The Legend (2005, Sean Cisterna)

The Legend est un film canadien qui a eu naissance en 2005. Je dis bien « eu naissance » et non paru parce que honnêtement, je serais très surpris de savoir que ce film ai sorti dans une salle obscure. Non j’suis sérieux, j’ai regardé par tout sur le WORLD WIDE WEB et je n’ai rien trouvé de ce film. La seule raison du pourquoi que je connais ce film est dû à un gars qui en a fait la critique assez rigolote et à l’exemplaire que j’ai miraculeusement trouvé dans un Instant Comptant. Maintenant, les premières images qui seront sur le web sauront ceux des screenshots que j’ai délicatement pris pour cette critique. Vous assistez alors à un texte pionnier d’un film qui j’espère, aura une reconnaissance pareille à celle de The Room ou Éric Freeman.

Le film est centré sur la méchante appelée la Befana. Une tueuse qui punit les mauvais enfants (comme ses salauds qui sont reliés aux camps de réformes à l’USA). Au canada, une famille italienne (ou de descendants d’Italiens apprends de cette légende depuis la mère ou la grand-mère (ce n’est pas si clair croyez-moi) et la fille, notre personnage principal décide alors malgré les avertissements de sa grand-mère ou arrière-grand-mère (encore ce n’est pas clair), elle va s’amuser avec ses amis jeunes. Ce qui veut dire, se comporter comme des stéréotypes de jeunes qui s’habillent super sexy en plein automne. Pis dû à ce que les ados vont être « vilains », la Befana va les punir…


Oh mon dieu que ce film-là est trop drôle à voir. Je ne sais même pas commencer tellement que techniquement ce film foire PARTOUT. Écoute, on a la mère ou grand-mère qui explique que la Befana est vraie comme si on tenterait de convaincre à des étudiants de 20 ans que le lapin de Pâques existe. La grand-mère ou arrière-grand-mère porte un maquillage affreux qui fait en sorte qu’elle a l’air plus vieille que l’âge de son actrice, mais l’effet foire misérablement.

Les effets de sang numériques sont encore aussi crédibles que si tu donnerais la tâche à un singe castré et robotisé avec dans ses mains le logiciel Paint de 1999. Pis lorsque c’est la nuit, au lieu de trouver de meilleures méthodes de tournage, bah ils ont tout simplement mis un filtre sur la caméra. Le seul point a ça, c’est que ça fait joli avec les arbres noirs et morts derrière sur du bleu foncé. Mais ça donne l’identité du film comme Batman et Robin le fait avec la Batcarte de crédit.

Côté personnages, c’est nul, tout le monde sont des stéréotypes de stéréotypes, t’as la p’tite conne de salope, le petit dur à cuire qui est en fait de compte une mauviette, la petite vierge sage qui veut sortir de sa bulle de bonne petite fille, un comique-relief qui essaye tellement être drôle, mais tout ce qui fait. C’est qu’il réussit l’exploit que Jar Jar Binks soit le personnage le plus apprécié du public depuis Don Corleone. Par contre, de tous les personnages, y’au moins Roméo Dallaire qui est devenu prêtre et qui est quand même le fun à voir.

La musique est l’une des pires que je n’ai jamais eu à entendre de toute ma vie. C’est toujours, TOUJOURS ces mêmes notes de piano qui pensent donner du suspense, mais qui me font tout simplement rire tellement c’est foiré. Bon sang, la musique de The Legend fait passer celle de Battlefield Earth qui a l’air d’être de la poubelle électronique à mes oreilles à du Akira Yamaoka qui a une véritable essence dans ses mélodies. Oh et les effets sonores trompent aussi bien le spectateur que Pinocchio lorsqu’il ment.

À bon sang que ce film est nul, tellement que cela n’en devient fascinant à regarder et même divertissant. J’ai réussi à le mettre sur YouTube et j’espère sincèrement que ça deviendra un film culte de la médiocrité tel que The Room. The Legend, je te souhaite bonne chance   . Voilà pourquoi je te remets mon sceau officiel, soit 5 Russell Crowne sur 5.