21 (2008,Robert Luketic)

Synopsis: Pour pouvoir payer ses études de médecine, un jeune surdoué se joint à l'équipe de son professeur de mathématiques au M.I.T., qui a conçu un système perfectionné de comptage de cartes au blackjack afin de flouer les casinos de Las Vegas.


Après avoir visionner la bande-annonce de 21, je m’attendais à voir un film du même genre que l’excellent Rounders, qui met en vedette Matt Damon et Edward Norton. Mais finalement, ce n’est pas vraiment ça. On a plus à faire, à un teen-movie rempli de clichés, qu’à un film vraiment sérieux sur le black jack.


21 est un film basé sur une histoire vraie, qui s’est déroulé dans les années 90. Ce sont des jeunes étudiants de M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology) et un professeur, qui ont "fraudés" les casinos de Las Vegas, avec une combine qui visait à compter les cartes aux tables de black jack. Ici, dans ce film, on suit le parcours romancé d’un de ses jeunes, Ben Campbell. L’histoire écrite, par Peter Steinfield (Be Cool) et Allan Loeb (Things We Lost in the Fire), est basée sur le roman de Ben Mezrich, "Bringing Down the House: The Inside Story of Six M.I.T. Students Who Took Vegas for Millions". Il n’y a rien de bien nouveau, qui ressort de ce scénario assez basique. C’est du vu et revu. De plus, comme il fallait s’en attendre, 21 a lui aussi un revirement final digne d’hollywood. La principale force de  ce film provient de sa réalisation et du travail fait, au niveau de la photographie. Robert Luketic (Legally Blonde) offre une réalisation très vivante, lors du séjour de nos chers étudiants à Las Vegas. Les images sont d’une qualité remarquable, notamment lors des scènes de nuit, transformant parfois l’ensemble en réelle brochure publicitaire, pour ce royaume des casinos. Pour les scènes aux tables, Luketic propose un montage à toute vitesse, avec des gros plans sur les jetons et les cartes. Hélas, ces scènes de jeu offrent un minimum d’agrément, car le suspense n’est pas au rendez-vous. Mais, c’est dans les 35 dernières minutes que l’ont sera servis, côté suspense, avec de bonnes scènes très intenses.


Pour le casting de 21, c’est un mélange habille, de jeunes stars montantes (Jim Sturgess, Kate Bosworth) et de vedettes confirmées (Kevin Spacey, Laurence Fishburne). Et, ce sont les deux jeunots, qui sent sortent le mieux. Sturgess et Bosworth confirment qu’ils ne sont pas seulement beau et belle, mais aussi qu’ils ont un certain talent. Tandis que pour Spacey et Fishburne, c’est loin d’être leur meilleure performance en carrière. On se demande, s'ils ne sont pas là, juste pour le chèque.


Au final, 21 est un petit divertissement bien sympathique, mais qui ne passera pas à l’histoire. Son intrigue est beaucoup trop simpliste, et il y a gros problème de rythme. Ce film aurait certainement pu être meilleur, avec un meilleur scénario et un meilleur réalisateur.

Note: 3,5/5