DISCOPATHFilm Canadien
2013
Avec à peine deux ou trois critiques sur le net, j'ai appris l'existence de ce film à la FNAC, posé là dans le rayon "Horreur" au milieu des autres. Difficile de se faire un avis, les critiques IMDB sont peu nombreuse et le film semble être passé inaperçu un peu partout (quelqu'un a des infos ? A t-il fait le tour de certains festivals ?).
Enfin bon, Discopath raconte l'histoire d'un jeune homme qui a eu une névrose avec le disco, dès qu'il entend une note de cette musique diabolique, il se ransforme en serial killer violent et assoiffé de sang. Malheureusement pour lui, l'histoire se déroule entre l'années 75 et 80, l'explosion du genre.
Magnifiquement bien filmé, avec un grain assez moche qui donne une ambiance crade au film, une ambiance proche des films des années 70, Discopath possède des plans superbe, des scènes de meurtres directement inspiré de Bava, une touche de gore bienvenue et des lumières qui éblouissent l'écran comme une boule à facette. C'est agréable de voir que Renaud Gauthier, réalisateur, à le sens du détails et n'hésite pas à cadrer de façon original tout en insufflant au film rétro une touche moderne.
Mais le scénario ne suit pas. Voilà le problème type des réalisateur/scénariste, on se retrouve devant un travail qui manque énormément de structure au niveau de l'histoire et de dialogues crédible (ou du moins vraisemblable). Ainsi, les policiers expliquent la scène de meurtres pendant de longues minutes, font des liens alambiqués, répètent sans cesse leurs prénom pour que le public s'en souviennent. Les victimes, principalement féminine et lesbienne, régurgitent des idioties tout le long et leurs actions sont discutable. On est en présence d'une oeuvre où le scénario doit suivre la réalisation, ce plan là est beau alors faisons le, on trouvera ce que les personnages diront après.
Ce qui d'autant plus dommage, c'est que le film offre parfois des moment excitant, les têtes tombent et on voit le tueur psychopathe s'en servir, l'enquête et le flic américain est cool à suivre, avec une dose de second degrés sympathique mais rien y fait. Les dialogues reste idiot et plat.
Les acteurs sont correct. L'acteur principal fait ce qu'il peut avec le minimum de développement que lui offre le scénario.
Le film se découpe en deux parties. Une à New York et une à Montréal est force est de constater qu'après le segment New York, celui au Canada n'arrive jamais à retrouver la tension de la première partie. Dommage, donc.
A voir quand même pour la réalisation.
2.5/5