The Gate (1987, Tibor Takács)

Ah The Gate... que de souvenirs. Voilà un film qui me ramène non seulement à mon enfance, mais qui témoigne d'une certaine naïveté du cinéma d'horreur, une naïveté à des années lumières de ce qu'est devenu le cinéma d'horreur, c'est à dire une vache à lait hollywoodienne. Mais je m'éloigne, revenons au film...

The Gate est le tout premier film d'horreur "sérieux" que j'ai vu (après Gremlins et Ghostbusters). Bon Dieu que je l'ai regardé ce film. J'ai dû le visionner une centaine de fois, jusqu'à ce que ma VHS brise! Et bien souvent je ne regardais que la première partie du film, car la seconde m'effrayais beaucoup trop!!

Il y a de cela une année ou deux, j'ai revisionné The Gate avec une crainte énorme que le film ne se mesurerais pas à mes attentes. Eh bien, j'ai été surpris de constater que The Gate avait très bien vieilli en général malgré des effets spéciaux désuets (il faut par contre dire que les effets "stop motion" ont l'air d'avoir déployé tellement d'efforts et d'amour de son concepteur qu'on leur pardonne à peu près tout).

Ce que j'aime de The Gate, c'est que bien qu'il soit clairement destiné à un public plus jeune, il emprunte les balises et les normes du cinéma d'horreur pour adultes. Le scénario déborde d'imagination et les surprises se succèdent à un excellent rythme. Sans jamais faire dans le gore (et si mon souvenir est bon: avec aucune goute de sang), le réalisateur nous offre un film assez dégoûtant avec des scènes marquantes et vraiment originale.

Mes préférées sont celles où un oeil pousse dans la main du protagoniste, ou celle du rêve dans lequel la mère morte d'un des enfants le visite et le serre fort dans ses bras. Au réveil, il se rend compte qu'il serre le chien (qui, si je me souviens bien est mort). La scène où les amis de la soeur du héros le font léviter m'avait aussi grandement marqué.

En terme de film d'horreur destiné à un public plus jeune, The Gate ne bat peut-être pas un Gremlins ou The Monster Squad (LA référence), mais il offre ce que peu de ses films offrent, un atmosphère horrifique enrichi.

Maintenant, se seulement le studio pouvait nous offrir une édition DVD potable avec un transfert panoramique!!!

Citation :

Ah The Gate... que de souvenirs. Voilà un film qui me ramène non seulement à mon enfance, mais qui témoigne d'une certaine naïveté du cinéma d'horreur, une naïveté à des années lumières de ce qu'est devenu le cinéma d'horreur, c'est à dire une vache à lait hollywoodienne. Mais je m'éloigne, revenons au film...

C'est certain mais j'ai trouvé ce film trop facile et long alors c'est sûre que je ne le regarderais pas de si tôt, mais dans mes souvenirs j'avais plus aimé ''the gate 2 : Trespassers'' surtout avec la fin qui ma laisser sur le cul .

Mr. Horreur Web a écrit:

Il y a de cela une année ou deux, j'ai revisionné The Gate avec une crainte énorme que le film ne se mesurerais pas à mes attentes. Eh bien, j'ai été surpris de constater que The Gate avait très bien vieilli en général malgré des effets spéciaux désuets (il faut par contre dire que les effets "stop motion" ont l'air d'avoir déployé tellement d'efforts et d'amour de son concepteur qu'on leur pardonne à peu près tout).

Ce que j'aime de The Gate, c'est que bien qu'il soit clairement destiné à un public plus jeune, il emprunte les balises et les normes du cinéma d'horreur pour adultes. Le scénario déborde d'imagination et les surprises se succèdent à un excellent rythme. Sans jamais faire dans le gore (et si mon souvenir est bon: avec aucune goute de sang), le réalisateur nous offre un film assez dégoûtant avec des scènes marquantes et vraiment originale.

Stephan Dorff jouait là dedans? Je croyais que son premier rôle était cette belle gueule de vampire dans Blade! Il l'avait quand même dans le sang à cette époque le petit Dorff, ce qui me fait penser au top alternatif sur les enfants du cinéma d'horreur, j'espère qu'il y est!




C'est encore un très bon film pour 2012, la plupart des scènes sont marquantes et bien des éléments m'ont fait faire des cauchemars étant enfant. (Entre autre le "Backward Masking Process" qui était une découverte pour moi et qui m'a fait fabuler sur les chansons qui passaient à la radio durant toute une année.)

Sans trop d'hémoglobine (une tache stagnante sur le chien et puis voilà) il y a quand même du gore dans une des scènes alors que le garçon enfonce ses doigts dans les orbites de son père. Il avait plutôt l'air inoffensif et sensible au début ce petit Dorff.

J'aime les effets et ils ont réussi à m'embarquer dans l'histoire. Tout comme Mr Horreur Web, j'ai vu tout l'amour qu'il y avait dans le Stop Motion avec les bestioles qui proviennent de La Fissure, au détail près, c'est bluffant. (J'ai fini par en fixer un )

Il mérite une seconde écoute!

Je me souviens de cette pochette et de son titre en français, La Fissure.