Wolves of Wall Street :
Dans la vie, il y a tellement de réalisateurs importants dans le cinéma d'horreur qu'on en oubli certains. Il y en a aussi qui ont une notoriété culte sans aucune raison comme
Uwe Bolls,
Ed Wood et peut-être surtout
David Decoteau. Quand, j'ai critiqué Leeches il n'y a pas longtemps, je n’étais pas sûr si ma façon de descendre
Decoteau était valable. Avec mon écoute de
Wolves of Wall Street, je suis entièrement sûr de mon coup et de la note que je vais lui donner.
Decoteau améliore peut-être son visuel avec ce film, mais est-ce que c'est réellement suffisant ou même assez pour le sauver du gouffre ? En tout cas, mes deux écoutes n'auront pas permis de voir cette ''fausse'' œuvre différemment ou de voir un semblant de qualité !!!
Jeffrey Allen est bourré de qualités et un jeune homme séduisant. Quand il cherche un endroit pour devenir courtier et que tout le monde le refusent, il est désespéré. Jusqu'à ce qu'il tombe sur la gante demoiselle du nom de Annabella, qui lui trouve une façon de s'entretenir avec Dyson Keller. Ayant l'emploi de nouveau coutier chez ''Wolf Brothers'', il est super content et devient un peu comme les autres de l'équipe. Mais, le problème vient que l'équipe de courtier cache un énorme secret : ils sont des loups humains. Ceux-ci font de Jeffrey un des leurs et bien vite Jeffrey commence à devenir un loup. Mais, voulant rester avec Annabella qui est maintenant sa conjointe, il va vite trouver une solution pour revenir un humain.
Ce qui me fait rire en partant avec le distributeur VVS, c'est qu'il ajoute des loups par ordinateur sur la pochette dvd du film, mais que le film ne contient aucun loup (juste suggéré en réalité).
David Decoteau améliore peut-être la couleur de son image, mais accumule aussi à la vitesse de l'éclair les erreurs de débutants. Comme le montre sa façon de reprendre un montage déjà fait (le personnage qui va voir une personne qui lui refuse un emploi, pour ensuite le voir enragé dans la rue), ce genre de procéder peut être réutilisé environ 30 fois dans ce film et c'est vite agressant. Si vous avez trouvé la réalisation épileptique de Saw redondante, ben celle de Decoteau est mille fois pire avec ses montages qui remontrent dans chaque scène des moments passées pour expliquer, tel élément ou tel élément. On dirait que le réalisateur nous prend carrément pour des épais pas capable de comprendre sa vision. De toute manière avec les mêmes endroits où il filme sans arrêt (le même immeuble qu'on peut voir 30 fois) il ne doit pas comprendre son film lui-même. La foutue lune que le réalisateur s'assure qu'on voit pour être sûr qu'on comprend que c’est des loups qu'on entend m'a insulté comme pas permis. J'ai arrêté de compter à 50, le nombre de fois que le réalisateur la filme de proche ; j'avais réellement pitié de lui. Il faut dire que le scénario ne mène nul part, au bout de seulement une heure j'avais l'impression d'avoir lu et vu une page ou deux de scénario au maximum. De toute manière je n’ai pas l'impression qu'il en est écrit un Barry L. Levy.
Decoteau innove quand même avec la supprimassions de ses scènes pornos soft homosexuelles, mais c'est là unes de ses seules qualités au film. Il faut avouer que le mélange d’horreur/ porno/courtier ne va pas ensemble et décrédibilise au final. La seule scène du style porno homosexuelle reste aussi la plus mauvaise, pas capable d'expliquer convenable ce qu'on voit,
Decoteau abuse des flashes, mouvements rapides et sa manie de montrer la lune, ces éléments font qu'il gâche son propre petit plaisir. En tout cas, il reste que ce qu'il est censé faire de mieux est raté et la scène même si elle montrerait des filles faire la même chose serait aussi déplacée. Le réalisateur aura quand même touché un peu fort avec son acteur principal (qui sans être exceptionnelle fait la job). On ne s'étonnera pas par-contre que la très mauvaise
Elisa Donovan soit dans cette production à maigre dollars. Il faut dire que malgré une trame narrative en rapport avec des loups, il y en a jamais qu’on voit à l’écran (le réalisateur manque énormément de budget, j'imagine), Ce qui fait manquer assez vite de crédibilité à la ''fausse'' œuvre.
Wolves of Wall Street n'est pas différant des autres films de
David Decoteau, ça l'air que le réalisateur veut absolument rester dans l'ombre. Ben qu'il y reste et ne soit jamais connu, car il manque de talent, de professionnalisme et surtout de passion.
NOTE: 0,5/5La fameuse pochette VVS avec les loups, alors qu'il y en a pas dans le film :