The Woods (2006, Lucky McKee)

Neon Maniacs a écrit:

j'ai été trop déçu de la courte apparition de Bruce Campbell, sacrament j'lui aurait donné un meilleur role que ca, le concierge qu'on apprend que c'est un zinzin qui viole et tue sauvagement des mineures j'sais pas...

J'ai plutôt trouvé ça super moi le fait qu'il soit low profile et qu'on patiente pour qu'il pète les plombs. De toute façon, c'est pas les rôles masculins qui abondaient dans ce film. Mais je comprend, c'est un peu platte de ne pas en profiter pendant qu'il est là...

Campbell y va contre toute attente en personnifiant un omme posé et calme... moi je trouve ça génial! S'il fallait qu'il nous balance du Ash ou du Elvis à chaque rôle ça deviendrait redondant!

Et tant qu'à prendre un nobody dans le rôle du père, j'aime bien mieux voir ce bon vieux Bruce!

Je viens enfin de le voir (merci a vous car en France il est sorti en vidéo de facon innapercue !) et j'ai tout simplement adoré !
Tout est superbe et envoutant dans ce film.
De la musique, a la photohraphie, aux acteurs une très grande réussite !
Lucky Mc Kee rend un très bel hommage a l'univers de Dario Argento (on pense forcément a Suspira) tout en se l'appropriant !
Vraiment un film que je vais me revoir très rapidement tant je suis sous le charme !
4.5/5 en attendant une éventuelle sortie d'un director's cut !

celticxoan a écrit:

Je viens enfin de le voir (merci a vous car en France il est sorti en vidéo de facon innapercue !) et j'ai tout simplement adoré !
Tout est superbe et envoutant dans ce film.
De la musique, a la photohraphie, aux acteurs une très grande réussite !
Lucky Mc Kee rend un très bel hommage a l'univers de Dario Argento (on pense forcément a Suspira) tout en se l'appropriant !
Vraiment un film que je vais me revoir très rapidement tant je suis sous le charme !
4.5/5 en attendant une éventuelle sortie d'un director's cut !

Bien content, que tu es apprécié ce film.

Il ne faut surtout pas s'attendre à un univers du même type que May, nous en sommes à mille lieues. La mise en scène est plutôt soigné. McKee est un bon metteur en scène, il n'y a de soucis pour çà mais le véritable problème c'est l'histoire, une intigue passablement gentille mais pas très captivante, le mystère que cherche à créer McKee n'est pas suffisant pour réellement capter notre attention. Les acteurs sont corrects. c'est un plaisir - comme toujours - de retrouver notre bon vieux briscard de Bruce Campbell, cette fois-ci dans un rôle de papa poule un peu en bedaine. Sinon, rien de bien transcendant à se mettre sous les crocs. Il n'y a rien d'original, on est amené à se demander ce qui a poussé le réalisateur à prendre les rênes d'un tel projet. Le film est tout juste passable, c'est dire. Pour se consoler, il y a une solution... Revoir May

J'abonderai dans le sens de BloodSplash et de Nono931000 : The Woods est un film plutôt simpliste.

On peut s'accrocher aux lieux, à l'ambiance et aux actrices, mais au final, il n'en demeure pas moins que le scénario n'apporte rien de nouveau. On se doute dès le début que la petite madame à la cape est une... vous savez quoi.

Les indices sont tellement gros après 15 minutes du début du récit qu'on sait pertinemment ce qui va se passer. En fait, j'ai eu l'impression que The Woods était destiné à un public à priori adolescent, n'eût-ce été de sa finale un peu plus sanglante. Ça me rappelait vaguement The Craft ou Disturbing Behavior, par exemple.

Et puis, sans farces, vous aimez vraiment Bruce Campbell dans ce rôle sérieux, simple et banal? Il est beaucoup plus efficace dans des registres plus éclatés. Vivement d'autres rôles à la Bubba-O-Tep!

Mais bon, The Woods n'est pas un mauvais film. Il plaira sûrement à une partie de ceux et celles qui ne l'ont pas vu. Seulement, c'est loin d'être une révolution, puisqu'on a déjà vu la même histoire dans des séries télévisées destinées à la jeunesse (Fais-moi peur, Goosebumps, etc).

Réalisé par Lucky McKee

Écrit par David Ross
Musique de John Frizzell
Avec Agnes Bruckner, Patricia Clarkson, Rachel Nichols, Lauren Birkell, Bruce Campbell, Emma Campbell, Kathleen Mackey





Victime de remontages intempestifs et d’un budget révisé en cours de route, le second film de Lucky McKee aura connu bien des péripéties avant de rendre sa version définitive. Une version imparfaite mais qui est loin d’être le tâcheron que certains avancent. The Woods pâtit certes d’un final brouillon, d’un montage parfois approximatif, d’effets spéciaux moyens et de choix narratifs pas toujours percutants (les hallucinations auditives de la protagoniste). Mais de tels éléments ne sauraient mettre en branle la puissance de l’œuvre. D’autre part, beaucoup se sont arrêtés sur la ressemblance entre le film de McKee et Suspiria. Bien que les deux métrages partagent en effet plusieurs points communs – dont leur décor (une école pour filles au milieu des bois) et leur intrigue (une élève persécutée par des sorcières) –, il ne faut pas longtemps à The Woods pour se démarquer du classique de Dario Argento et donc trouver son identité propre. Ne serait-ce qu’au niveau du scénario et des personnages qui le parcourent. À bien y regarder, Heather Fasulo apparaît comme la parfaite antithèse de la protagoniste de Suspiria. Ici, les adolescentes candides sont remplacées par des jeunes femmes rebelles (Heather), antipathiques (Samantha) ou mystérieuses (Ann, Marcy). Les personnages ne faisant pas tout, The Woods est également pourvu de séquences angoissantes (la poursuite dans les bois, les visions d’Heather), jouissives (le combat à mains nues entre Heather et Samantha, les coups de hache du final) ou répugnantes (la scène du vomis, le suicide d’Ann).







Comme mentionné plus haut, le script trouve aussi ses limites. Mais l’investissement de McKee dans le projet est tel que ces imperfections passent au second plan. Au lieu de se reposer sur ses lauriers après la réputation solide que lui a valu May, Lucky McKee peaufine son approche et transforme ce qui aurait pu être une série B sans saveur en une œuvre radieuse. Épaulé par une photographie glaciale et un excellent score (mêlant des chœurs somptueux à des sons perçants), McKee nous convie à des prises de vue renversantes et des jeux de perspectives tout aussi réussis.
L’autre point fort de The Woods (que l’on aurait tort de négliger) revient sans conteste à son casting. Outre les apparitions fort convenables de Bruce Campbell (touchant dans la peau de ce père effacé), The Woods peut reposer sans crainte sur les jeunes épaules d’Agnes Bruckner (très juste), de Lauren Birkell et de Kathleen Mackey (toutes deux troublantes). Sans oublier les prestations inquiétantes de Patricia Clarkson et Marcia Bennett.
Pour résumer, The Woods ne concurrence évidemment pas May mais ne risque pas non-plus de faire de l’ombre à la carrière de Lucky McKee. Tout au contraire, The Woods nous prouve à quel point le talent d’un cinéaste peut sauver du naufrage un film aux griffes d’une production bordélique.





Réalisation : 4/5
Histoire : 3.5/5
Acteurs : 3.5/5
Musique : 4.5/5

Note : 15.5/20

The Woods n'est pas effrayant pour deux sous, mais le mystère entourant l'école et les enseignant, ainsi que les personnages principaux donnent envie de continuer de regarder... J'adore Heather et le personnage de son père joué par Bruce Campbell

En tout cas... malgré que le film soit 0 effrayant, on passe un bon moment à le regarder et en plus c'est une histoire originale et en plus, plus, c'est une histoire de sorcières et ça on en a pas beaucoup

7/10

aussi, je doit avouer que le film avait une atmosphère que j'ai beaucoup aimé... j'ai bien hâte de voir ce que Lucky va nous montrer ensuite ^^

aussi, pour le peu de temps que Bruce Campbell est dans le film, il se fait vraiment remarquer... C'est fou le charisme et le talent de cet homme

Sachant que Lucky McKee est un fan du giallo en général (suffit de voir May pour s'en assurer, il y a là-dedans une référence à un giallo espagnol des années 60 très peu reconnu mais excellent), je n'ai pas de trouble à assumer que The Woods est un hommage réussi à Suspiria.

Vous vouliez un remake de Suspiria? Il existe déjà en la personne de The Woods, qui est disponible sur DVD et a eu les couilles de reprendre la trame narrative pour en faire quelque chose de distinct!

Lucky McKee et déception font deux, anyway.

Black-Rainbow a écrit:

Sachant que Lucky McKee est un fan du giallo en général (suffit de voir May pour s'en assurer, il y a là-dedans une référence à un giallo espagnol des années 60 très peu reconnu mais excellent), je n'ai pas de trouble à assumer que The Woods est un hommage réussi à Suspiria.

Vous vouliez un remake de Suspiria? Il existe déjà en la personne de The Woods, qui est disponible sur DVD et a eu les couilles de reprendre la trame narrative pour en faire quelque chose de distinct!

Lucky McKee et déception font deux, anyway.

Tu as raison, en plus Lucky utilise les couleurs et lumières de façon vraiment spectaculaire dans ce film. J'ai aimé le fait que Heather détonne d'avec les autres personnages et tout ce qui l'entourait. Même si c'est plus subtile que Argento, quand on le remarque c'est du vrai bonbon.

Beaucoup apprécié ce film également, je pense que tout a été dit. Par contre pas trop fan du final qui verse un peu dans le gore. Je n'ai rien contre le gore mais dans un film du genre de The Woods à l'image très travaillée ça m'avait un peu surpris.

Sinon tout a été dit sur ce film vraiment bon, du même niveau que May quoique différent à bien des égards.

Spike Ghost a écrit:

Black-Rainbow a écrit:

Sachant que Lucky McKee est un fan du giallo en général (suffit de voir May pour s'en assurer, il y a là-dedans une référence à un giallo espagnol des années 60 très peu reconnu mais excellent), je n'ai pas de trouble à assumer que The Woods est un hommage réussi à Suspiria.

Vous vouliez un remake de Suspiria? Il existe déjà en la personne de The Woods, qui est disponible sur DVD et a eu les couilles de reprendre la trame narrative pour en faire quelque chose de distinct!

Lucky McKee et déception font deux, anyway.

Tu as raison, en plus Lucky utilise les couleurs et lumières de façon vraiment spectaculaire dans ce film. J'ai aimé le fait que Heather détonne d'avec les autres personnages et tout ce qui l'entourait. Même si c'est plus subtile que Argento, quand on le remarque c'est du vrai bonbon.

Pour ça et certains petits éléments, j'ai perçu (ou peut-être halluciné?) une légère inspiration Phenomena qui vient appuyer celle de Suspiria.

Je ne garde pas le meilleur des souvenirs de ce film. Pour tout dire, le générique de fin fut une bénédiction. Et même la présence de Bruce Campbell et plus encore, de Rachel Nichols ne m'auront même pas motivé, c'est dire...