Voilà, ne connaissant pas le bouquin, c'est en toute simplicité que je me suis laissé aller à ce conte initiatique. Et force est d'avouer que je me suis bien fait avoir par ce pur bijou, qui encore maintenant, 2 heures après visionnage, me laisse une banane sur la figure comme c'est pas permis. Et n'est pas étranger à ce sentiment une b.o que je trouve, pour ma part, d'une justesse à se taper le cul par terre, en totale adéquation avec le passé clippeur de Jonze, sans que sa réalisation n'en pâtisse. Exit donc les mastodontes à la Williams ou à la Zimmer (le sujet était pourtant propice à ce dernier) et place à Karen O, entourée avec à propos d'un choeur d'enfants judicieusement nommé 'The Kids'.
On pourra effectivement chipoter sur plein de points, mais pour une fois, j'ai aucune envie de les relever tant ils sont secondaires. Ce film, c'est presque un rêve de gosse. Et quand l'adulte doit venir pointer le bout de son nez, c'est pour l'une des plus belles, des plus touchantes conclusions de film qu'il m'ai été donné de voir sur un écran. Ou comment, en même pas 5 minutes, quelques plans sans dialogues me rappellent pourquoi j'aime tant le cinéma...
Masterpiece, rien de moins...