Sans grand intérêt ce Osombie. Ici, on se retrouve à suivre les aventures d'une section de soldats américains en mission dans l'Utah... euh... au Pakistan, sur les traces de Ben Laden.
Les personnages sont d'énormes clichés. Nous avons le beau gosse, qui tombe plusieurs fois la chemise (au sens premier du terme) pour dévoiler sa musculature, la jeune, jolie, frêle, petite, militaire, mais qui finalement est celle qui a la plus grosse paire de couilles du lot, celui qui n'est jamais sérieux et déconne en toute circonstance, le gentil chef qui, malheureusement, se fera mordre par un zombie... en plus d'un pompier de New York, qui a entreprit d'aller tuer lui-même Ben Laden et de sa journaliste de soeur, partie le retrouver. Ces deux personnages s'ajoutant à notre section de bras cassés d'élite de U.S. army. Bien évidemment, tous se révéleront réfléchir avec leurs pieds et aucune de leurs réactions n'aura de sens.
Osombie est dénué de scénario, ce n'est essentiellement que du tir aux pigeons pendant 90 minutes, teinté de mélodrame, alors que le gentil chef sortait avec la "grosse paire de couilles" et aurait dû être: "le père de ses bébés". Un peu de romantisme également, avec la journaliste qui tombera sous le charme du torse du beau gosse, le tout au rythme d'une blague ou d'une réplique niaise toutes les trois minutes et vous avez le contenu de l'une des pires comédies d'horreur de ces dernières années.
Il serait bon aussi que les scénaristes de films de zombies expliquent aux spectateurs comment lesdits zombies font pour ne pas se faire voir et sauter sur leurs victimes alors que celles-ci se trouvent dans une zone dégagée comme, dans le cas présent, un désert!
1,5/5.