The Curse of King Tut's Tomb (2006, Russell Mulcahy)

Il y a de ses films qui sont long, long, long. Et celui-ci était long, long, long, en plus de ses autres défauts qui le rendent encore plus long, long, long ...

Dans une véritable course contre la montre, Danny Freemont (Casper Van Dien, Starship Troopers) doit trouver le quatrième morceau d’une tablette égyptienne avant qu’une société secrète (Dirigée par Malcom McDowell (A Clockwork Orange) et par Jonathan Hyde (The Mummy)) ne complète la tablette pour dominer le monde.

D’une lenteur digne des soaps américains, le film de 2H50 est un supplice qui pourrait servir de torture à Guantanamo. Non pas que le film est mauvais en soit, même si il l’est, mais il y a tellement de défauts qui individuellement ne peuvent tuer un film, mais ensemble... D’abord le CGI qui donne envie de vomir et qui nous gâche toutes les scènes horrifiques!! Nous avons l’impression que les effets spéciaux ont été faits par un étudiant, dans un sous-sol avec l’ancien ordinateur de ses parents. Où sont passés les 15 millions de budget???? Tourner en Inde leur a permis de sauver de l’argent (P.S. 15 millions américains équivaut à 753 millions de Roupie, qui est la monnaie indienne. Donc ils avaient presque un milliard de dollars en monnaie locale pour le tournage), mais on n’a aucune idée en quoi celui-ci a servi.

Peut-être dans les décors et les figurants, ce qui est possible. En fait non, cela ne l’est pas! Ils ont le culot de répéter certains décors en changeant le filtre de la caméra pour que nous berner. De plus, les figurants sont des Indiens ce qui est de la merde. Je n’ai rien contre ce peuple mais maudit, le film se déroule en Égypte et je ne vois aucun figurant qui peut ressembler de près ou de loin à un habitant de ce pays. C’est comme si nous faisions un film se déroulant dans une tribu africaine et que pour les interpréter, nous choisirons que des Japonais...

Et que dire du travail d’un réalisateur jouissant d’une certaine renommée à Hollywood, Russel Mulcahy (Highlander, Resident Evil : Extinction, Ricochet). En un mot : caca. C’est du caca. Comme si le film n’était pas assez long, il nous fout des ralentis aux cinq minutes. Van Dien se tourne la tête, faisons-le au ralenti. Il se bat contre un démon invisible tout en réussissant à faire du ballet, ralenti. Nous faisons de nombreux flashfoward, l’opposé du flashback, faisons-le au ralenti tout en spoilant la fin du film... Et le montage du film, la gestion des acteurs, les faux-raccords, etc??? Même chose, de la m*** Au moins, dans sa réalisation la moins inspirée du monde, il y a eu une minute où j’étais enthousiasme, lorsque qu’un enfant a failli mourir en se faisant rouler dessus par une charrette, malheureusement, il a survécu pour acheter le film en DVD lorsqu’il sera grand...

Néanmoins, il y a du positif. Le scénario qui avec une ou deux retouches à certains dialogues et à une courte scène facultative qu’il aurait fallu reconstruire ou supprimer, aurait pu nous donner un meilleur Indiana Jones 4 ou un meilleur « The Mummy » 3. Et je ne blague pas, car le film parvient à amalgamer les deux genres d’une façon plutôt agile. De plus, je lève mon chapeau à Casper Van Dien et Malcolm McDowell qui contre toute attentive, nous offre de bonnes performances, même en combattant un démon en dansant le ballet !!!!

Verdict : J’aurais pu mettre 4.5 / 5 au film, mais il y a tellement de défauts que je dois vous suggérer de jouer au frisbee avec le DVD au lieu de le regarder.

Note : 0.25 / 5 (Mais le scénario vaut au moins un 3.25 / 5)