The Chronicles of Narnia: Prince Caspian d’Andrew Adamson Synopsis: À Narnia, plus de 1000 années se sont écoulées. Les quatre enfants ont été rappelés à Narnia par le Prince Caspian, le jeune héritier du trône des Telmarins. Sa vie est en danger: son oncle Miraz cherche à l'éliminer afin que son propre fils nouveau-né puisse monter sur le trône à sa place. Avec l'aide du gentil Nain rouge, d'une courageuse souris parlante nommée Ripitchip, et du Nain noir aigri et revêche Nikabrik, les Narniens, menés par les puissants rois Peter et Caspian, s'engagent dans une formidable quête à la recherche d'Aslan, afin de sauver Narnia de la tyrannie de Miraz et de rendre sa gloire et sa magie au royaume.Ayant trouvé bon, sans plus,
The Chronicles of Narnia: The Lion, the Witch and the Wardrobe, je n’espérais pas grande chose de cette suite. Mais, à ma grande surprise,
The Chronicles of Narnia: Prince Caspian m’a énormément plu, malgré quelques petits défauts, ici et là.
Première chose! Ce second opus est beaucoup moins enfantin, que le premier film. Ce qui est vraiment une très bonne chose. Sinon, pour ceux qui ont vu la trilogie
The Lord of the Rings,
The Chronicles of Narnia: Prince Caspian est une sorte de mélange de
The Two Towers et
The Return of the King. Des scènes, tel que l’attaque des arbres ou l’attaque de la rivière, vous feront penser, à la saga
The Lord of the Rings. D’ailleurs, c’est ce que j’avais reproché, au premier opus de la saga Narnia. Ça trop grande ressemblance, avec la trilogie de
Peter Jackson. Mais, dans cette suite, je lui reproche beaucoup moins. Ça doit sûrement être dû au fait, qu’il m’a plus captivé que le premier film. En tout cas, une chose qui est sûr, ce second opus est beaucoup plus noir et violent, que son prédécesseur. Et, les combats sont énormément présents. Il y en a quasiment, tout au long du métrage. Les effets spéciaux sont ici de meilleure facture, à comparer ceux du précédent film. Aussi, dans
Prince Caspian, le côté spectaculaire est davantage mis en avant, à comparer le côté fantaisiste du premier film. C’est à un tel point, que tout comme le premier
Narnia, l'histoire semble particulièrement simpliste et pauvre en enjeux majeurs. Malgré un scénario faiblard,
Andrew Adamson a vraiment su nous en mettre plein la vue, autant par ses magnifiques scènes sur les plages de Nouvelle-Zélande, que sur ses prairies vertes et que dans le château d’Europe de l’Est.
À part ça, les quatre principaux acteurs (
Georgie Henley,
Skandar Keynes,
William Moseley,
Anna Popplewell) du premier film sont de retour. Mais, malheureusement, ils n'ont pas suffisamment de place, pour se faire valoir. Même, celui qui interprète le Prince Caspian,
Ben Barnes, fait plus parler de son charme, que de sa performance d’acteur. Personnellement, je trouve que c’est le talentueux
Peter Dinklage, interprétant le nain Trumpkin, qui s’en sort le mieux dans ce film. Sinon, je suis un peu déçu, que les animaux soient, plus ou moins, mis de côté. En tout cas, ils ont une place moins importante, que dans
The Chronicles of Narnia: The Lion, the Witch and the Wardrobe. Il y a quasiment juste les souris chevaleresques, qui se démarquent dans ce film. D’ailleurs, elles sont responsables d’une grande partie de l’humour. Et, ici, c’est fini la sorcière blanche (
Tilda Swinton), comme vilaine, avec toute sa magie noire et cruels sbires. Elle est remplacée, par le Roi Miraz (
Sergio Castellito). Un vilain utilisant l’épée et une armée de soldats, pour vaincre le monde de
Narnia. Le tout est rehaussé par une très bonne trame sonore, composé par
Harry Gregson-Williams (
Kingdom of Heaven,
Man on Fire).
Après un premier opus enfantin et un peu faible, la saga
The Chronicles of Narnia revient en force.
Andrew Adamson livre un film bien rythmé (malgré une finale qui s’étire), splendide et beaucoup plus intéressant. Plutôt de m’avoir emmerder, pendant 150 minutes, j’ai été plutôt captivé. Sans être le film de l’année,
The Chronicles of Narnia: Prince Caspian est une belle petite surprise.
Note: 4/5