Il était une fois, pendant une nuit d’été des années 80.
Quatre adolescents qui se promenèrent dans un sentier dans la foret. Ils avaient chacun un sac à dos sur eux. Les jeunes éclairaient la foret avec leurs lampes de poches. L’un d’entre eux regarda à sa gauche et distingua un mouvement. Il s’arrêta et se mit à éclairer en plein milieu de la foret. Éclairant les arbres morts, aux troncs meurtris. Le vent faisait claquer les branches mortes à quelques mètres au dessus d’eux.
-Alors tu avances tu demandais Jacques.
Il détourna les yeux de la foret et Alain se mit à regarder le chef du groupe.
-Ouais ouais ça va on peut continuer.
Les cinq gosses continuèrent à marcher dans les bois recouvert d’une inquiétante brume à couper au couteau. Élisabeth éclairait son coté tout en regarda et en marchant. Elle vu soudainement un mur en bois recouverts d’herbes grimpantes en plein fond des bois.
La blonde la pointa du doigt et leur dit qu’elle avait trouvé la cabane. Le groupe de mineurs y allèrent et ensuite, ils entrèrent à l’intérieur de la cabane en ruine. Au milieu de l’ancienne demeure, ce tenait une table, recouverte d’une lampe à l’huile et d’une arbalète rouillée.
Élisabeth sorti de sa poche un paquet d’allumette et en sortie une. Elle la craquait et alluma la lampe à l’huile.
Avec une faible lumière, elle et les autres, purent distinguer le fond de la pièce. Un mur de bois et de pierre dont des roses grimpantes avait parvenues à se glisser à l’intérieur de l’ancienne maison. Et à ses pieds, un plancher sans planches. Donnant accès au sol de d’herbes où il y avait des plants de cannabis. Éclairées par une lumière bleue digne de la pleine lune. Les herbes dansaient par la force légère du vent frais de l’été. Les murs de la cabane grinçaient comme si elle était vivante.
-Parfait on vient de trouver le magot s’exclama Jacques.
Les cinq jeunes prient leurs sacs à dos et l’ouvrirent. Ils les accotèrent près un bureau ou il y avait des flèches dessus.
Yves et Richard prirent leurs couteaux et commencèrent à couper à la base des plants. Ils les prirent et les donnèrent à Élisabeth et son petit ami Jacques.
-Combien ça va nous faire de fric tout ça.
-Aucune idée, on verra ça demain répondit le chef avec sa voix de dure à cuire.
Après avoir fini leur ¨boulot¨. Les cinq adolescents prirent chacune une chaise en bois. La fille du groupe sortie de sa poche un paquet de cigarette Matinée et en distribua à chacun. Elle fit encore craquer une allumette et fit en sorte que tout le monde ait leur cigarette en bouche. Ils prirent tous une bonne ¨poff¨ de cigarette ensemble en guise de chance.
-J’peux toujours pas croire que mes parents pensent que je dors avec mes amis. Alors que je suis en train de fumer et que je vais être dans le marché de la drogue disait Yves en riant.
-Quoi dit moi pas qu’ils pensent que tu es encore leur petit garçon sage s’exclama Richard en prenant l’épaule à sa petite amie.
-Exact conclu l’ado de seize ans.
Puis tout d’un coup, sa chaise se brisa et il tomba par en arrière. Face à la porte encore ouverte. Les autres se mirent tous à rire.
-Ha ha ha, vous trouvez ça drôle vous disait-il alors que dehors, tout devint sombre parce que la lune vient tout juste de se cacher derrière un nuage noir.
On ne voyait plus dehors depuis la porte ouverte, seulement que l’ombre des arbres morts avec leurs branches déformées. Au pied de ses arbres se dressait un océan de fougère se laissant bercer par le vent.
Yves se remit debout, dos à la porte ouverte. Il fit un pas en avant de lui. Et soudainement, dans un hurlement de souffrance, il tomba au sol. Il se fit tirer hors de la cabane. Son cri rempli de terreur s’éloigna vite de la structure et disparu dans la noirceur de la foret.
Les trois jeunes n’entendirent que les cris des corbeaux et le souffle du vent qui frappait les branches des arbres.
Et un hurlement de loup se fit entendre.
-Merde qu’est qui c’est passé demanda l’adolescente avec une voix tremblante.
- Je ne sais pas répondit son amoureux, je ne sais pas.
Ils se regardèrent et dans leurs regards complices, les jeunes se comprirent qu’il fallait aller chercher leur ami.
Ils sortirent de la cabane. Emportant seulement leurs lampes de poches. Élisabeth prit l’arbalète qui était sur la table, et l’arma d’une flèche. Les adolescents éclairèrent devant eux en courant. Évitant les petites branches griffues sur leur passage. Ils s’arrêtèrent devant une clairière recouverte de feuilles mortes et mouillés par du sang frais. La lune sortie de sa cachette, dévoilant l’ombre d’une dizaine de branches centrées vers la flaque de sang. Blancs comme un drap, les quatre adolescents ne quittèrent pas des yeux la seule couleur vive de l’endroit.
Leurs respirations n’étaient rien face à celle qui était au dessus d’eux, en arrière, dans les branches. Une respiration rauque et remplie d’agressivité.
Alain fut le premier à avancer et à se pencher.
-C’est…C’est du sang disait-il en tremblant.
Subitement après, Jacques ajouta.
-T’as raison, faut qu’on ce barre d’ici.
Parmi les bruits du vent, des criquets, et des fougères dansants. Un grognement sorti tout seul de l’autre bout de la clairière. Un museau de loup, avec les dents blanches comme de la craie. Sorti de la pénombre de la foret. La créature grognait, sa silhouette était grande comme un humain en raison de sa chemise blanche et rouge ouverte et déchirée.
La même chemise que celle qu’Yves portait il y a quelques minutes.
Les quatre jeunes se retournèrent et coururent le plus vite possible en criant d’horreur. Cette fois, ils n’évitèrent pas les branches qui les grafignaient leurs visages jusqu’au sang.
Alain en premier, Élisabeth en deuxième et Jacques en troisième. Les trois adolescents fuyaient en file indienne. Ils coururent en faisait des bruits de pas qu’on pouvait entendre à des dizaines de mètres.
Ils n’entendirent même pas le bruit de pas sur les branches dessus d’eux qui les regagnaient. Une forme humaine complètement noire tomba de la jungle d’en haut et sauta sur Alain. L’adolescent hurla de panique et de souffrance. Son chandail bleu commença à être recouvert d’un liquide rouge en dessus de la masse de fourrure noir.
Élisabeth leva son arme et appuya sur la gâchette. La flèche partie et alla se planter dans les poils noir de l’animal qui gémissait de douleur.
Jacques se retourna et revu la silhouette avec la chemise blanche courir à quatre pattes vers eux.
-Vite cours cria-il.
Leurs lampes de poches éclairaient la mer de feuillage et les grands troncs d’arbres. Au loin ils virent la cabane où ils étaient déjà allés. Ils y foncèrent et purent entrer à l’intérieur. La lampe à huile était toujours allumée, mais les sacs avaient disparus. Jacques ferma la porte tandis qu’il voyait la chose avec les vêtements d’Yves. L’adolescent déplaça une vieille armoire devant la porte qui se mit à vibrer. Des coups et des grincements se firent à l’extérieur. Ils s’arrêtèrent tout d’un coup, et puis un léger grognement se fit entendre derrière la porte.
Il se retourna et vu Élisabeth en train de placer elle aussi des meubles devant les fenêtres à moitiés brisées.
Ensuite en courant, elle alla prendre une autre flèche et arma l’arbalète. Jacques, lui fit remarquer l’énorme trou au plafond.
-Je sais justement répondit-elle avec de la panique dans sa voix.
Elle se mit devant la lueur de la lumière de la lune. L’ombre d’un homme apparu dans le cercle de lumière et elle leva ses yeux. Elle leva aussi son arbalète et tira sur la chose qui émit un gémissement de mort. La chose tomba à l’extérieur de la cabane. Toujours en état de panique, les deux tourtereaux virent un foyer un peu plus loin dans la pièce. Ils y foncèrent, Jacques sorti de sa poche sa bouteille d’alcool. La vida sur le petit tas de bois tandis que sa petite amie craquait une allumette. Et la jeta sur le tas de bois qui prit feu.
Il était temps, des bruits de pas s’entendirent du haut de la cheminée.
-Qu’est qu’on va faire Jacques, qu’est qu’on va faire disait-elle d’une voix tremblante.
- Aucune idée répondit à son tour l’adolescent.
Il fit les cents pas dans l’unique pièce. Tandis que des gouttes de pluie commencèrent à tomber sur le toit.
La tempête ne faisait que commencer.
-On peut courir jusqu'à la voiture, il y a ça suggéra-elle.
-Oublie ça, déjà que sa nous à prit 30 minutes de marche pour venir jusqu’ici.
Elle pointa son arme vers le trou dans le plafond qui commençait à avoir de l’eau qui coulait à l’intérieur.
-On pourrait y aller en courant.
-Forget it, ces choses vont nous rattraper répondit l’adolescent.
Les deux jeunes se regardèrent dans les yeux. Mis à part le son de la pluie, les grognements de loup et le coup de tonnerre. Il ne se passa rien pendant les 30 prochaines secondes.
Puis tout d’un coup un bruit de métal se fit entendre sur le toit.
-Mais qu’est que…
Ils regardèrent le foyer dont le feu commençait à s’éteindre par les centaines de gouttes de pluie.
Elle pointait son arbalète vers le foyer. Une masse vint s’écraser sur la braise et Élisabeth tira une flèche. La chose reçue le projectile droit dans l’épaule. Puis il sauta dans la cheminé pour finalement grimper dehors.
Elle couru chercher une autre flèche tandis que son petit ami prit un pic en métal et le planta au milieu du reste du feu.
Alors qu’elle arma son arbalète, un coup d’orage fit trembler les murs de la vielle cabane. Pendant une seconde une lumière se fit au sol. Celle d’un cercle à cause du trou dans le mur. Avec au centre une silhouette qui ressemblait à une bête.
-Attention Jacques cria-elle.
Il ne l’entendit pas qu’elle l’avait prévenu, et à se moment, la chose qui se trouvait au plafond lui sautait dessus.
Elle ne vu presque rien en raison de la faible lumière de la lampe à l’huile.
-Fous le camp Élis…
Sa voix fut recouverte par des hurlements de bête alors qu’il se débâtait comme un diable.
Elle visa les deux êtres vivants et alors qu’elle allait tirer, un autre de ses monstres entra par la cheminée et évita par malchance le piège.
-Fout le camp d’ici cria-il avec souffrance.
Elle fonça vers la porte et prit l’armoire. La renversa au sol et ouvrit la porte.
Élisabeth sortie de la maison et se mit à courir dans les bois. Sans lumière avec elle. Un coup de tonnerre fit vibrer le sol et les branches qui n’arrêtaient pas de se frapper. Ce n’était plus du vent mais un ouragan.
Elle vu un sentier de terre, l’emprunta et commença à courir, descendant à une vitesse folle. Tandis qu’un bruit de verre brisé se fit entendre dans la cabane qui commençait à bruler de l’intérieur. Elle courait et courait, sans que le sentier s’arrête.
Puis elle abouti devant le pont en bois qu’elle et ses amis avaient empruntés avant. Finalement, ce n’était pas 30 minutes de marche. La voiture n’était plus très loin. Un coup d’orage fit éclairer l’endroit. À sa grande surprise, le pont était brisé en deux en raison au gigantesque arbre qui lui était tombé dessus. Elle prit son élan et sauta. Rendu de l’autre coté, elle entendit un bruit de pas de course la rejoindre.
Trop paniquée pour s’arrêter et tuer la créature avec son arbalète.
Elle continua de courir en criant et en pleurant. Élisabeth ne fit plus attention à ou elle marchait. Puis son pied s’accrocha après une racine et elle déboula le reste du sentier. Perdant son arme durant la cascade. La jeune fille releva son visage recouvert de sang et de coupures.
Plus loin se tenait une forme en rectangle couché au sol et qui était tenu par quatre roues. Remplie d’espoir, elle y fonça, prit la poignée et tenta de l’ouvrir.
La porte était barrée à clé.
Élisabeth prit une roche au sol et en même temps qu’elle le levait dans les airs. Un autre coup de tonnerre déchirait le ciel. Elle lança le caillou sur la vitre qui se brisa en mille morceaux. Elle déverrouilla la porte, elle tira sur la poignée et elle entra à l’intérieur, tout en la fermant. Dans la voiture, elle vue que la clé n’était pas dans le démarreur. Elle fouilla dans ses poches et laissa souffler un simple :
-Merde disait-elle alors qu’elle se rendait compte qu’elle se trouvait dans la voiture de son petit ami, qui lui possédait les clés.
Un grognement de loup se fit juste à coté d’elle et l’adolescente se tourna. La dernière chose qu’elle vue fut la main poilue avec des griffes recouvertes de sang... qui lui déchira la peau du visage
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