Galaxina - 1980
Synopsis :An 3008. Le vaisseau spatial Infinity, appartenant à la police interstellaire, reçoit l'ordre de récupérer l'Étoile Bleue, un mystérieux minerai que convoite le pirate Ordrick. L'appareil est dirigé par Galaxina, un robot femelle très sexy et doté de sentiments. Le navire transporte également un spécimen de Croc-Roc, un monstre qui se nourrit de roches, et un équipahe haut-en-couleurs. Tous vont vire le plus étonnant des voyages...
Surfant sur le succès d'
Alien, de
La Guerre des Étoiles et de
Star Trek,
Galaxina s'impose comme le film parodique de cinéma SF des années 80.
Galaxina est un bon gros nanard interstellaire à savourer si l'on ne veut pas réfléchir !
Réalisation : 2/5Le film date de 1980 et ça se sent. Autant Star Wars nous en mettait plein la vue en 1977, Alien était bien foutu (1979), autant Galaxina se contente de reprendre les effets spéciaux déplorables des premiers Star Trek. Le vaisseau est donc un jouet voguant sur un fond d'étoiles, les planètes sont des spotlights, etc. En même temps, c'est ce côté kitsch qui rend
Galaxina regardable.
Pour ce qui est de la réalisation en elle-même, c'est plat, parfois tremblant et mal cadré, mais le film se suit sans trop de dommages, dans l'ensemble.
Musique : 2.5/5Kitsch au possible, la musique de
Galaxina est un joli support des images. Souvent lourdingues, ringards et faisant montre de déjà-vu, on ne peut s'empêcher de sourire face aux thèmes musicaux de
Galaxina.
Histoire : 1.5/5
L'histoire est vraiment creuse. Galaxina est un robot aux formes avantageuses, dirigeant le navire spatial de la police, s'éprenant d'un des officiers de bord, le Sergent Thor. Ils partent à la recherche de l'Étoile Bleue - ce qui est délirant là-dedans, c'est qu'à chaque fois que quelqu'un prononce l"
Étoile Bleue", la réplique s'ensuit d'un son céleste du style
Hahaah -, Galaxina se frite avec Ordrick, un grand pirate de l'espace. Finalement, l'équipe à Galaxina remporte le match et Galaxina s'acoquine avec le Sergent Thor, celle-ci lui confiant qu'elle peut commander un
tu-sais-quoi pour faire
tu-sais-quoi et avoir des enfants...
L'histoire a beau ne pas voler bien haut, elle se suit sans difficulté et vous ne pourrez vous empêcher de rire en écoutant et visionnant les pointes d'humour que réserve le scénario.
Personnages : 3.5/5Ce qui fait la force de
Galaxina, ce sont ses personnages. Les acteurs jouent très bien les cons mais sont loin d'être excellents.
Nous avons donc :
Galaxina (
Dorothy Stratten)
Robot du troisième millénaire, aux formes de mannequin, capable de perfectionner son intelligence artificielle jusqu'à développer des sentiments, et des sentiments amoureux, en particulier, à l'égard du Sergent Thor.
Le
Sergent Thor (
Stephen Macht)
Adepte du rameur, Thor s'éprend rapidement du robot de bord, Galaxina, et est prêt à tout pour la protéger. Thor est une figure ringarde de
Yann Solo.
Le
Capitaine Cornelius Butt (
Avery Schreiber)
Gors barbu tenant son journal de bord, persuadé être voué à devenir un héros intergalactique. Il rêve de gloire et de célébrité.
Ordric Le Mordric (
Ronald Knight)
Sorte d'humanoïde mi-monstre mi-robot, faisant tout pour entraver le boulot de l'équipage du vaisseau Infinity. Il porte constamment un masque doré sur le visage et une cape rouge sur le corps (
Dark Vador en coloré ?)
Le
Soldat Buzz (
James David Hinton)
Un soldat ringard se baladant constamment avec son chapeau de cow-boy sur la tête.
Mon préféré :
Croc-Roc
Un joyeux mélange entre un Hewok et un masque de sorcellerie africaine, Croc-Roc se nourrit uniquement de roches. Il est le prisonnier de l'équipage de l'Infinity.
Mon 2e préféré :
Mini-Alien, le 7e passager et demi (
Angelo Rossito)
Hilarant, le mini-Alien est un mignon petit extraterrestre, prenant le Commandant pour sa maman.
Sam Wo (
Tad Horino)
Seul passager Japonais de l'Infinity, Sam a toujours un proverbe à deux balles à sortir...
Maurice (
Lionel Mark Smith)
Pâle figure de
Monsieur Spock (excusez le jeu de mots), Maurice a des oreilles pointues et des ailes qui ne lui permettent plus de voler.
En conclusion,
Galaxina se regarde sans difficulté, on se surprend même à rire de bon coeur à certains moments, ce film parodique est très divertissant sans pour autant dépasser le rang de nanard.
Note : 9.5/20
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