Le Poil de la Bête (2010, Philippe Gagnon)

Citation :

À part Sur le Seuil et Les Sept Jours du Talion, pouvez-vous me nommer un bon film d’horreur Québecois?

J'osse dire, bien que ce ne soit pas des films d'horreur à proprement dit, que Saint-Martyrs-Des-Damnés et La Peau Blanche sont de très bons films d'horreur Québecois.

Sinon, je suis très déçu que le film est été si peu commercialisé et sortie en salles. Sérieusement, j'avais le goût de le découvrir, ça avait l'air très bon et ça avait l'air de sortir des sentiers battus ! J'imagine que ça aurait pu ouvrir encore plus de portes pour le cinéma d'horreur Québecois ; si le film avait marché en salles !

Est-ce normal pour une province comme la nôtre de se complexer de cette façon quant à nos efforts horrifiques?

Pourquoi rien n'est jamais bon? Sommes nous trop exigeants à l'égard de nous-mêmes, ou est-ce que ceux qui s'essaient au genre sont vraiment SI minables?

La réception à l'étranger pour les films québécois est souvent excellente. Notre cinéma d'horreur est censé apporter une vision différente, et se fait souvent acclamer pour ça.

Je ne crois pas que nous soyons le seul peuple à faire de même. Je me pose tout simplement la question!

Citation :

Sommes nous trop exigeants à l'égard de nous-mêmes, ou est-ce que ceux qui s'essaient au genre sont vraiment SI minables?

J'ose dire que de prendre le réalisateur de Dans Une Galaxie Près de Chez Vous 2 pour faire un film d'horreur Québécois n'est pas la meilleure idée du siècle. L'autre gros problème est le fait que nos produits horrifiques (outre les plus indépendants) sont plus des produits Américains, que de véritables produits originaux. Peut-être est-ce la même fièvre des Français à détesté leurs propres films qui nous persécute, mais même avec plusieurs écoutes les produits de nos contrées que je trouve indigeste le restent même avec une seconde écoute.

Bien que le Québec défonce les barrières par moment pour offrir des trucs inédits, je trouve que les derniers films d'horreur Québecois (expt. Les Sept Jours du Talion) n'ont pas d'âmes. Ça beau être différent, le produit fini semble avoir été fait en vitesse. Ce qui donne une finition qui ne marche pas très bien. Peut-être est-ce les scénarios qu'on nous envoi ou les metteurs en scène, mais je ne trippe pas pantoute. Il faut dire que ce qui passe en salles, même le plus hard possible sera toujours un produit commercial, qui malgré les dires de l'équipe derrière le projet, ne repoussera pas les limites annoncées. Pour réellement se faire apprécié de son propre pays, il faudrait que la Sodec et Telefilm Canada soit capable d'avoir l'esprit ouvert.

Par contre, tu as bien raison, nos films sont très bien accueillis dans les autres pays. Juste de voir 5150, Rue Des Ormes être le grand gagnant du Festival de Gérardmer en France est une bonne preuve.

La question reste : Est-ce nous qui sommes sévère ou est-ce simplement le talent qui manque ?

En tout cas, avec les prochains Angle Mort, Twisted Seduction (Bien que la critique de Dominic soit peu élogieuse, j'ai de l'espoir) et Territoires, il y a fort à parier qu'il y aura du bon !

P.S. Pour ce qui est Gérardmer, tu te trompes de grand gagnant. 5150 a reçu le prix du public, en 2010 . Les prix du jury ont été accordés au magistral Moon et à The Door.

Au festival Spasm, il y a pourtant de bonnes pépittes qui mériteraient leur long métrage. Dès que Bagman sort un jour, j'aurais une érection. Quand j'ai vu Les Sept Jours Du Talion, j'ai trouvé ça tellement plate que je devais me gifler pour rester éveillé, bien qu'esthétiquement c'était réussi et que Claude Legeault est d'une intensité insoupçonnée mais je ne comprend pas l'utilité d'un tel projet. Il a fallu que je tombe sur une entrevue avec le réalisateur Podz qui explique tout son désir de retenue sur la violence de son métrage. Finalement, j'en déduis que les réalisateurs québécois ont la chienne de se mouiller sur les effets horrifiques au risque de parraître totalement injustifié, c'est plus facile de faire du grand public avec une coche plus expérimentale quand même. Les institutions payeront si ça leur parraît rentable, comme les déchets de Patrick Huard.

Et ça m'a fait chier d'apprendre que Robert Morin devait réaliser à l'origine Les Sept Jours Du Talion mais que les institutions l'ont trouvé trop tough pour le public québécois. Morin, c'est pas une lavette quand tu regarde Le Nèg ou Petit Pow Pow Noêl, la violence psychologique à son comble...

Des bons réalisateurs de genre québécois, c'est loin d'être ça qui manque!

J'ai vu des dizaines et des dizaines d'excellents courts-métrages dans les dernières années. Tous du monde qui mériteraient un financement pour un long-métrage. Plusieurs qui se pointent à la SODEC et qui sont rembarrés pour on ne sait quoi.

Bon en fait, on sait pourquoi.

Le Fantasme d'Izabel Grondin, c'est de la bombe! Le must de 2010.

Black-Rainbow a écrit:

Bon en fait, on sait pourquoi.

Pourquoi?

Spike Ghost a écrit:

Black-Rainbow a écrit:

Bon en fait, on sait pourquoi.

Pourquoi?

Parce qu'avec seulement 7 millions de Québecois, le petit pourcentage de fans d'horreur n'offre pas une rente garantie!!

WiLLyBoy a écrit:

Spike Ghost a écrit:

Black-Rainbow a écrit:

Bon en fait, on sait pourquoi.

Pourquoi?

Parce qu'avec seulement 7 millions de Québecois, le petit pourcentage de fans d'horreur n'offre pas une rente garantie!!

ohhh je vois

Je me fie seulement a la bande annonce, mais on dirait qu'ils ont mis le budget dans les effets speciaux mais en on un peu manquer pour les perruque.

J'ai pas vu ce film et je ne le verrai probablement jamais car ca m'interesse pas....je sais que nous devrions plus encouragé les films d'horreurs Quebecois car si ce film aurait eu au box office une 1ere place..c clair que ca l'aurait motivé les realisateurs à se pencher sur les films d'horreurs. Mais juste à voir la bande annonce mais on sais deja que ce sera cucu comme ca se peut pas et ca sentait deja l'echec avant sa sortie. Et dire que Guillaume lemay-thivierge à declarer à salut bonjour que ce film allait devenir le nouveau twilight pour les jeunes...pas sur pas sur mon guillaume!

Dommage.

À quand un slasher realisé par une grosse production au Quebec?

Le Poil de la Bête de Philippe Gagnon - 2,5/5

Pas complètement mauvais, mais il est dommage, que Le Poil de la Bête tienne plus du drame historique, que du film d’horreur. Si, niveau recréation historique (costumes, décors), trame sonore et action, le tout est plutôt bien réussit, c’est une toute autre affaire, pour le jeu des acteurs qui est assez limite, l’histoire qui n’a rien de bien extraordinaire, qui est prévisible et où on se fout du destin des personnages, les dialogues qui sont assez navrants et les effets spéciaux, qui sont très moyens. Bref, un autre film Québécois qui avait du potentiel, mais dont le tout a été gâché.

Le Poil de la bête, pas un film aussi mauvais qu'on me laissait le croire. Ça se laisse regarder. Mais ce n'est pas un grand film non-plus . L'histoire est banale, mais j'ai bien aimé le côté prêtre tueur de loup-garou. Les acteurs son correct, mais on sent qu'il ne sont pas à l'aise de jouer dans ce genre de film. Tout comme le peuple, le cinéma québécois cherche encore son identité. Le Poil de la bête, un film d'horreur... mais pas trop. Je souligne quand même l'effort d'avoir fait un film de loup-garou. Mais meilleur chance la prochaine fois.

2/5

WiLLyBoy a écrit:

Spike Ghost a écrit:

Black-Rainbow a écrit:

Bon en fait, on sait pourquoi.

Pourquoi?

Parce qu'avec seulement 7 millions de Québecois, le petit pourcentage de fans d'horreur n'offre pas une rente garantie!!

Mais le cinéma d'horreur a toujours été rentable au Québec il me semble, je pense juste que ceux qui donne les subventions sont des gens vivant 50 ans en arrière.

Non d'un chien, mais qu'est-ce que les cinéastes du Québec ont a ne pas comprendre. Ce n'est pas en faisant des films "québécois" qu'ils vont vraiment sortir de leurs frontières. Il faut viser un public vaste qui s'adresse à un public large (comme les adolescents). Tu peux tout juste pas mettre un projet de film d'horreur entre les mains de n'importe qui. Pour faire un bon film d'horreur qui marche coté commercialement et en terme de qualité. Il faut donner ce travail à des spécialistes du genre (comme Mr Wan avec The Conjuring). Ce n'est pas pour rien que le cinéma d'horreur est le plus dur à réussir.

Arthas_117 a écrit:

Non d'un chien, mais qu'est-ce que les cinéastes du Québec ont a ne pas comprendre. Ce n'est pas en faisant des films "québécois" qu'ils vont vraiment sortir de leurs frontières. Il faut viser un public vaste qui s'adresse à un public large (comme les adolescents). Tu peux tout juste pas mettre un projet de film d'horreur entre les mains de n'importe qui. Pour faire un bon film d'horreur qui marche coté commercialement et en terme de qualité. Il faut donner ce travail à des spécialistes du genre (comme Mr Wan avec The Conjuring). Ce n'est pas pour rien que le cinéma d'horreur est le plus dur à réussir.

Oui il est important de visé un public large, mais je trouve aussi qu'il est important de faire un produit "québécois" qui nous représente. Il y a quand même plusieurs films d'horreur québécois qui ont bien marché. "Karmina" est un bon exemple !

En février prochain, la bande qui nous avait offert « Bagman » réalisera la version longue de leur court « T is for Turbo » renommé « Turbo Kid ». Une ostie de bonne nouvelle pour le cinéma d'horreur québécois et pour eux qui bossent comme des malades depuis des années!
http://emafilms.com/2013/08/emafilms-ta-films-sont-fiers-dannoncer-la-mise-en-chantier-du-projet-de-film-turbo-kid/

freddyforever a écrit:

Arthas_117 a écrit:

Non d'un chien, mais qu'est-ce que les cinéastes du Québec ont a ne pas comprendre. Ce n'est pas en faisant des films "québécois" qu'ils vont vraiment sortir de leurs frontières. Il faut viser un public vaste qui s'adresse à un public large (comme les adolescents). Tu peux tout juste pas mettre un projet de film d'horreur entre les mains de n'importe qui. Pour faire un bon film d'horreur qui marche coté commercialement et en terme de qualité. Il faut donner ce travail à des spécialistes du genre (comme Mr Wan avec The Conjuring). Ce n'est pas pour rien que le cinéma d'horreur est le plus dur à réussir.

Oui il est important de visé un public large, mais je trouve aussi qu'il est important de faire un produit "québécois" qui nous représente. Il y a quand même plusieurs films d'horreur québécois qui ont bien marché. "Karmina" est un bon exemple !

Est-ce qu'il existe des éléments aussi terrifiant que Bughuul de Sinister dans le folkore québecois?

Arthas_117 a écrit:

freddyforever a écrit:

Arthas_117 a écrit:

Non d'un chien, mais qu'est-ce que les cinéastes du Québec ont a ne pas comprendre. Ce n'est pas en faisant des films "québécois" qu'ils vont vraiment sortir de leurs frontières. Il faut viser un public vaste qui s'adresse à un public large (comme les adolescents). Tu peux tout juste pas mettre un projet de film d'horreur entre les mains de n'importe qui. Pour faire un bon film d'horreur qui marche coté commercialement et en terme de qualité. Il faut donner ce travail à des spécialistes du genre (comme Mr Wan avec The Conjuring). Ce n'est pas pour rien que le cinéma d'horreur est le plus dur à réussir.

Oui il est important de visé un public large, mais je trouve aussi qu'il est important de faire un produit "québécois" qui nous représente. Il y a quand même plusieurs films d'horreur québécois qui ont bien marché. "Karmina" est un bon exemple !

Est-ce qu'il existe des éléments aussi terrifiant que Bughuul de Sinister dans le folkore québecois?

Je ne suis pas un fin connaisseur en folklore québécois, mais j'ai toujours rêver de voir une adaptation cinématographique de "La Chasse Galerie".

Parce qu'il y a un loup-garou dans Le Poil de la Bête, certains font l'erreur de considérer ce film comme appartenant au genre de l'horreur.

On peut comprendre leur déception lorsqu'ils atterrissent devant le produit fini...

Bob Boyle a écrit:

Parce qu'il y a un loup-garou dans Le Poil de la Bête, certains font l'erreur de considérer ce film comme appartenant au genre de l'horreur.

On peut comprendre leur déception lorsqu'ils atterrissent devant le produit fini...

Il y a quelque meurtres causé par le loup-garou, l'ambiance horrifique est bien présente. Et la fin, la séquence du diner, c'est plein de tension. Jusqu'à la scène de l'église. Non, ce film fait bien partie du genre horreur.