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 Lady Snowblood 修羅雪姫 (Toshiya Fujita, 1973)

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Arthas_117
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Arthas_117


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MessageSujet: Lady Snowblood 修羅雪姫 (Toshiya Fujita, 1973)   Lady Snowblood 修羅雪姫 (Toshiya Fujita, 1973) EmptySam 17 Sep - 15:40

Lady Snowblood 修羅雪姫 (Toshiya Fujita, 1973) Snowbl10

Lorsque j’allais à l’école durant mon adolescence. On me forçait souvent à apprécier certains films diffusés en classe (si je disais dans mes réponses au test que je n’avais pas aimé, je passais sous la moyenne). La majorité était des films de France et ils possédaient une maitrise artistique excellente et une finesse académique. Mais ils furent tous d’un ennui immense envers les élèves. D’ailleurs, les profs disaient que nous étions tout simplement pas assez éduqués. Je ne sais pas le pourquoi que c’est le cas avec bien des films du vieux continent. Mais lorsque je visionne un film du Japon que la réalisation artistique est maitrisé et que tout académicien pourrait dire que c’est une bonne œuvre. On ne s’ennuie aucunement. J’ai regardé bien des classiques du pays au Soleil Levant avec d’autres de mon entourage avec des œuvres tels que Princesse Mononoke, Gojira ou encore Ringu. Tous ceux qu’on a vu m’a fait réaliser que le cinéma japonais possède encore le respect envers la règle d’or du cinéma ; Lorsque nous regardons un film, c’est pour passer un bon moment et s’éclater.
Lady Snowblood est exactement ce genre de classique.

L’histoire commence dans la fin du 19ème siècle au Japon. Une période dont le pays se changer radicalement de son ère barbare des Samouraïs au monde mondialement moderne. Dans un village reculé, un enseignant et sa femme arrivent et se font prendre pour des envoyés du gouvernement. L’homme se fait tuer sauvagement par quatre individus qui prennent son argent alors que sa femme est prise comme butin sexuel.
Cette dernière se venge sur l’un de ses assaillants et se fait mettre en prison. Enceinte d’un des multiples gardes qu’elle a eue des rapports avec tous. La femme accouche d’un enfant innocent et lui donne l’existence de venger la mort de son mari et de son viol collectif dont elle fuse victime. Ainsi, Lady Snowblood nait et à l’âge de vingt ans. Elle part tuer un par un les meurtriers de ses parents.
Lady Snowblood 修羅雪姫 (Toshiya Fujita, 1973) Ladysn10

Lady Snowblood est exactement ce que le nom du film est supposé être. Du sang rouge sur la neige vierge. De la violence là ou l’innocence n’existe plus ou a été sali à jamais. Puisque l’histoire repose avant tout sur le thème de la vengeance et du spectacle qui en résulte. Nous ne sommes pas ici devant une œuvre qui glorifie la vengeance (47 Ronin), ni qu’elle montre sa réalité crue (7 Jours du Talion avec un Bruno qui m’a plus que déçu). Nous sommes devant une histoire dont les origines ont poussé depuis la graine de la vengeance. Le parent principal de la personnage principal est la fureur de la vengeance. Elle est dure à voir, elle est violente à visionner et elle est délicieusement excellente à regarder (Faster, The Punisher, Scott Tenorman doit Mourir).

La réalisation de Toshiya Fujita est aussi simple que parfaitement maitrisée. On nous montre ici un Japon féodal et naturel. Souvent, le film est en pleine nature avec des décors naturels magnifiques à regarder. Comme bien d’autres films de Samouraïs, les paysages font là où le film se déroule. Ou sinon, c’est dans des décors à l’artificiel très bien réussi. Puisque l’histoire est une fiction déjà assez déjantée. Un déjantée qui se voit dans sa violence visuelle avec toutes ses éclabousses de vagues de sang parmi l’image. Ce n’est pas de la violence naturelle que l’on voit ici. C’est de la violence spectaculaire de cinéma pure. Une balle qui atteint sa cible, c’est un véritable splash de sang qui éclate de l’autre côté. Un coup de sable, c’est une large éclaboussure de rouge qui remplit une partie de l’image et qui éclabousse tout le reste du rouge. Enfin, la violence dans Lady Snowblood est aussi divertissante que le « Heavy » que l’on ressent en allant voir un concert rock.
Lady Snowblood 修羅雪姫 (Toshiya Fujita, 1973) Lady_s11

Un autre point que j’aimerais pointer, c’est l’actrice principale Meiko Kaji qui FAIT Lady Snowblood. L’écriture du personnage était avec elle en tête et ça se voit super bien. L’interprète à un visage d’ange aussi douce que le blanc de la neige. Mais on lit dans ses yeux une fureur rouge qui réclame vengeance. Lorsque cette dernière entre en action, la vendetta se voit et la prédateur peint son chemin des vies saignées de ses proies.
Le seul défaut du film que j’aurais à dire par contre, serait à être la première partie. On nous explique le comment et le pourquoi que tout cela arrive dans un ordre non-chronologique. Dans certains films, sa peut fonctionner (Ju-On) mais dans d’autres ça fait perdre le spectateur et on se plait à celui qui a fait le montage (je te parle Pulp Fiction). Au début de Lady Snowblood, j’avais de la difficulté à savoir qui était qui et aussi le quoi du pourquoi. Mais rendu à la deuxième partie, j’avais compris les origines et les raisons et j’ai pu visionner le reste du film sans réfléchir durant le visionnement.
Lady Snowblood 修羅雪姫 (Toshiya Fujita, 1973) Lady_s10

Lady Snowblood est un film de violence. C’est une œuvre artistiquement réussi et d’un divertissement haut. Ce n’est pas tout le monde qui aimerait cette fenêtre sur un monde féodal extrêmement barbare et qui tirait à sa fin. Selon une citation bien connu, on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid. Je peux vous dire que pour certains films, ça peut être le cas. Mais par expérience  que j’ai eu devant cette œuvre. Je peux vous dire une chose ; la vengeance est un plat qui se savoure.
                     




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