariste est arrivé à faire un film, des personnages sans clichés et a évité des situations déjà vues. Ce qui donne une autre dose de bravoure à mon sens.
Luc Besson vient montrer que le cinéma est un art et qu'on peut le rendre comme tel, pas en toute facilité, mais en voulant le faire.
Angel-A est un drame de science-fiction, doublé d’un film d'auteur et intimiste qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie. Moi, j'ai vraiment adoré ce film et je le conseille au fan de cinéma qui veulent voir quelques choses de différant et qui touchent le chef-d’œuvre !!!! Décidément un de mes coups de cœur.
NOTE: 4,5/5